Dictionnaires Le Robert

Dictionnaires Le Robert est le nom d'une maison d'édition française, créée en 1951 par Paul Robert sous le nom de Société du nouveau Littré (SNL), et spécialisée dans la publication de dictionnaires de la langue française.

Pour les articles homonymes, voir Robert.

Repères historiques
Création 1951 (il y a 71 ans)
Dates clés [1]
Fondée par Paul Robert
Fiche d’identité
Forme juridique société par actions simplifiée
Statut éditeur élément d'un groupe d'édition
Siège social Paris (France)
Dirigée par Catherine Lucet
Spécialités Dictionnaires
Titres phares Le Petit Robert
Langues de publication français
Société mère Editis (Vivendi)
Site web lerobert.com
dictionnaire.lerobert.com
Environnement sectoriel
Principaux concurrents Éditions Larousse, Hachette Éducation

La marque est exploitée par la société Sejer[2], elle-même propriété d'Editis.

Historique

En 1967, lors de la sortie de la première édition du dictionnaire Le Petit Robert, Le Nouvel Observateur écrit : « Enfin un dictionnaire de gauche ! »[3]

Alain Rey, ancien rédacteur en chef des Dictionnaires Le Robert.

L'édition 2007, soulignant le 40e anniversaire du dictionnaire, est une version refondue de l'ouvrage[4]. Elle comprend 60 000 entrées et 300 000 sens.

Dans l'équipe éditoriale figuraient notamment, jusqu'à leur décès, les lexicographes Alain Rey, rédacteur en chef des publications, et Josette Rey-Debove.

« L'idéologie de l'élite, des couches supérieures, ignore superbement ou juge sévèrement […] tout autre usage que le sien. Au contraire le Petit Robert est ouvert à la diversité, à la communication plurielle ; il veut combattre le pessimisme intéressé et passéiste des purismes agressifs comme l'indifférence molle des laxismes. Le français le mérite. »

 Alain Rey, postface du Petit Robert 2007, p. XXV

Principales publications

  • Le Petit Robert
    • 300 000 mots et sens
    • 150 000 synonymes et contraires
    • 300 000 étymologies
    • 300 000 citations
  • Dictionnaire historique de la langue française
    • plus de 60 000 mots et leur histoire[5]
  • Le Grand Robert
    • 500 000 mots, 350 000 sens
    • 25 000 expressions, locutions et proverbes
    • un million de liens hypertexte
    • 325 000 citations et 2 000 notices biographiques des auteurs cités
  • Le Petit Robert des noms propres
    • 40 000 noms propres
  • Le Grand Robert & Collins
    • 425 000 mots et expressions, plus d'un million de traductions, 45 000 mots composés
    • 100 000 mots prononcés : 85 000 en anglais et 15 000 en français
    • Dictionnaire de synonymes dans chaque langue
  • Le Robert junior[6]
    • 20 000 mots, 40 000 sens
    • 28 000 exemples d'emploi
    • 450 notices de noms propres
    • 10 000 mots illustrés
    • 7 000 mots difficiles prononcés
    • 600 sons et bruitages, instructifs et amusants
    • Les conjugaisons : tous les modes et temps

Autres

  • Dictionnaire universel de la peinture
    • Édité en 1975 sous la direction de Robert Maillard
    • 6 volumes d'environ 500 pages chacun

Versions numériques

Le Grand Robert, Le Petit Robert et Le Grand Robert & Collins (dictionnaire bilingue français-anglais) sont les principaux titres disponibles en version numérique. Autrefois commercialisés sur CD-ROM, ils sont désormais proposés en logiciels PC/Mac en téléchargement ou bien en abonnement sur Internet, pour le grand public et les professionnels (entreprises, institutions, collectivités…). Le Petit Robert existe également en application mobile sous iOS pour iPhone/iPad, ainsi que le dictionnaire Le Robert illustré, sous le nom Le Robert mobile.

Les dictionnaires scolaires (Le Robert Collège, Le Robert Junior) sont également proposés sur abonnement dans l'Éducation.

Depuis 2014, Le Robert commercialise également un correcteur d'orthographe pour PC/Mac, sous le nom Le Robert Correcteur, développé en partenariat avec la société Diagonal.

Un dictionnaire en ligne gratuit est proposé, le Dico en ligne Le Robert[7]. En 2021, l'intégration dans cette édition du pronom iel, un néopronom inclusif « rare »« pour évoquer une personne quel que soit son genre » , suscite en France[8] une polémique portée par des groupes conservateurs sur la « culture woke »[9],[10]. Le pluriel iels et la forme alternative ielle (au pluriel ielles) sont aussi mentionnés[11],[12].

Notes et références

  1. Immatriculation de la société actuelle.
  2. « SEJER (PARIS 13) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 393291042 », sur societe.com (consulté le ).
  3. « Enjeux de mots », portrait d'Alain Rey dans Libération, .
  4. « Les nouveaux mots pour le dire », Le Devoir,
  5. Alain Rey (sous la dir.), Dictionnaire historique de la langue française, 3 vol. (2016) 2019, éd. Le Robert (ISBN 2321014091).
  6. Contenu adapté à l'ensemble des classes de cours élémentaire, jusqu'à 12 ans.
  7. « Dico en ligne Le Robert », sur dictionnaire.lerobert.com (consulté le ).
  8. Alice Develey, Maguelonne de Gestas et Marie-Liévine Michalik, « Le «pronom iel», nouveau combat des militants de l’écriture inclusive », sur lefigaro.fr, .
  9. « Inclusion. « Iel », trois lettres dans le dictionnaire et une polémique entretenue à dessein », sur L'Humanité, (consulté le )
  10. « Eiel est un con.ne ? L'obsession gramscienne des nouveaux conservateurs », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  11. « iel », Définitions, sur dictionnaire.lerobert.com, (consulté le ).
  12. Alice Kachaner, « Ni féminin, ni masculin, le pronom "iel" est entré au dictionnaire Le Robert », sur www.franceinter.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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