Hamites

Les termes Hamites, Hamitiques, Chamites, Chamitiques, Khamites et Khamitiques (amazighe : ⵉⵃⴰⵎⵉⵟⵏ, amharique : ሃማውያን, arabe : حاميون), du nom biblique de Ham sont des termes de linguistique et d'ethnologie qui désignent les populations originaires d'Afrique du Nord (Berbères et Coptes) et de la Corne de l'Afrique, parlant des langues hamitiques autres que les langues sémitiques.

Ne doit pas être confondu avec le genre d'ammonites Hamites.

Carte ethnographique allemande de 1932 montrant les Hamites comme un des trois sous-groupes de la « race caucasienne  » avec les « Sémites » et les « Aryens » (Indo-Européens) (Meyers Blitz-Lexikon).
Distribution des branches de la famille chamito-sémitiques au ve siècle avant J.-C. Les Sémites peuplent le Proche-Orient et la péninsule arabique alors que les Hamites (peuples chamito-sémitiques non-sémitiques) peuplent l'Afrique du Nord et la Corne de l'Afrique.
Le Tableau des Nations. Généalogie des fils de Noé et leur dispersion géographique après le déluge. RECLUS, Élisée. Palestine In : L’Homme et la Terre. Livre 2 : Histoire ancienne

L' « hypothèse hamitique » suggérait que la race hamite était supérieure aux populations noires d'Afrique subsaharienne [réf. nécessaire]. Cette théorie affirmait, sous la plume de Charles Gabriel Seligman, que toutes les avancées significatives dans l'histoire de l'Afrique étaient l'œuvre de Hamites qui avaient émigré en Afrique centrale en tant que bergers, amenant avec eux les innovations techniques et civilisatrices qu'ils avaient développées. Les modèles théoriques des langues hamitiques et de la race hamitique furent considérés comme valides et liés jusqu'au début du XXe siècle. Ces thèses furent particulièrement contestées à partir de la seconde moitié du XXe siècle.

« Race hamitique »

Origine du terme

Le terme provient du nom biblique des Hamites, qui seraient, selon la Table des peuples de l'Ancien Testament, les descendants de Cham, fils de Noé.

Le mot a connu diverses graphies. Les traducteurs français des œuvres originales écrites en anglais ou en allemand écrivent, suivant leur inspiration, Kamite, Hamite ou Chamite. Denise Paulme écrit « kamite », cependant que Henri Labouret utilise « hamite »[1],[2]. André Leroi-Gourhan et Jean Poirier font une distinction entre les « Chamites » qui, partant de l'Égypte se seraient avancés en Afrique orientale et les « Hamites » dont ils font des proto-berbères qui, après avoir suivi le littoral nord-africain, auraient occupé le Maghreb tout entier[3]. Cette distinction correspond à la différenciation habituelle entre « Hamites orientaux » (Égyptiens, Bedjas, Gallas, Somalis, etc.) et « Hamites septentrionaux » (Berbères, Peuls) effectuée par la plupart des auteurs[4].

L'hypothèse hamitique

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, à partir des années 1880 la présentation d'une « race hamitique » regroupant les Berbères, les Égyptiens, les Abyssins, les peuples de la Corne de l'Afrique et certains groupes d'Afrique Orientale (Massaï, Tutsi-Hima) se répandit, pour résoudre les contradictions entre tradition biblique, faits observés attestant l'existence de civilisations sophistiquées (Babylone, Sumer, Égypte pharaonique, Éthiopie...) et divers dégradés intermédiaires vis-à-vis des modes de vies perçus comme plus primitifs en Afrique. Les peuples hamites (chamites) sont alors perçus comme capables d'édifier des civilisations plus évoluées, sorte de races plus ou moins intermédiaires, vestiges d'une « coulée blanche » (Gobineau) en Afrique dont les Berbères ou encore les Peuls et les Somalis seraient les vestiges, et se distinguant du reste de la population « négroïde ».

Fondamentalement, l'hypothèse hamitique affirme que toute chose de valeur trouvée en Afrique y fut apportée par les Hamites, supposés être une des trois branche de la « race caucasienne » avec les « Sémites » et les « Aryens ».

