Nexter

Nexter S.A. est un groupe industriel français de l'armement dont le siège social est situé à Versailles, sur le plateau de Satory. Issu en 2006 de la filialisation de GIAT Industries, lui-même héritier des arsenaux terrestres de l'Etat, le groupe fabrique du matériel militaire pour le combat terrestre, aéroterrestre, aéronaval et naval. À sa création, Nexter intègre les filiales Systems, Munitions, Electronics et Mechanics, Optsys, NBCsys et Euro-Shelters.

« GIAT » redirige ici. GIAT, ancien nom de Nexter, ne doit pas être confondu avec la commune de Giat.

Nexter

Logo de Nexter

Création 1973, création du Groupement Industriel des Armements Terrestres (GIAT)
Dates clés , GIAT industries devient Nexter
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]
Siège social Versailles (Yvelines)
 France
Direction Frank Haun
Directeurs Luc Vigneron (-)[2], Philippe Burtin ( - )[3], Stéphane Mayer (d) ( - ) et Nicolas Chamussy (d) (depuis le )[4]
Actionnaires KNDS (100 %)
Activité Armement terrestre
Produits VBCI, CAESAR, EBRC, VBMR
Société mère KNDS
Filiales Nexter Systems, Nexter Munitions, Nexter Mechanics, Nexter Robotics, NBCSys, OPTSys.
Effectif 4 000 (2020)
SIREN 379706344[1]
Site web Nexter-group.fr

Chiffre d'affaires 962 million d'euros (2018)[5]
+7 % (vs 2017)
Résultat net 118 millions d'euros (2018)[5]

Depuis fin 2015, à la suite du succès du « projet KANT », Nexter fait partie du groupe franco-allemand KNDS.

Histoire

Origines

L'histoire ancienne de l'entreprise est liée à celle de l'armement en France. Elle remonte à la création, au XVIIe siècle, des manufactures d'armes de Charleville (1675)[6] devenues manufactures royales sous Louis XIV en 1688[7], puis de Maubeuge (1701)[8], Saint-Étienne (1765)[9], Tulle (1777)[10], l'arsenal révolutionnaire de Toulouse (1792)[11], la manufacture d'armes de Rennes (1793)[12], Châtellerault (1819)[13], Bourges (1860)[14], l'atelier de construction de Puteaux (1866)[15], Tarbes (1870)[16] et plus tard de Roanne (1917)[17], Salbris (1933)[18] et Issy-les-Moulineaux (1936)[19].

Regroupements des arsenaux militaires

En 1935, les arsenaux sont regroupés, sous l'autorité du Ministre de la Guerre, au sein de la direction des études et fabrications d'armement (DEFA)[20].

En 1965, la DEFA devient la Direction technique des armements terrestres (DTAT), incluse dans la Délégation ministérielle pour l'Armement (DMA)[21].

GIAT

Logo historique du groupe GIAT.

En 1971, le GIAT, « Groupement industriel des armements terrestres », est fondé par la fusion des diverses industries d'armement du Ministère de la Défense[22].

Le , le GIAT devient GIAT Industries SA[22], passant ainsi du statut de société étatique à régie directe à celui de société nationale anonyme[23]. La même année, le groupe fait l'acquisition en France[24] de Manurhin Défense, spécialisée dans les munitions de moyen calibre[25], et Luchaire Défense, spécialisée dans les munitions d'artillerie, les grenades à fusil et les têtes anti-chars[25]. L'année suivante de FN Herstal en Belgique[26] puis en 1992 de Mécanique Creusot-Loire, spécialisée dans les blindés légers[27], et Cime Bocuze, spécialisée dans les munitions et flèches d'obus antichar[28].

La société se rapproche de BAE Systems au début des années 1990[29] pour développer une arme capable de tirer un nouveau type de projectile, la munition télescopée. Une société commune est créée dans ce but le , « Cased Telescoped Armament International ».

