gonguer

Français

Étymologie

(XXIe siècle) Dériver de gong.

Verbe

gonguer \ɡɔ̃.ɡe\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Intransitif) Sonner comme un gong.
    • L’heure H venait de gonguer.  (Michel Keriel, Les serres d’orchidée, 2006)
    • Les jours à papier sont finis… Elle est morte la rumination… les noircissages de balivernes ! Y a qu’à entendre le destin qui gongue là, que c’est le bacchanal qui bascule, que va falloir fuir à tire-d’aile.  (Louis-Ferdinand Céline, Version B de “Féérie pour une autre fois”, Gallimard, Paris, 1993)
  2. (Transitif) Annoncer en sonnant un gong.
    • Mais on a gongué le dîner depuis longtemps.  (Alphonse Daudet, « Ultima », Revue de Paris, 15 août 1896)
  3. (Intransitif) (En particulier) Sonner un gong d’avertissement, sur un véhicule, généralement un tram.
    • À l’adresse des ados notamment, à qui il est demandé d’éteindre leurs MP3 quand ils traversent les rails sous peine de ne pas entendre le tram « gonguer », autrement dit klaxonner.  (« Les élèves apprennent à entendre « gonguer » le tram », 20minutes.fr, 30 septembre 2010)
    • «Le conducteur du tramway a “gongué” pour se signaler. La personne a tourné la tête vers le tram mais a continué à traverser. [...]»  (« Un piéton tué dans un accident de tramway à Angers », Le Parisien, 2 aout 2011)

Quasi-synonymes

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