Ainsi selon Charles Gabriel Seligman en 1935, « Les civilisations nord africaines sont des civilisations kamitiques. L'histoire de ce continent est l'histoire de ces peuples. Les Kamites envahisseurs étaient des Caucasiens pasteurs - arrivant vague après vague - mieux armés et à l'esprit plus dégagé que les nègres »[5]. Seligman envisage les Hamites/Kamites et les Sémites comme deux grandes branches d'une même famille originaire du Proche-Orient. Sortes d'Aryens d'Afrique du Nord (Aryens d'Orient ), apportant avec eux l'agriculture, le bétail, la métallurgie et la royauté, ils auraient conquis et civilisé les nègres » d'Afrique de l'Ouest, ayant eux-mêmes à leur tour refoulé les peuples « pygmoïdes » et « forestiers »[6].

Selon les historiens Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, « durant au moins un siècle, celui de la mainmise coloniale, l’hypothèse hamitique […] a été une clé de voute de l’africanisme. L’explication de tout trait culturel par l’intervention de conquérants ou d’immigrants qualifiés de « Hamites » par opposition aux « Nègres en tant que tels », est devenue un schéma récurrent et omniprésent »[7]. Cette conception parcourt le XXe siècle, en dépit des travaux scientifiques qui la déconstruisent à partir des années 1960. Elle est en particulier reprise dans la région des Grands Lacs, où elle est un moteur idéologique du génocide de 1994 au Rwanda.

Classification

Les Hamites étaient considérés comme un sous-groupe de la « race caucasienne ». Ainsi le Meyers Konversations-Lexikon divisait la « race caucasienne » en trois sous-groupes : « Hamites  », « Sémites  » et « Aryens » (peuples de langue indo-européenne)[8]. Selon Aleš Hrdlička, les Hamites étaient un des cinq sous-groupes de la « race caucasienne » avec les « Sémites », les « Nordiques », les « Alpins » et les « Mediterranéens »[9].

Anthropologie physique

Sur le plan anthropologique (l'étude des os et des caractères anatomiques), le terme « hamite » désigne un type humain rattaché au groupe proto-europoïde ou méditerranéen[10].

Pour Ashley Montagu « On rencontre à la fois parmi les Hamites du Nord et les Hamites de l'Est quelques-uns des plus beaux types de l'humanité »[11].

Linguistique

Carte représentant la distribution actuelle des langues chamito-sémitiques. Les langues sémitiques sont représentées en orange, le domaine des « langues hamitiques » est représenté en rouge-orangé, azur, cyan et chartreuse.

Le terme était autrefois utilisé pour regrouper les langues afro-asiatiques non sémitiques (ces dernières étant alors décrites comme « hamito-sémitiques »). Mais en n'incluant pas les langues sémitiques, cette catégorie ne constitue pas un groupe phylétique conforme à la classification linguistique. Cette appellation est donc à présent désuète sous cette acception, mais elle a été intégrée à la famille des langues chamito-sémitiques synonyme de « langues afro-asiatiques », famille dont les langues sémitiques constituent l'une des branches.

Le terme « hamite » aujourd'hui

Le terme « hamite » est moins employé de nos jours. Son histoire idéologique mouvementée, et aujourd'hui très controversée, fait qu'il a été progressivement délaissé et remplacé par de nouveaux termes. On lui substitue souvent le terme « afrasien », considéré comme moins connoté, renvoyant aux « afro-asiatiques ». Néanmoins la bipartition « conquérants hamites »/« nègres bantous » imprègne encore bien des schémas géopolitiques africains. Le terme a pu devenir un bloc discursif, servant d'argumentaire pour des idéologies ethniques insistant sur le clivage « naturel » entre « peuples envahisseurs » et « autochtones », qui se déclinent à l'infini dans la région des grands lacs. Ce fut le cas dans la propagande du génocide contre les Tutsi, qui furent perçus à tort comme des colonisateurs hamites par les Hutu au Rwanda en 1994[12]. Récemment, Jean-Joseph Boillot et Rahmane Idrissa, dans leur ouvrage publié sur l'Afrique en 2015, utilisent les termes Chamites (Egyptiens, habitants de la Vallée du Nil) et Hamites (Berbères), aux côtés des Sémites (Arabes), pour classifier les populations blanches de l'Afrique du Nord en trois groupes[13].