La fin de la Guerre Froide marque pour l'industrie de l'armement un coup de frein majeur[30],[31], et l'entreprise connaît jusqu'au début des années 2000 une série de restructurations afin d'adapter sa charge industrielle, ramenant à travers la fermeture de plusieurs sites (dont ceux du Mans, Salbris et Rennes) ses effectifs à 6 200 salariés en 2002 contre 18 000 au début des années 1980[32].

Nexter

En 2003, le projet de filialisation du groupe d'armement terrestre est initié, destiné à améliorer la performance de l'entreprise et à la préparer à la consolidation à venir du secteur en Europe[33].

En 2005, le groupe GIAT Industries enregistre son premier bénéfice[34]. L'année suivante, le conseil d'administration change le nom de l'entreprise en Nexter[35].

Jusqu'en 2006, la moitié du chiffre d'affaires de l'entreprise relève des ventes du char Leclerc, considéré alors comme son produit-phare et vendu notamment à 406 exemplaires à l'armée française[36].

Nexter se tourne ensuite vers la production d'engins plus versatiles[36], tout en continuant d'assurer la maintenance du parc français de chars Leclerc. L'entreprise se positionne alors comme un systémier de défense terrestre, en rebâtissant son modèle économique à travers trois produits : le véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI), le système d'artillerie Caesar ainsi que l'Aravis, un véhicule 4 × 4 renforcé contre les engins explosifs improvisés[37].

Fin 2013, GIAT Industries rachète 100 % des titres du Groupe SNPE[38] et met la main sur l'entreprise Eurenco pour consolider le secteur des explosifs militaires[39].

En , le groupe finalise l'acquisition de deux sociétés munitionnaires[40], ce qui lui permet de compléter l'offre de sa filiale Nexter Munitions :

  • Mecar, située à Nivelles en Belgique, spécialisée dans les munitions de char;
  • Simmel Difesa, située à Colleferro en Italie, et spécialisée dans les munitions navales.

Projet KANT

En , un processus de fusion est engagé entre l'armurier allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter[41],[42], après plusieurs années de rumeurs sur le sujet[43]. Le projet de rapprochement, dénommé « KANT », en discussion depuis avant son officialisation l'été 2014, est né de la nécessité de mieux harmoniser les blindés des différents pays de l'Union européenne, dont les caractéristiques différentes compliquent les interventions communes[44],[45]. Le , le processus de fusion entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) est officiellement signé à Paris, pour créer un nouvel ensemble de 6 000 employés et 1,7 milliard d'euros, contrôlé à 50 % par l'État français et à 50 % par la famille Bode-Wegmann[46],[47].

Le la fusion entre Nexter et KMW est finalisée, la nouvelle société commune, baptisée Honosthor, est située aux Pays-Bas. À l'occasion du salon Eurosatory 2016, le nom final du nouveau groupe commun est dévoilé, KNDS pour Krauss-Maffei Nexter Defense Systems, symbolisant ainsi le rapprochement des deux fabricants de blindés[48].

Déploiement international

À la suite du rapprochement avec KMW, Nexter enregistre en 2016 une prise de commandes s'élevant à 1,63 milliard d'euros, dont 58 % à l'exportation[49].

En 2017, Nexter réalise près de 950 millions d'euros de commandes à l'exportation, commercialisant notamment 18 systèmes d'artillere Caesar à l'Indonésie et 15 exemplaires au Danemark[49].

En 2020, la République tchèque choisit le groupe français d'armement pour la fourniture de 52 canons Caesar pour une valeur de 224 millions d'euros, après avoir fait l'acquisition en 2019 de 62 véhicules blindés Titus[50].

Programme Scorpion

Dans le cadre du programme Scorpion de modernisation de l’armement terrestre[51], Nexter doit livrer en 2022 les premiers véhicules blindés Serval, véhicules 4x4 affichant une masse de 15 tonnes[52]. La commande finale porte jusqu'à 1 000 véhicules à horizon 2030, dont 500 livrés d'ici 2025[53].

Organisation

Nexter Systems - L'entrée du site de Roanne.

