Ahmed Hassan al-Bakr

Ahmed Hassan al-Bakr (ou Hassan Ahmed al-Bakr), né le à Tikrit et mort le à Bagdad, fut président de la République d'Irak de 1968 à 1979.

Ahmed Hassan al-Bakr
أحمد حسن البكر

Ahmed Hassan al-Bakr, avant 1974.
Fonctions
Président de la République d'Irak

(10 ans, 11 mois et 29 jours)
Vice-président Saddam Hussein
(1968-1979)
Hardan al-Tikriti
(1970-1970)
Salih Mahdi Ammash
(1970-1971)
Taha Muhie-eldin Marouf
(1974-1979)
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Abdel Rahman Aref
Successeur Saddam Hussein
Président du Conseil de commandement révolutionnaire

(10 ans, 11 mois et 29 jours)
Vice-président Saddam Hussein
Prédécesseur Poste créé
Successeur Saddam Hussein
Premier ministre irakien

(9 mois et 10 jours)
Président Abdel Salam Aref
Prédécesseur Abdel Karim Kassem
Successeur Tahir Yahya

(10 ans, 11 mois et 15 jours)
Président Lui-même
Prédécesseur Abd ar-Razzaq an-Naif
Successeur Saddam Hussein
Ministre irakien de la Défense

(2 ans, 11 mois et 4 jours)
Président Lui-même
Premier ministre Lui-même
Prédécesseur Abdullah al-Khadduri (intérim)
Hammad Shihab
Successeur Adnan Khairallah
Vice-président de la République d'Irak

(1 mois et 17 jours)
Président Abdel Salam Aref
Prédécesseur Poste créé
Successeur Poste supprimé
Secrétaire régional du Parti Baas irakien

(2 mois et 24 jours)
Prédécesseur Hamdi Abd al-Majid
Successeur Saddam Hussein

(12 ans et 9 mois)
Prédécesseur Saddam Hussein
Successeur Saddam Hussein
Biographie
Nom de naissance Ahmed Hassan al-Bakr
Date de naissance
Lieu de naissance Tikrit (Empire ottoman)
Date de décès
Lieu de décès Bagdad (République d'Irak)
Nationalité irakienne
Parti politique Parti Baas arabe socialiste
(années 1940-1966)
Parti Baas irakien
(1966-1982)
Entourage Saddam Hussein (cousin)
Religion Islam sunnite

Premiers ministres d'Irak
Présidents de la République d'Irak

Biographie

Militaire et membre du parti Baas, il aida le général Kassem à prendre le pouvoir en 1958, en renversant le Royaume d'Irak. Mais, victime comme bien d'autres membres de son parti de la répression qui s'accentua en 1959, il dut quitter l'armée et vivre dans la clandestinité, jusqu'au renversement de Kassem (février 1963). Il devint alors Premier ministre du maréchal Aref, puis président de la République en juillet 1968 à la suite d'un coup d'État.

En politique étrangère, il s'opposa immédiatement aux États-Unis, en particulier en exécutant ceux qu'il accusait d'être des agents de l'impérialisme américano-sioniste. Il se rapprocha en revanche de la France et de l'URSS. En politique intérieure il accorda une large autonomie aux Kurdes (1969), mais refusa de faire du Kurdistan un État indépendant. Il libéra de nombreux prisonniers politiques, reconnut officiellement le Parti communiste irakien (1972) et nationalisa l'IPC (Iraq Petroleum Company). Il favorise également les droits des femmes[1].

Al-Bakr fut rapidement confronté à la montée en puissance de son vice-président Saddam Hussein, qui prit progressivement le contrôle de tous les leviers de commande de l'État. Il démissionna en 1979, officiellement pour raisons de santé, et fut remplacé à la tête de l'Irak par Saddam Hussein. Il meurt trois ans plus tard.

Références

  1. (en-US) « Was Life for Iraqi Women Better Under Saddam? », Muftah, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

  • Portail de la politique
  • Portail de l’Irak
  • Portail du XXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.