Youcef Oulefki
Si Youcef Oulefki, né vers 1854 dans le village de Taourirt Amrane, dans la commune d’Aïn El Hammam (Grande Kabylie, dans les montagnes du Djurdjura) et mort en 1956, est un poète kabyle[1].
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Biographie
On trouve souvent le nom de Youcef Oulefki associé à celui de Si Mohand Ou Mhand, dont il fut un compagnon et un ami fidèle.
En 1895, les autorités militaires françaises réquisitionnent des ânes et des mulets pour convoyer du materiel militaire à Madagascar, dont l’âne de Youcef Oulefki. Il utilisera la confiscation de sa monture comme prétexte pour vilipender, à travers ses poèmes, la France coloniale [2].
Dans les années 1940, l’écrivain Malek Ouary, journaliste responsable des émissions en langues arabe et kabyle (ELAK) à Radio Alger , lui consacre une série d’émissions en langue kabyle[1].
Œuvres
Il faut actuellement recourir à la tradition orale pour connaître les poèmes de Youcef Oulefki, qui n'ont pas été édités.
- Un de ses poèmes
- Thimes seg genni id thekka thlehheb di lqaa, issenger di ccedhis.
Poème des années 1940 :
- Lmitray la d tettneyyir
- Lmitray la d tettneyyir am lehwa gevrir, rasas là y zeher am adu. Ussan d akw itrarangiyen, fet manya i rekven maalum icheveh useddru. Sug asmi id inulfa lmir, inezhas wukmir issumagh bhal azrem. Si Lhif nughal gher deffir, mi necca naama an nendem. Tkhilek a lministre de la guerre, rrragh akw del militer, tekfa dderya n sidna adem. Si lPris armi d Bordeaux, i la di thuddu ittid lbrudj ghef lssas. S lkaghedh is d rrbaa duru, del karedh amerku… d isghi id isewren fellas. Tebbdhed nuva s ighwyal ur neseaa lmithal, yeghreq lbabur yessen. Uffan lebher yenhewwal, ulach din letkwal, aour ighab sser nsen.
Recueilli par C Ait Mohand.
Référence
- Mohamed Arezki Himeur, « Youcef Oulefki, ânes de Kabylie réquisitionnés pour Madagascar », sur YouTube, (consulté le ).
- tipaza.typepad.fr
Liens externes
- Littérature orale : Elle se perd
- Interview de Ali Mammeri
- Si Mohand U M’Hand, l’intemporel : Un siècle après
- Le poète a été doublement la voix libératrice de son peuple
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