En 2021, le groupe Nexter emploie 4 000 salariés sur 12 implantations à travers l'Europe[54]. Les effectifs sont répartis entre :

  • Nexter Systems ;
  • Nexter Munitions ;
  • Nexter Mechanics ;
  • Nexter Electronics.

Le groupe est présent sur les sites français de Roanne[55], Versailles/Satory[56], Tulle[57], Bourges[58], La Chapelle-Saint-Ursin[59], Saint-Chamond[60], Saint-Étienne[61], Rennes[62], Tarbes[63] et Toulouse[64].

À l'international, le groupe est également implanté en Belgique (Petit-Rœulx-lez-Nivelles)[65] et en Italie (Colleferro et Anagni)[66].

Présidents-directeurs généraux

Présidents-directeurs généraux de GIAT :

  • Pierre Chiquet : 1989 - 1995
  • Jacques Loppion : 1995 -
  • Luc Vigneron : - 2006 (puis Nexter)
Présidents-directeurs généraux de Nexter
IdentitéPériode
DébutFin
Luc Vigneron[2]
Philippe Burtin[3]
Stéphane Mayer (d)
Nicolas Chamussy (d)[4]

Produits

Le groupe Nexter fabrique ou a fabriqué diverses armes et équipements pour les armées françaises et étrangères[67]. L'étendue des productions successives de GIAT Industries puis Nexter va de l'armement individuel aux chars d'assaut, en passant par les véhicules de transport de troupes, l'artillerie, les engins du génie et les équipements électroniques et optroniques. Le groupe est organisé en trois pôles : le pôle systèmes, le pôle équipements et le pôle munitions.

Véhicules de transport de troupes
Un exemplaire du VBCI.
Nexter Titus.

L'entreprise conçoit et produit des véhicules tout-terrain protégés pour les armées françaises et étrangères :

  • l'AMX-10 P et ses dérivés
  • le VBCI (Les 630 véhicules neufs pour l'armée de terre sont tous livrés, il s'agit aujourd'hui du passage à 32 tonnes d'une partie des véhicules et à la transformation de tous les engins afin de les amener au même niveau de configuration).
  • l'Aravis, véhicule présenté au salon Eurosatory 2008
  • le Titus, un véhicule 6 × 6 présenté en 2013[68].
  • le futur véhicule des forces armées françaises : le VBMR Griffon
Chars de combat et véhicules de cavalerie
Le char Leclerc lors de la célébration du 14 Juillet en 2014.
Systèmes d'artillerie
  • l'artillerie de campagne de 155 mm : le canon tracté 155 TRF1, l'automoteur chenillé AMX AuF1 / GCT, l'automouvant sur châssis de camion Caesar en version 6x6 et 8x8
  • le canon CN120-26 de 120 mm pour char d'assaut
  • le canon léger 105 LG1
Systèmes de moyen calibre

Les activités de Nexter comprennent également la production d'affûts et de tourelleaux moyen calibre pour des porteurs terrestres, marins ou aériens :

Soutien, génie
Armement individuel

Ces armes équipent ou ont équipé les groupes de combat d'infanterie, leur production est désormais arrêtée :

Robots UGV (Unmanned ground vehicle)
  • Nexter robotics
    Robot Nerva LG[70]

Nexter Training

  • Nexter training
    GVT (Solution de simulation 3D)
Artillerie
Équipements électroniques et optroniques
  • des systèmes d'information terminaux
  • des systèmes de simulation (filiale Nexter Training)
  • des équipements d'optique (filiale OPTSYS)

NBC-Sys

  • des produits de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique)

Nexter Mechanics

  • équipements mécaniques et hydrauliques, systèmes de gonflage automatiques
    Nexter mechanics

Nexter Electronics

  • Cette filiale d'une centaine de personnes, située à Toulouse, conçoit et réalise des équipements électroniques embarqués pour les environnements à fortes contraintes environnementales et sécuritaires : défense, aéronautique ferroviaire.
  • Elle est spécialisée dans les applications suivantes : les calculateurs à forte contrainte temps réel, la gestion et la distribution de l'énergie embarquée, la protection électronique des lignes de puissance (SSPC), les convertisseurs statiques d'énergie (CVS) en DC/DC, AC/DC et DC/AC de quelques watts à plusieurs dizaines de kW.

