condoléancer

Français

Étymologie

(Début XXe siècle) De condoléance. Attesté chez Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes.

Verbe

condoléancer \kɔ̃.dɔ.le.ɑ̃.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Exprimer ses condoléances à.
    • On sait ce qu’est, même pour les plus grandes mondaines, le moment de l’année où les fêtes commencent : au point que la marquise d’Amoncourt, laquelle, par besoin de parler, manie psychologique, et aussi manque de sensibilité, finissait souvent par dire des sottises, avait pu répondre à quelqu’un qui était venu la condoléancer sur la mort de son père, M. de Montmorency : « C’est peut-être encore plus triste qu’il vous arrive un chagrin pareil au moment où on a à sa glace des centaines de cartes d’invitations. »  (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
    • M. Venard m’écrit pour me condoléancer du Bulletin ; mais il me console par la perspective de votre prochain Newman que, dit-il, « j’attends avec impatience » et qui « contribuera à faire la lumière dans les esprits ».  (Henri Brémond et Maurice Blondel : Correspondance, 1971)

Traductions

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