arder

Variante de l’ancien français ardoir ou de l’ancien français ardre du latin ardere.

arder transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. (Vieilli) (Extrêmement rare) Brûler.
   • […], le désir qui, des jours durant et des nuits, arde au creux du corps, au fond du cœur et monte en boule étreindre la gorge, […]. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 17)
   • Il était midi. Le soleil de mars, encore blanc, ardait.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 74.)
2. (En particulier) (Archaïsme) Brûler du feu sacré de Saint Antoine, une des formes de l'ergotisme.
   • Mal feu arde, ma mère, le manteau d'or fin quand du vivant de mon père j'ai un beau-père en vie. — (Anonyme, Romance du Comte allemand, dans Les vieux auteurs castillans,V.2, 1862, page 347)

• ardre

• le feu Saint-Antoine vous arde

• ardre
• rader

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (arder), mais l’article a pu être modifié depuis.
• « arder », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage

arder transitif 3^e groupe (voir la conjugaison)

1. Variante orthographique de ardoir.
   • Il le ferat arder u pendre — (Marie de France, Lanval, British Library, Harley 978, f. 136r. b.)

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arder \Prononciation ?\ 2^e groupe (voir la conjugaison)

1. Brûler. arder (Désuet).

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arder \ar.ˈdɛr\ (voir la conjugaison)

1. Brûler.

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arder \Prononciation ?\ 2^e groupe (voir la conjugaison)

1. Flamber, brûler.

Forme et orthographe du dialecte puter.

arder \Prononciation ?\

1. Brûler.