ouèj

(Verlan) De jouer.

ouèj \wɛʒ\ invariable

1. Jouer.
   • Et Kennedy dans tout ça, bordel ? C'est lui qui donna son feu vert à l'assassinat de Trujillo en 1961, qui demanda à la CIA de livrer des armes sur l'Île. Mal ouèj, cap'taine. Car ce que les services de renseignements de Kennedy omirent de lui préciser, c'était […] que le premier qui tuerait Trujillo verrait sa famille frappée d'un fukú tellement redoutable qu'il ferait passer celui qui s'était s'était abattu sur l'Amiral pour de la jojotte. — (Junot Díaz, La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao, traduit de l'anglais (États-Unis) par Laurence Viallet, éd. Plon, 2008, chap. 1)
   • Alors blanc bec t’aimes le basket
     Ben on va ouèj à ma façon;
     J’vais juste un peu changer le règles :
     On est les joueurs, toi t’es l’ballon. — (R.wan, « Lâche l'affaire », dans l'album Radio Cortex, 2006)

• ouej

• France (Lyon) : écouter « ouèj [Prononciation ?] »

• joue