consistance

Composé de consister et du suffixe -ance.

consistance \kɔ̃.sis.tɑ̃s\ féminin

1. État d’un corps qui prend un certain degré de solidité.
   • Faire évaporer un liquide jusqu’à la consistance de sirop.
2. État d’un corps dont les parties sont liées entre elles de manière à offrir une certaine résistance.
   • Manquer de consistance.
   • Ce bois n’a pas assez de consistance.
   • Ce terrain n’a point de consistance, il est sablonneux, fangeux, etc.
   • La consistance du sol doit être estimée sur la parcelle juste avant le travail. — (Pascal Balleux, ‎Philippe Van Lerberghe, Boisement des terres agricoles: guide technique, 2001)
3. (Figuré) Stabilité, fixité, permanence.
   • Les choses du monde n’ont point de consistance.
   • Cet établissement commence à prendre de la consistance, acquiert de la consistance.
   • Ce bruit, cette nouvelle, etc., prend, acquiert de la consistance, Ce bruit, cette nouvelle, etc., devient moins vague, commence à se confirmer.
   • C’est un esprit qui n’a point de consistance, c’est un caractère sans consistance, se dit d’une Personne qui n’est pas ferme dans ses résolutions, dans ses opinions, etc., et qui en change aisément.
   • C’est un homme sans consistance dans le monde, ou simplement
   • Sans consistance, Sans crédit, sans considération.
4. (Droit) Il désigne ce en quoi consiste une succession ou un domaine et ses dépendances.
   • La consistance d’une succession.
   • Donner un état de la consistance d’une terre.
5. (Logique) Absence d'énoncé contradictoire d'une théorie.

• inconsistance

• consistant

• France (Toulouse) : écouter « consistance »
• (Région à préciser) : écouter « consistance [Prononciation ?] »

• consistance sur l’encyclopédie Wikipédia

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (consistance), mais l’article a pu être modifié depuis.