Zhu Quan

Zhu Quan (chinois simplifié : 朱权 ; chinois traditionnel : 朱權 ; pinyin : Zhū Quán ; - )[1], prince de Ning (chinois simplifié : 宁王 ; chinois traditionnel : 寧王 ; pinyin : Nìngwáng) est le 17e fils de l’empereur Ming Hongwu. Au cours de sa vie, il exerce les fonctions de Commandant militaire, de seigneur féodal, d'historien et de dramaturge. On se souvient également de lui comme d'un connaisseur du thé, d'un joueur de guqin et d'un compositeur.

Zhu Quan
Titre de noblesse
Prince impérial (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Nom posthume
Noms de pinceau
大明奇士, 丹丘先生, 涵虛子, 臞仙, 臞僊, 神隱, 仙
Activités
Famille
Maison Ming (en)
Père
Mère
杨妃 (d)
Fratrie
Zhu Biao (en)
Princess Nankang (d)
Princess Hanshan (d)
Princess Shouchun (d)
Zhu Su (en)
Zhu Tan (d)
Ming Yongle
Zhu Hui (d)
Zhu Mo (en)
Princess Daming (d)
Princess Ningguo (d)
Princess Ruyang (d)
Princess Linan (d)
Princess Anqing (d)
Princess Runing (d)
Princess Huaiqing (d)
Princess Yongjia (d)
Princess Baoqing (d)
Princess Fuqing (d)
Zhu Ying (d)
Zhu Ying (d)
Zhu Zhan (d)
Zhu Yi (d)
Zhu Ji (d)
Zhu Pian (d)
Zhu Gang (d)
Zhu Shuang (en)
Zhu Fu (d)
Zhu Zhen (en)
Zhu Song (d)
Zhu Gui (en)
Zhu Chun (d)
Zhu Nan (d)
Zhu Bo (d)
Prince jian of liao (en)
Zhu Zi (d)
Zhu Dong (d)
Zhu Jing (d)
Princess Chongning (d)
Enfants
주반식 (d)
朱盤烑 (d)
Autres informations
Grade militaire

Autres noms

En plus du titre de prince de Ning, Zhu Quan est également connu sous le nom d'« Étrange érudit du Grand Ming » (chinois : 大明奇士 ; pinyin : Da Ming Qi Shi). Dans le cadre de ses essais taoïste, pour tenter d'éviter la mort, il adopte différents alias : l'« immortel émacié » (chinois : 臞仙 ; pinyin : Qúxiān), le « Maître qui englobe le vide » (chinois : 涵虚子 ; pinyin : Hánxūzi), le « taoïste du continent mystérieux » ou « taoïste de l'île mystérieuse » (chinois : 玄洲道人 ; pinyin : Xuánzhōu Dàoren), et « Monsieur parfait du merveilleux chemin du mystérieux Vide du Pôle Sud » (chinois : 南极沖虚妙道真君 ; pinyin : Nánjí Chōngxū Miàodào Zhēnjūn)[2].

Histoire

Zhu Quan est initialement un commandant militaire au service de son père, l'empereur Hongwu, fondateur de la dynastie Ming. Il obtient le fief frontalier de Ning avec sa capitale à Daning en 1391. Il est célèbre pour sa maîtrise de l'art et de la guerre et joue un rôle important lors des troubles entourant l'ascension de son neveu adolescent, Jianwen, en 1399.[réf. nécessaire]

Sur les conseils de ses conseillers confucéens, l'empereur Jianwen convoque son oncle devant un public dans la capitale impériale Nankin. Se méfiant des intentions de l'empereur, alors que d'autres oncles sont rétrogradés ou exécutés la même année, Zhu Quan refuse et perd trois de ses divisions pour insubordination[3].

Ming Yongle, prince de Yan, se prépare pour son soulèvement contre l'empereur et considère alors qu'il est primordial de neutraliser Zhu Quan, chef de troupes bien entraînées et situées derrière ses lignes. Profitant de l'attaque de Wu Gao sur Yongping, le prince de Yan  après avoir écrasé les forces de Wu Gao  se précipite à Daning et feint la défaite et la détresse. Après plusieurs jours, ses forces sont en position et réussissent à capturer Zhu Quan. L'histoire officielle des Ming a retenu l'évacuation de Daning, le harem de Zhu Quan, les courtisans transférés à Songtingguan et le prince demeurant dans la capitale Yan à Beiping[3] ainsi que la destruction par Ming Yongle de la vaste bibliothèque de Zhu Quan[2].

À partir de ce moment, Zhu Quan assiste son frère dans son soulèvement que le prince de Yan a proposé de scinder tout l'empire entre eux. Après son élévation en tant qu'empereur de Yongle en 1402, cependant, il renonça rapidement et refusa de nommer son frère à la seigneurie de Suzhou ou de Qiantang. Il s'est installé à Nanchang, la capitale du Jiangxi. Après une frayeur où il fut accusé de pratiquer la sorcellerie wugu (type de magie noire chinois), Zhu Quan se retira essentiellement de toute ingérence dans le royaume, se consacrant plutôt à des activités culturelles[3].

Rencontrant chaque jour des érudits locaux ou en visite, il poursuit l'immortalité. Il chérit et révise son Livre secret des origines (chinois : 原始秘书 ; pinyin : Yuánshǐ Mìshū), un texte qui attaque vivement le bouddhisme en tant que « culte de deuil » étranger en contradiction avec la culture chinoise et une gouvernance appropriée. Son encyclopédie du taoïsme est si estimé qu'elle rejoint le canon taoïste[2]. Il est également crédité de la rédaction de plusieurs anthologies annotées[3]. Son plus grand succès fut son Manuel du thé (chinois : 茶谱 ; pinyin : Chá Pǔ). En outre, il finance personnellement la publication de nombreux livres rares et compose plusieurs opéras.[réf. nécessaire]

Zhu Quan est une figure importante de l’histoire de la cithare chinoise, ou guqin. Il écrit l'important Manuel du mystérieux et merveilleux (chinois : 神奇秘谱 ; pinyin : Shénqí Mì Pǔ) en 1425. Il s'agit de la plus ancienne large collection connue de partitions de cithare ayant survécu jusqu'à nos jours.[réf. nécessaire]

Famille

Parmi ses descendants les plus notables, on compte, le prince Zhu Panshi, dit prince Hui de Ning, le deuxième prince Zhu Dienpei, dit prince Jing de Ning, le troisième prince Zhu Kunjun, dit prince Kang de Ning et le quatrième prince Zhu Chenhao, dit prince de Ning.

Zhu Quan est également l'ancêtre du célèbre peintre chinois Zhu Da.

[réf. nécessaire]

Voir également

  • Les classiques du thé
  • Guqin

Références

  1. (en) « Robinson Culture Courtier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur history.ubc.ca, p. 398
  2. (en) Richard G. Wang, The Ming Prince and Daoism : Institutional Patronage of an Elite, Oxford University Press, .
  3. Histoire des Ming, vol. 117, Taïwan, Folio, « Zhu Quan », p. 3591.

Liens externes

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