Zoo du Mont Faron
Le Zoo du mont Faron, appelé couramment zoo du Faron, est un parc zoologique français situé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans la commune de Toulon, sur le mont Faron. Il a été fondé en 1968 par Roger George De Souza et Etiennette Ribeiro De Souza. Il est aujourd'hui la propriété de Jim Jacquet-De Souza, fils des fondateurs, et actuel directeur.
Zoo du Faron | ||
Date d'ouverture | 1968 | |
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Situation | Toulon (Var) | |
Superficie | 1,5 ha | |
Latitude Longitude | 43° 09′ 11″ nord, 5° 56′ 26″ est | |
Site web | http://zoo-toulon.fr | |
Géolocalisation sur la carte : Toulon
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Il est situé à 585 mètres d'altitude au sommet du Mont Faron, qui domine la ville et le port de Toulon.
Il n'est pas membre de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA).
Historique
Créé en 1968 par Roger George dit De Souza et Etiennette Ribeiro De Souza, et inauguré en mai 1969, le Zoo du Faron est issu du transfert d’un premier établissement appelé « Réserve de la Nature » installé à Carcès dans le Var, lui-même créé en 1964.
Depuis le décès de M. De Souza en 1998 et de son épouse en 2014, il est la propriété de Jim Jacquet De Souza, fils des fondateurs, et actuel directeur[1].
Faune présentée
Le parc d'une superficie d'1,5 hectare propose aux visiteurs une grande diversité de félins : tigres, panthère des neiges, lynx d'Europe et du Canada, servals, pumas, jaguars, lions, ocelots et caracals au sein d'une flore typiquement méditerranéenne.
Il présente aussi des guanacos, des loups, des hyènes brunes, des hamadryas et des lémurs catta,
Conservation
Il n'est pas membre de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA)[2], chargée d'organiser les programmes d'élevage européens pour les espèces menacées (EEP). Le zoo affirme cependant aider, par la reproduction de ses animaux, à la conservation des espèces en voie de disparition.
Il a travaillé avec l'association Conservation et reproduction des espèces sauvages animales menacées (CRESAM) pour promouvoir l'insémination artificielle de femelles en milieu naturel comme moyen de repeuplement[3],[4],[5]: dans les zones - protégées- où les espèces ont du mal à se reproduire, par manque d'individus et/ou par manque de variation génétique, la récolte de sperme d'animaux de parcs zoologiques et l'insémination de femelles à l'état sauvage, permet d'obtenir des naissances directement en milieu naturel, ce qui représente un avantage en temps et en efficacité par rapport à la réintroduction d'animaux issus de la captivité.
Critiques
Le zoo fait face à certaines critiques vis-à-vis de l'état des installations, notamment les enclos des grands félins, jugés exigus et inadaptés par certaines associations de protection des animaux[6].
Les associations dénoncent aussi la cession de certains animaux, notamment d'un puma particulièrement imprégné à un particulier non capacitaire[7] (refusé par le préfet) et d'un ours brun aux Poliakov, des montreurs d'ours[8].
Notes et références
- « Deux loups ont fait leur arrivée au zoo du mont Faron », sur brignoles.maville.com,
- (en) « Carte des membres », sur eaza.net (consulté le )
- « Toulon: encore une première mondiale au zoo du Faron », sur varmatin.com
- « Insémination artificielle: la semence d'un lynx étudiée pour sauver l'espèce », sur varmatin.com, (consulté le )
- « la sauvegarde du tigre de Chine », sur cresam.fr
- « La fauverie du Faron dans la ligne de mire de certaines associations », sur varmatin.com,
- « SDF, ce Normand se bat pour garder son puma », sur ouest-france.fr,
- « Le zoo du Faron (Toulon) donne un puma à un particulier après avoir cédé un ours aux Poliakov », sur aves.asso.fr, 35/9/2016
Liens externes
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