Euro-Shelter

L'entreprise fabrique des abris mobiles pour l'armée, aussi appelés « shelters »[72]. Sa filiale d'une trentaine de salariés, basée à Rennes, est cédée en 2019 au carrossier français Toutenkamion[73].

Nexter Munitions

Nexter munitions

Nexter Munitions est présent sur trois sites : Bourges (bureaux d'études principaux), La Chapelle-Saint-Ursin (près de Bourges, à l'origine Luchaire SA[74], site principal de fabrication) et Tarbes (étude et fabrication de composants pyrotechniques).

Nexter Munitions fabrique ou a fabriqué divers armes et équipements pour les armées françaises et étrangères, notamment :

  • des munitions conventionnelles (grenades, moyen calibre, munitions de char, munitions d'artillerie)[75],[76].
  • des munitions télescopées d’un calibre de 40 mm[29].
  • des munitions intelligentes (obus BONUS, Spacido).
  • des composants pyrotechniques (têtes de torpilles entre autres).

Simmel Difesa

  • Munitions navales

Mecar

  • Munitions d'artillerie gros calibre

Activité de lobbying

Auprès des institutions de l'Union européenne

Nexter est inscrit depuis 2018 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne, et déclare en 2018 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 50 000 et 100 000 euros[77].

En France

Nexter déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas 25 000 euros sur l'année 2018[78].

Utilisation d'armes produites par Nexter dans la guerre au Yemen

En 2019, la publication par le média Disclose de documents classés « secret défense » révèle que des armes françaises peuvent être utilisées par l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen, parmi lesquelles le canon CAESAR[79],[80],[81].