Anthropologie

L'analyse craniométrique des fossiles d'égyptiens prédynastiques de la période Nagada a montré qu'ils étaient étroitement apparentés à d'autres populations afro-asiatiques de la Corne de l'Afrique et du Maghreb. L'analyse des fossiles d'Egyptiens de Haute-Égypte de la période prédynastique montre qu'ils sont plus apparentés aux actuels Somaliens qu'aux échantillons d'Egyptiens de Basse-Égypte des dernières dynasties[14]. Cependant, les fossiles de Nagada et ces squelettes anciens et récents sont phénotypiquement distincts des fossiles appartenant aux populations modernes parlant des langues du Niger-Congo vivant en Afrique tropicale, ainsi que des squelettes mésolithiques trouvés à Wadi Halfa dans la vallée du Nil[15]. D'après ces mêmes études, les populations actuelles de la Corne de l'Afrique sont plus étroitement apparentées sur le plan crânio-facial à un échantillon incluant des éléments d'Asie du Sud, du Moyen-Orient et du nord-ouest de l'Europe qu'elles ne le sont de n'importe quel groupe d'Afrique subsaharienne hors Corne de l'Afrique[16].

Génétique

De nouvelles techniques de génétique des populations permettent aujourd'hui de dessiner des cartes des groupes humains, et de tenter de mieux comprendre leurs circulations passées et leurs métissages (flux géniques) à travers les cent mille années d'histoire de l'homme moderne. De plus, ces recherches ont montré qu'il existe une correspondance étroite entre les groupes linguistiques et les groupes génétiques. Les données génétiques, paléontologiques, historiques et linguistiques permettent aujourd'hui de reconstruire peu à peu les multiples aspects de la diversité humaine[17].

Les études génétiques montrent que les populations chamito-sémitiques d'Afrique coïncide avec la répartition de l'haplogroupe E1b1b (marqueur M215), à l'exception notable des populations parlant le tchadique. L'expansion de certaines lignées aujourd'hui très répandues de E1b1b semble étroitement liée à la diffusion des langues chamito-sémitiques. Sur cette base, Christopher Ehret et Shomarka Keita ont émis l'hypothèse que la diffusion principale de E1b1b est liée à la diffusion des langues afro-asiatiques, selon eux depuis la Corne de l'Afrique[18]. Une autre étude de 2014, également limitée à l'analyse des populations actuelles, a analysé plusieurs marqueurs bi-alléliques ainsi que le contexte culturel de 49 populations. Elle suggère que le groupe proto-afro-asiatique, porteur de la mutation E-P2, pourrait être apparu en Afrique de l'Est et avoir donné naissance non seulement aux locuteurs actuels des langues afro-asiatiques, mais aussi à diverses populations pastorales nigéro-congolaises, telles que les Peuls qui auraient perdu leur langue d'origine en se mélangeant à des populations sahéliennes[19].

Selon une étude de Hodgson et al 2014 portant sur l'ADN autosomal de nombreuses populations actuelles d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe, les langues afro-asiatiques ont probablement été diffusées à travers l'Afrique et le Proche-Orient par une population ancestrale porteuse d'une composante génétique théorique nouvellement identifiée, que les chercheurs ont nommé « Ethio - Somali ». Ce composant « Ethio - Somali » se retrouve aujourd'hui principalement parmi les populations de langues couchitiques et éthiosémitiques de la Corne de l'Afrique. Ce composant est proche du composant génétique non-africain que l'on retrouve chez les Maghrébins, et que l'on pense avoir divergé de toutes les autres ascendances non africaines il y a au moins 23 000 ans. Sur cette base, les chercheurs suggèrent que les populations «Maghrebi » et « Ethio - Somali » proviennent d'une migration préhistorique commune sans doute originaire du Proche-Orient, durant la période pré-agricole, en Afrique du nord-est via la péninsule du Sinaï. Cette population s'est alors divisée en deux branches, avec un groupe qui s'est dirigé vers l'ouest, vers le Maghreb (Maghrebi) et l'autre vers le sud dans la Corne de l'Afrique (Ethio-somali)[20].

Depuis le début des années 2010, les techniques d'extraction de l'ADN ancien (plusieurs milliers voire dizaines de milliers d'années) permettent de mieux comprendre l'histoire des peuplements humains.

Une étude publiée en 2015 par Gallego Llorente et al. a étudié le premier génome séquencé d'un squelette de chasseur-cueilleur ancien d'Afrique subsaharienne, provenant de la grotte de Mota en Éthiopie et datant de 2 500 ans av J.C.. La comparaison de l'ADN autosomal des populations actuelles d'Afrique et d'Eurasie avec ce génome ancien, a conduit dans un premier temps à conclure que tous les Africains subsahariens modernes seraient légèrement mélangés avec une population d'origine eurasienne, qui était étroitement apparentée à la population actuelle de la Sardaigne et aux anciens agriculteurs du Néolithique européen (qui étaient eux-mêmes issus d'une ancienne population néolithique du Proche-Orient). En Afrique subsaharienne, cette part d'ascendance eurasienne est beaucoup plus importante chez les populations d'Afrique de l'Est parlant actuellement des langues afro-asiatiques[21]. Par la suite, en , les auteurs de l'étude ont publié un erratum concernant leur étude. À la suite d'une erreur bio-informatique, l'influx de gènes eurasiens en Afrique a été un peu surestimé. Il y a bien eu une importante migration en Afrique de l'Est en provenance d'Eurasie, mais elle s'étend peu dans le reste de l'Afrique subsaharienne[22].

Une étude de Lazaridis et al. publiée en , fondée sur les premiers prélèvements d'ADN ancien du Proche-Orient, a montré que la population à l'origine de ces gènes eurasiens d'Afrique de l'Est étaient des agriculteurs néolithiques issus du sud du Levant, cette ancienne population était assez apparentée à celle qui a donné les Européens du Néolithique et les Sardes actuels, originaires d'Anatolie quant à eux, mais différenciée. Par ailleurs les échantillons anciens du Levant pré-néolithique (Natoufien), puis du Néolithique, sont porteurs de l'haplogroupe y E1b1b, alors que leur ADN autosomal est encore entièrement eurasien occidental et sans aucune ascendance africaine détectable, ce qui suggère que l'expansion principale de l'haplogroupe E1b1b pourrait être originaire d'Eurasie et non d'Afrique (mais d'autres études seront nécessaires pour le déterminer)[23].

Une étude de paléogénétique portant assez globalement sur les populations africaines subsahariennes, publiée par Skoglund et al. en , montre que plusieurs populations actuelles d'Afrique de l'Est non afro-asiatiques ont aussi de petites parts d'ADN d'origine eurasienne, à des degrés divers, probablement issues des Levantins du Néolithique par l’intermédiaire des pasteurs afro-asiatiques, et diffusées dans ces populations par des successions complexes de mélanges et migrations au cours des âges. Les peuples pasteurs Massaï actuels en particulier en ont une part significative (bien que nettement minoritaire dans leur génome)[24].

Références

  1. Henri Labouret sur data.bnf.fr
  2. Henri Labouret sur Persée.fr.
  3. André Leroi-Gourhan et Jean Poirier, Ethnologie de l'Union française. T. I : Afrique, Presses Universitaires de France, 1953, pp. 82-83
  4. Robert Cornevin, Marianne Cornevin, Histoire de L'Afrique: L'Afrique précoloniale, 1500-1900, Payot, 1966, p.150
  5. Charles Gabriel Seligman, Les Races de l'Afrique, Payot, 1935, p.86, p.138
  6. Etienne Smith, L'Afrique 50 cartes et fiches, Ellipses, 2009, p.93
  7. Chrétien et Kanda [2013], p? 32.
  8. Meyers Konversations-Lexikon, 4e édition, 1885-90, Volume 11, 1888, p.476
  9. Aleš Hrdlička, The Races of Man in Scientific Aspects of the Race Problem, New York, The Catholic University of America Press, 1941, pp. 161-190
  10. Luca Cavalli-Sforza , Qui Sommes-nous ?, Flammarion, 1994 p. 171; Yaroslav Lebedynsky, Les Saces, Errance, 2006, p. 13 : «Les méditerranéens sont typiquement de taille moyenne, avec une ossature souvent légère, dolichocéphales avec un visage étroit aux traits fins et un nez bien prononcé».
  11. Ashley Montagu, An Introduction to Physical Anthropology – Third Edition, Charles C. Thomas Publisher, 1960, p.456 : « Among both the Northern and Eastern Hamites are to be found some of the most beautiful types of humanity »
  12. Étienne Smith [2009], p. 93.
  13. Jean-Joseph Boillot et Rahmane Idrissa, L'Afrique pour les nuls, EDI8, 2015, p.64
  14. Clines and Clusters Versus "Race": A Test in Ancient Egypt and the Case of a Death on the Nile C. LORING BRACE, DAVID P. TRACER, LUCIA ALLEN YAROCH, JOHN ROBB, KARI BRANDT, AND A. RUSSELL NELSON http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajpa.1330360603/pdf "By the use of the discriminant function procedure, we reinforce the conclusions drawn from an examination of our dendrograms. The Predynastic sample from Upper Egypt differs less from the Somalis to the south than do the Late Dynastic people from Lower Egypt."
  15. Brace, C. Loring, et al., « Clines and clusters versus "race:" a test in ancient Egypt and the case of a death on the Nile », American Journal of Physical Anthropology, vol. 36, no S17, , p. 1-31 (lire en ligne, consulté le ); cf. Haddow (2012) for similar dental trait analysis [5]
  16. Clines and Clusters Versus “Race:” A Test in Ancient Egypt and the Case of a Death on the Nile C. LORING BRACE, DAVID P. TRACER, LUCIA ALLEN YAROCH, JOHN ROBB, KARI BRANDT, AND A. RUSSELL NELSON http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajpa.1330360603/pdf "As our data show, the people of the Horn of Africa are craniofacially less distinct from a spectrum of samples marginally including South Asia and running all the way from the Middle East to northwest Europe than they are to any group in sub-Saharan Africa. Likewise, the use of a term such as “Hamitic” to indicate the biological relationships of the people who speak Afroasiatic languages (Seligman, 1913, 1915, 1934) runs into trouble when the tie can be shown between Somalis, Egyptians, and various other groups such as Bronze Age Jericho and Neolithic and modern Europe."
  17. Cavalli-Sforza, Qui sommes-nous?, ed. Flammarion, 1994, quatrième de couverture.
  18. (en) « The Origins of Afroasiatic », sur ResearchGate (consulté le )
  19. Eyoab I Gebremeskel et Muntaser E Ibrahim, « Y-chromosome E haplogroups: their distribution and implication to the origin of Afro-Asiatic languages and pastoralism », European Journal of Human Genetics, vol. 22, no 12, , p. 1387–1392 (ISSN 1018-4813, PMID 24667790, PMCID PMC4231410, DOI 10.1038/ejhg.2014.41, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Jason A. Hodgson, Connie J. Mulligan, Ali Al-Meeri et Ryan L. Raaum, « Early Back-to-Africa Migration into the Horn of Africa », PLoS Genetics, (DOI 10.1371/journal.pgen.1004393, lire en ligne)
  21. Ancient Ethiopian genome reveals extensive Eurasian admixture throughout the African continent, M. Gallego Llorente, E. R. Jones, A. Eriksson, V. Siska, K. W. Arthur, J. W. Arthur, M. C. Curtis, J. T. Stock, M. Coltorti, P. Pieruccini, S. Stretton, F. Brock, T. Higham, Y. Park, M. Hofreiter, D. G. Bradley, J. Bhak, R. Pinhasi, A. Manica, 8 octobre 2015, revue Science, http://www.sciencemag.org/content/early/2015/10/07/science.aad2879
  22. (en) « AAAS », sur AAAS (consulté le ).
  23. Lazaridis et al. 2016, The genetic structure of the world's first farmers, doi: https://dx.doi.org/10.1101/059311
  24. Skoglund et al., Reconstructing Prehistoric African Population Structure, septembre 2017, .

Bibliographie

  • Jean-Pierre Chrétien, Burundi, l'histoire retrouvée, Paris, Karthala, 1993
  • Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, Rwanda, racisme et génocide. L'idéologie hamitique, Belin, 2013
  • Lainé (Agnès), « Ève africaine ? De l’origine des races au racisme de l’origine », in Fauvelle-Aymar (François-Xavier), Chrétien (Jean-Pierre), Perrot (Claude-Hélène), dir., Afrocentrismes. L’histoire des Africains entre Égypte et Amérique, 2000, p. 105-125
  • Mc Gaffey, « Concepts of race in the historiograpy of Northeast Africa », Journal of African History, vol. VII, n° 1, 1966, p. 1-17
  • Frédéric Monneyron, L'Imaginaire racial, L'Harmattan, 2004
  • Peter Rohrbacher: Die Geschichte des Hamiten-Mythos. (Veröffentlichungen der Institute für Afrikanistik und Ägyptologie der Universität Wien; 96 Beiträge zur Afrikanistik; Bd. 71). Afro-Pub, Wien 2002. (ISBN 3-85043-096-0)
  • Edith R. Sanders, «The Hamitic Hypothesis; its origin and function in time perspective», Journal of African History, vol. X, n° 4, 1969, p. 521-532
  • Étienne Smith (éd.), L'Afrique, 50 cartes et fiches, Ellipses, 2009

Voir aussi

Articles connexes

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