érifler
Français
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Étymologie
- Variante d'érafler.
Verbe
érifler \e.ʁi.fle\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Déformation du verbe érafler.
- Mme Gosselin, fatiguée du voyage et les yeux rouges d’avoir pleuré, semblait toute malade et endolorie ; son chapeau de soie puce, dont le voile était noué sous le menton pour lui tenir les oreilles chaudes, avait reçu plus d’une cassure ou d’une bosselure ; ses gants de fil étaient ériflés, ses bas blancs salis, et ses souliers à rubans noirs tournés autour de la jambe, tout couverts de poussière. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, version de 1845)
- Le chien, sans doute, les comprit. Il s’efforçait de le caresser, lui collait ses pattes sur les épaules, les éraflait avec ses ongles. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Lemerre, Paris, 1881)
- Frôler, passer aussi près que possible d’un objet sans le toucher.
- En passant auprès des portes, la robe d’Emma, par le bas, s’ériflait au pantalon […] — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, première partie, chapitre VIII)
- Il est vrai que je suis doué d'une sensibilité absurde ; ce qui érifle les autres me déchire. — (Gustave Flaubert, À George Sand, Croisset près Rouen, 10 mai 1875)
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « érifler [Prononciation ?] »
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