fermail

De fermer avec le suffixe -ail.

fermail \feʁ.maj\ masculin

1. (Vieilli) Agrafe, boucle, broche tenant fermé un vêtement, une ceinture ...
2. (Vieilli) Fermoir d’un livre.
   • Maître Huylten agrafa le fermail de sa bible, …. (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842 )

• filmera → voir filmer

Seule une minorité de noms français en -ail ont leur pluriel en -aux au lieu de -ails : → voir aspirail, bail, corail, émail, fermail, gemmail, soupirail, travail, vantail et ventail et vitrail. Le pluriel du mot ail, quant à lui, peut être tout aussi bien ails que aulx.

• Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827

De fermer avec le suffixe -ail. Attesté circa 1080-1105 dans les Gloses de Rachi. Rachi écrivait les mots dans les marges des textes qu’il étudiait. Il est attesté dans une phrase pour la première fois circa 1176 dans Cligès^[1].

fermail \Prononciation ?\ masculin

1. Fermail.
   • As fermaus de lor cols oster — (Roman du comte de Poitier, édition de F. Michel, p. 60)

• fremail
• fremal

• Français : fermail

• ^[1]« fermail », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage