travers
Français
Étymologie
- (Date à préciser) Du latin traversus, lui-même de transversus.
Nom commun
Invariable |
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travers \tʁa.vɛʁ\ |
travers \tʁa.vɛʁ\ masculin
- Étendue d’un corps considéré dans sa largeur.
- Il s’en faut d’un travers de doigt que ces planches ne se joignent.
- (Marine)
- (Boucherie) Bord des dernières côtes.
- Ce travers de porc était délicieux.
- (Figuré) Bizarrerie, irrégularité d’esprit et d’humeur, disposition fâcheuse, défaut de caractère.
- Le plus curieux, c’est qu’ils sont presque tous affligés d’un travers, d’un vice, d’un maboulisme périlleux, d’une tare, ou qu’ils ont des histoires intimes, des saletés familiales, tous, les plus respectés, les plus grands, les plus insoupçonnés. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 186)
- (Histoire) (Droit d’Ancien Régime) Péage sur les routes, les ponts, etc.
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
Prononciation
- \tʁa.vɛʁ\
- France (Paris) : écouter « à travers [a tʁa.vɛːʁ] »
- Québec (Informel) : [tʀa.vaɛ̯ʀ]
- France (Paris) : écouter « à travers [a tʁa.vɛːʁ] »
- France (Muntzenheim) : écouter « travers »
- France (Toulouse) : écouter « travers »
Voir aussi
- travers sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- « L’agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur. » - Rouen, 1787
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (travers), mais l’article a pu être modifié depuis.
Ancien français
Variantes
- traver
Références
- Petit Dictionnaire de l’ancien français de Hilaire Van Daele, Garnier, 1940 → consulter cet ouvrage
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