Notes et références

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Nexter munitions » (voir la liste des auteurs).
  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. « https://www.challenges.fr/entreprise/le-cv-de-luc-vigneron_364422 »
  3. « https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/depart-du-pdg-de-nexter-la-raison-de-ce-coup-de-theatre-534681.html »
  4. « https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/nicolas-chamussy-airbus-prend-les-commandes-de-nexter-systems-879825.html »
  5. , la Tribune, 22 mars 2019
  6. François Bonnefoy, « Louvois et la politique d'armement des troupes », Histoire, économie & société, vol. 15, no 1, , p. 95–103 (DOI 10.3406/hes.1996.1854, lire en ligne, consulté le )
  7. « L’histoire des marques ardennaises 01/10: le Charleville, fusil emblématique de la guerre d’indépendance américaine », sur Journal L'Ardennais abonné, (consulté le )
  8. Jeanine Groniez, La Manufacture d'armes de Maubeuge: plus d'un siècle d'histoire, 1701-1836, Ville de Maubeuge, service culturel, (ISBN 978-2-9571093-0-2, lire en ligne)
  9. Jérôme-Luther Viret, « L'industrie des armes portatives à Saint-Étienne,1777-1810. L'inévitable mécanisation ? »
  10. Almanach de la Manufacture d'armes de Tulle de 1777 à 1977, Giat industries, (lire en ligne)
  11. « Toulouse. Découverte. Cartoucherie : le mystère des caches de munitions », sur ladepeche.fr (consulté le )
  12. « L'arsenal de Rennes de 1793 à nos jours », sur Les Editions de Juillet (consulté le )
  13. « https://www.lanouvellerepublique.fr/chatellerault/il-y-a-200-ans-naissait-la-manu », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  14. « Fonderie de canons dite établissements militaires, actuellement centre de formation et établissement administratif », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  15. « Archives de la Grande Guerre », Service historique de la Défense, , p. 106 (lire en ligne)
  16. Yves Doumergue, « Les grandes industries de Tarbes », L'Information Géographique, vol. 29, no 1, , p. 21–29 (DOI 10.3406/ingeo.1965.5692, lire en ligne, consulté le )
  17. « LOIRE. L'Arsenal, un siècle d'industrie militaire à Roanne et Mably », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  18. « Une terre de missiles », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  19. « Plans de véhicules blindés (1936-1959) - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  20. Patrick Mortal, Les armuriers de l’État: Du Grand Siècle à la globalisation 1665-1989, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2276-2, lire en ligne)
  21. Sénat, Rapport fait au nom de la Commission des Finances, du Contrôle budgétaire et des Comptes économiques de la Nation, sur le projet de loi de programme relative à certains équipements militaires, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence. (lire en ligne)
  22. Jean-Pierre Aubert, Thierry Smagghe, « Quand GIAT industries s'adapte au marché », sur cairn.info,
  23. « En reprenant Manurhin après avoir repris Luchaire GIAT industries contrôlera la production nationale des munitions », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  24. « Le sens de lhistoire », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  25. « N° 0474 - Rapport d'information sur la situation de Giat Industries (M. Yves Fromion) », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  26. « GIAT Industries découvre la croissance externe », sur Les Echos, (consulté le )
  27. « GIAT Industries prend le contrôle de Mécanique Creusot-Loire », sur Les Echos, (consulté le )
  28. « GIAT Industries: une saignée continue pour remède », sur L'Humanité, (consulté le )
  29. Ferrard 2013 : p. 92-93
  30. Alexandra Schwartzbrod, « Les douloureux lendemains de la guerre froideContrairement aux Etats-Unis, la France n'a rien fait depuis 1989 pour adapter et restructurer son industrie d'armement. », sur Libération (consulté le )
  31. « ImpasseGIAT EN QUETE DE STRATÉGIELe groupe public d'armement terrestre entame son sixième plan de restructuration, afin de s'adapter à l'effondrement de sa charge industrielle. Il doit aussi trouver une stratégie pour éviter le démantèlement. », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  32. « Les salariés de GIAT Industries mobilisés contre un plan social », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  33. « Giat Industries change de nom pour tourner la page des restructurations », sur Les Echos, (consulté le )
  34. « Nexter prêt pour une alliance », sur Les Echos, (consulté le )
  35. « Giat Industries. Naissance de Nexter », sur Le Telegramme, (consulté le )
  36. « Nexter passe à l'offensive sans son char Leclerc », sur Challenges, (consulté le )
  37. « Nexter a tourné la page du char Leclerc », sur LEFIGARO, (consulté le )
  38. Caroline Bruneau, « Nexter finalise le rachat de la SNPE », (consulté le )
