Zoubir Rahal
Zoubir Rahal est un violoniste, chanteur et compositeur algérien né le à Oran. Il a dirigé l'orchestre régional de la ville d'Oran[réf. nécessaire].
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Naissance |
Oran, Algérie |
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Activité principale | Chanteur, compositeur, puis directeur de l'orchestre régional d'Oran |
Genre musical | Chanson oranaise |
Instruments | Violon |
Années actives | Années 1940 - 1993 |
Influences | Ahmed Wahby |
Bibliographie
En 1964 à El Hamri, il fait ses premiers pas dans un orchestre amateur avec Belhadj Lahcèn, l'accordéoniste Said Brahmi, le flûtiste Saïd Bouarfa (nayati), le percussionniste Ali Semmache (drebki) et Abdellah Benahmed[1].
De 1964 à 1967, cet orchestre anime des mariages en interprétant surtout le « style marocain ». Par la suite, Zoubir se joint à un autre orchestre, avec Abdelkrim au piano, Mohamed au saxophone, et le percussionniste d'El Hamri, Houari.
En 1967, à 19 ans, il rencontre Ahmed Wahby grâce à Bounif Said, dit Saidou, à son retour de Paris. Ils se rencontrent au 1, rue Lomoricière où Said était expert-automobile. L'orchestre de Wahby se compose à l'époque de Hammou Drich (le frère de Wahby), Nouba, Said Bounif, les violonistes Abdelkader Rahal et Tayebi Tayeb.
En 1968, Zoubir fait partie d'un autre orchestre, celui de Blaoui Lahouari, où l'on peut trouver Hamdi Hammani, Boutlèlis Mokkadem, le violoniste Bend'hiba, et Hadjouti Boualem. L'orchestre est sous la direction de la RTA de la cité Perret. En 1969, ils signent un contrat avec le TNA d'Alger pour une année d'activités artistiques. En , ils retournent aux studios régionaux de la RTA (cité Perret). En 1970, Belaoui Houari part discrètement au Japon.
Zoubir le remplace et sort sa première chanson Outroukini (Laisse-moi) du parolier Jaroua Allaoua Wahby. Elle est basée sur un poème publié par un journal régional constantinois. Cette chanson reçoit de bonnes critiques. Il sort également la chanson Sawwah (touriste) qui est disponible aux archives de la Radio-Télévision de l'époque. Le grand cithariste (qanounji) oriental Sayed Rajab et le violoniste égyptien Mohamed Mustapha sont parmi les musiciens qui participeront à l'enregistrement de cette chanson « filmée ».
La carrière de Zoubir évolue. Ghir sameh ourouh, composée pour le chanteur Amar Wahid, devient une musique de film. De 1970 à 1973 il n'est plus présent à Oran, c'est une période creuse où il reste à Alger pour travailler de temps à autre au TNA sans composer.
En 1973, Zoubir compose Essaâ[1] sur des paroles de Amar Blili, Saâdi b'sadya sur des paroles de Saim el hadj et Dima enty hia dima enti sur des paroles de Tammouh Abdellah. Il sort de nombreuses chansons : Qualbi Majrouh de Berriah, Irjiî de Tammouh. 1974 fut une année fructueuse : Kane youm rabiî kane (c'était un jours de printemps) de Saim, Ghar el h'lal men del gh'zal, Rah makhalla ôunouanou ainsi que Sir ouine ma touride de Saim el hadj. C'est cette même année 1974 où Zoubir compose la musique du film La victime de Zakaria.
Notes et références
- « Babzman – Information historique et socioculturelle sur l'Algérie – Cela s’est passé un 28 mai 1948, naissance de Rahal Zoubir », sur www.babzman.com (consulté le )
Sources
- Journal La voix de l'Oranie, jeudi
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