Zoé Prévost
Geneviève-Aimé-Zoë Prévost (née le à Paris et morte le à Paris 5e[1]) est une cantatrice (soprano) française[2]. Elle est également connue sous le nom de Zoé Prévost ou Mademoiselle Prévost.
Nom de naissance | Geneviève-Aimé-Zoë Prévost |
---|---|
Naissance |
Paris, France |
Décès |
(à 58 ans) Paris, France |
Activité principale |
Artiste lyrique soprano |
Style | Opéra-comique |
Lieux d'activité | France, Hollande, Finlande et Belgique |
Années d'activité | 1821-? |
Collaborations | Jean-Baptiste Chollet |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Antoine Ponchard |
Famille |
Jean-Baptiste Chollet (mari) Mademoiselle Monrose (fille) Eugène Prévost (frère) |
Elle créa des rôles principaux dans certains des opéras comiques français les plus notables de la première moitié du XIXe siècle, dont Fra Diavolo de Daniel Auber et Le Postillon de Lonjumeau d'Adolphe Adam.
Biographie
Mlle Prévost s'initie très tôt à la musique par son frère cadet, Eugène Prévost, qui deviendra ensuite compositeur et chef d'orchestre[3].
Elle étudie le chant avec Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris et remporte un deuxième prix d'opéra en 1820. Elle fait ses débuts au théâtre Feydeau puis à l'Opéra-Comique de Paris en 1821[4]. Elle est engagée à l'Opéra-Comique en 1822. L'Opéra-Comique présente alors des opéras légers dans le ton et avec un dialogue parlé entre les performances musicales.
Elle se produit à Bordeaux en 1847 et ensuite à La Haye[3].
Elle créa des rôles principaux dans de nombreux opéras comiques, dont le rôle-titre dans La Marquise de Brinvilliers, œuvre de collaboration entre neuf compositeurs, et dans des œuvres de Fromental Halévy, Ambroise Thomas, et d'autres. Considérée comme l'une des vedettes majeures de la scène lyrique de son temps[5], Prévost est e, vue stimée pour sa présence sur scène, son charme et ses manières, ses talents d'actrice comique et son excellente technique de chant. Elle créa les principaux rôles de soprano dans deux opéras comiques encore joués aujourd'hui, Zerlina dans Fra Diavolo d'Auber en 1830 et Madeleine dans Le Postillon de Lonjumeau d'Adam en 1836, les œuvres les plus réussies de ces deux compositeurs. Dans cette dernière œuvre, comme dans d'autres, elle apparaît avec son compagnon, le ténor Jean-Baptiste Chollet.
Zoë Prévost s'est également produite dans d'autres opéras français et belges tels que Les Chaperons blancs d'Auber le [6] ou La Dame d'honneur de Despréaux en octobre 1838[7].
De sa relation avec Chollet, une fille, Marie-Florentine, naîtra vers 1816, qui connaîtra également le succès en tant que chanteuse sous le nom de scène Mademoiselle Monrose[3]. Mme Prévost meurt célibataire à Paris le 3 avril 1861.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Geneviève-Aimé-Zoë Prévost » (voir la liste des auteurs).
- Acte de décès à Paris e, n° 1134, vue 29/31.
- « Geneviève-Aimée-Zoë Prévost », data.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le )
- « Eugène Prévost », sur www.musimem.com (consulté le )
- Charles Hervey, The Theatres of Paris, Londres, John Mitchell,
- Annegret Fauser, Music, Theater, and Cultural Transfer: Paris, 1830–1914, University of Chicago Press, (ISBN 978-0226239262).
- (en) Robert Ignatius Letellier, Daniel-François-Esprit Auber’s Les Chaperons blancs, Newcastle, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN 978-1-5275-3481-0, lire en ligne), p. 13
- Despréaux (1802-18..) et Paul (1798-1866) Duport, « La dame d'honneur : opéra-comique en un acte / musique de Guillaume Ross Despréaux ; livret de Paul Duport et Edouard Monnais ; avec Mademoiselle Prévost (Marguerite), Jansenne (marquis de Vaudreuil), Mlle Augusta (Mme de Nangis), Henri (Lajolais) », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le )
Liens externes
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