  39. « Eurenco-Nexter, fusion à double détente », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  40. « Nexter grossit et rachète Mecar et Simmel Difesa », sur FOB - Forces Operations Blog, (consulté le )
  41. Dominique Gallois, « Mariage franco-allemand dans l'armement terrestre », Le Monde, (lire en ligne)
  42. « Pourquoi le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei pourrait réussir » (consulté le )
  43. Michel Cabirol, « Défense : Pourquoi le mariage Nexter avec Krauss Maffei Wegmann est à haut risque », La Tribune, (lire en ligne)
  44. « KMW espère signer l'alliance avec Nexter autour du 14 juillet », sur lesechos.fr (consulté le )
  45. « Le projet KANT ou l’idée d’un Airbus de l’armement terrestre », sur portail-ie.fr (consulté le )
  46. Reuters, « Armement-La fusion Nexter-KMW officialisée mercredi à Paris », Les Echos, (lire en ligne, consulté le )
  47. (en) « German, French tank makers seal armored vehicles tie-up », sur www.reuters.com, Reuters, (consulté le )
  48. « Mariage de raison entre les chars Leclerc et Léopard », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  49. « Pourquoi Nexter est sur une belle dynamique », sur La Tribune, 2018-02-06cet16:28:00+0100 (consulté le )
  50. « Le géant français de la défense Nexter va vendre des canons Caesar à la République tchèque », sur Capital.fr, (consulté le )
  51. « Nexter et Texelis livreront les cent premiers véhicules blindés Serval en 2022 », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
  52. « SCORPION : Le blindé multi-rôles léger Serval effectue ses premiers essais avec succès », sur Zone Militaire, (consulté le )
  53. « Roanne, le poumon industriel de Nexter, monte dans les tours pour livrer son incroyable carnet de commandes », sur La Tribune, 2021-10-01cest06:00:00+0200 (consulté le )
  54. « Qui sommes-nous ? | Nexter », sur www.nexter-group.fr (consulté le )
  55. « Nexter : à Roanne, la renaissance de l'usine historique des blindés français », sur Les Echos, (consulté le )
  56. « Satory-Ouest doit renaître en smart-city dans 10 ans », sur Les Echos, (consulté le )
  57. « Jean-Yves Le Drian annonce que l'entreprise de Tulle Nexter Mechanics participera au programme Lorca », sur France Bleu, (consulté le )
  58. Centre France, « Défense - A La Chapelle-Saint-Ursin, le site de production de munitions de Nexter est resté bien armé face à la crise », sur www.leberry.fr, (consulté le )
  59. « Un bâtiment de l'usine de Nexter Munitions à La Chapelle-Saint-Ursin prend feu », sur France Bleu, (consulté le )
  60. lessor42.fr, « NBC-Sys élargit ses débouchés depuis Saint-Chamond », sur lessor42 (consulté le )
  61. « Atrium, Haulotte, Nexter Systems : 132 millions d'euros d'investissement prévus dans la Loire - Le Journal des Entreprises - Auvergne Rhône-Alpes », sur Le Journal des Entreprises (consulté le )
  62. « Euro-Shelter. « C’est le départ d’une nouvelle aventure » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  63. « Tarbes. Explosion à Nexter munitions », sur ladepeche.fr (consulté le )
  64. « Nexter Electronics s'ouvre au marché civil », sur La Tribune, 2010-09-10cest16:22:41+0200 (consulté le )
  65. « Visite au cœur de l’ABG : MECAR », sur FOB - Forces Operations Blog, (consulté le )
  66. « Que faire d'une munition périmée ? », sur FOB - Forces Operations Blog, (consulté le )
  67. Romain Mielcarek, Marchands d'armes, Tallandier, p.18
  68. Laurent Lagneau, « Titus, le nouveau véhicule blindé bon marché de Nexter »,
  69. Laurent Lagneau, Nexter a dévoilé son démonstrateur de la tourelle T-40 CTAS qui équipera son EBRC dans Zone Militaire www.opex360.com, le 12 juin 2013.
  70. Le robot de Nexter Robotics dans Le Parisien du 30 mai 2013.
  71. « CTA International », sur www.cta-international.com
  72. « Euro-Shelter. « C’est le départ d’une nouvelle aventure » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  73. « Le carrossier Toutenkamion rachète Euro-Shelter pour se diversifier », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  74. Jean-Christophe Savattier, « Giat Industries renforce Luchaire », sur http://www.usinenouvelle.com/, (consulté le ).
  75. « © Nexter 2014 »
  76. Munitions sur le site de GIAT industries.
  77. « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )
  78. « Fiche Nexter Systems », sur le site de la HATVP (consulté le )
  79. « La France et le Yémen: cartographie d’un mensonge d’Etat », sur https://www.mediapart.fr/journal/international/150419/la-france-et-le-yemen-cartographie-d-un-mensonge-d-etat, mediapart,
  80. Pierre Alonso, « Armes françaises au Yémen : le document missile », sur Libération.fr, Libération, (consulté le )
  81. Le Point magazine, « Armes françaises au Yémen: questions autour d'un cargo saoudien attendu en France », sur Le Point, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

  • Portail des entreprises
  • Portail de l’Armée française
  • Portail des chars de combat
  • Portail de Versailles
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.