Yves Saint-Geours

Biographie

Né le , fils de Jean Saint-Geours et frère de Frédéric et Jean-Philippe Saint-Geours[1], Yves Saint-Geours est titulaire d'un diplôme d'études approfondies et agrégé d'histoire[2].

Il enseigne dix ans durant dans le secondaire[3]. De 1985 à 1989, il dirige l'Institut français d'études andines[2]. Il entame ensuite une carrière de diplomate : conseiller de deux ministres des Affaires étrangères, Hervé de Charette et Dominique de Villepin[3], il est successivement ambassadeur en Bulgarie (2004-2007), au Brésil (2009-2012) et en Espagne (2015-2019)[2]. De 2007 à 2009, il est le premier[3] président de l'Établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées[4].

Yves Saint-Geours est président du conseil d'administration du Centre international d'études pédagogiques depuis [5] et membre du Conseil supérieur de la magistrature en tant que personnalité extérieure depuis [6].

En 2016, il est mis en cause par Vincent Jauvert dans le livre La face cachée du Quai d'Orsay, pour avoir couvert son ami Bruno Delaye, qui a détourné 91.000 € quand il était ambassadeur de France à Madrid.

Publications

  • François Chevalier, Yves Saint-Geours, L'Amérique latine de l'Indépendance à nos jours, coll. « Nouvelle Clio », Presses universitaires de France, 1993 (ISBN 978-2-13-045127-3) - nouvelle édition numérique, 2015
  • Marie-Danielle Demélas, Yves Saint-Geours, En Amérique du Sud au temps de Bolivar : 1809-1830, coll. « La Vie quotidienne », Hachette, 1987 (ISBN 978-2-01-011463-2)
  • Yves Saint-Geours, Le Grand Palais, Monument-Capitale, coll. « Découvertes Gallimard », Gallimard, 2009 (ISBN 978-2-07-036180-9)

Distinctions

Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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