envoyer dinguer

Français

(XIX^e siècle) Composé de envoyer et de dinguer.

envoyer dinguer \ɑ̃.vwa.je dɛ̃.ɡe\ (se conjugue → voir la conjugaison de envoyer)

Envoyer promener énergiquement.
- Et naturellement, toujours cette fichue érection involontaire mais complète, en même temps que cette retenue de l’envoyer dinguer vigoureusement. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 1948, 18 juillet 1918)
- Ils étaient dans la cuisine. J’attrape Toucheur par le col et je te l’envoie dinguer vers la porte. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 48.)
- Là-dessus, elle lance tout par terre d’un seul coup et fonce sur la grosse Carmen avec une telle force qu’elle l’envoie dinguer sur le robinet de la fontaine. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 65.)
- J'ai envoyé le gars que je tenais toujours dinguer contre le mur. Il est resté collé contre — (Boris Vian, Les morts ont tous la même peau, 1948, II)

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