Jeanne Mance

Jeanne Mance, née le à Langres en France, morte le (à 66 ans) à Montréal dans l'actuel Canada, est une pionnière de la Nouvelle-France.

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Jeanne Mance

Jeanne Mance au secours d'un blessé. Bronze de Louis-Philippe Hébert placé devant l'Hôtel-Dieu de l'avenue des Pins à Montréal.
Vénérable
Naissance
Langres, Royaume de France
Décès   (à 66 ans)
Montréal, Nouvelle-France
Nationalité Française

Elle est considérée comme cofondatrice de Montréal, où elle a fondé puis dirigé l’Hôtel-Dieu. Elle est la première infirmière laïque au Canada[1]. Elle est reconnue en 2014 comme vénérable par l'Église catholique et peut être fêtée localement le 18 juin[2].

Biographie

Cette statue de Jeanne Mance fait partie du Monument à Maisonneuve.

Naissance et milieu familial

Jeanne Mance est née le à Langres. Le même jour, elle y est baptisée en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul[3]. Elle est le deuxième des douze enfants de Charles Mance, procureur du roi de France à Langres, un important évêché en Champagne, et de Catherine Emonnot, fille du procureur Laurent Emonnot[4]. À 16 ans, gravement malade, elle est sauvée de justesse par les médecins. On lui prédit, jusqu'à la fin de ses jours, une santé fragile[1].

Jeanne déploie une grande activité au sein de cette famille de la bourgeoisie de robe, et du cabinet juridique de son père. Celui-ci meurt au début de l'été 1630, suivi par sa mère, deux ans plus tard, en [5]. Avec sa sœur Marguerite, Jeanne devra travailler afin d'assurer la subsistance de ses frères et sœurs mineurs[6].

N’ayant pas d'inclination pour la vie religieuse non plus que pour le mariage, Jeanne s'initie au métier de soignante, en se consacrant aux victimes de la guerre de Trente Ans et de la peste, deux fléaux qui ont ravagé Langres dans les années 1630[7].

Vocation : soigner

La France catholique du XVIIe siècle baigne dans une piété qui nourrit un vaste élan missionnaire. Jeanne, qui a grandi dans un milieu dévot et qui a, dans sa famille, plusieurs ecclésiastiques qui ont séjourné en Nouvelle-France, était prédisposée à entendre cet appel. À 33 ans, elle découvre sa vocation missionnaire et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'expansion est en pleine actualité[6].

En , elle revoit, à Langres, son cousin germain, Nicolas Dolebeau, chapelain de la Sainte-Chapelle de Paris et précepteur du neveu de la duchesse d’Aiguillon, qui lui donne des nouvelles du mouvement missionnaire en Nouvelle-France. Il lui présente la Relation de 1639 des jésuites de Nouvelle-France qui vient de paraître. Jeanne apprend que Madame de La Peltrie, une veuve fortunée, est partie en 1639 pour Québec, avec Marie Guyard (Marie de l'Incarnation), ainsi que des religieuses ursulines et hospitalières, afin d'y fonder un hôpital financé par la duchesse d’Aiguillon. Une femme, de surcroît laïque, matérialise ainsi le rêve de Jeanne de servir en Nouvelle-France. Elle n'en est que plus déterminée à le réaliser[8],[1].

Sur les conseils d'un jésuite, elle part pour Paris le afin de rencontrer le père Charles Lalemant qui a vécu huit ans en Nouvelle-France et gère maintenant l’intendance des missions jésuites canadiennes[1]. Durant son séjour parisien, en plus du père Lalemant, elle verra le père Jean-Baptiste Saint-Jure, recteur du noviciat des jésuites, qui deviendra son directeur spirituel. Grâce à eux, et à Charles Rapine, provincial des récollets, elle fait la connaissance d'Angélique de Bullion[9], riche veuve d’un surintendant des finances, qui veut établir un hôpital au Canada dans un lieu à déterminer. Jeanne accepte de mener à bien ce projet. Mme de Bullion souhaite cependant rester dans l'ombre. C'est Charles Rapine, un de ses parents, qui sera son intermédiaire auprès de Jeanne. Le baron Gaston de Renty veillera pour sa part à la gestion des fonds pour l'hôpital[8].

Au printemps 1641, Jeanne se rend à La Rochelle où une flotte doit partir pour la Nouvelle-France. Elle y rejoint le père Jacques de La Place, un jésuite qu’elle a connu à Paris, qui doit aussi faire la traversée[1]. Elle fait aussi la rencontre de Jérôme Le Royer de La Dauversière qui a créé, avec le soutien financier de Pierre Chevrier, baron de Fancamp, la Société Notre-Dame de Montréal, afin de fonder, dans l’île de Montréal, une colonie pour y convertir et sédentariser les Amérindiens. Le chef de l'expédition a déjà été choisi : Paul de Chomedey de Maisonneuve. Mais La Dauversière doit aussi trouver « une fille ou femme de vertu assez héroïque et de résolution assez mâle pour venir dans ce pays prendre le soin de toutes les denrées et marchandises nécessaires à la subsistance de ce monde et pour servir en même temps d’hospitalière aux malades ou blessés»—en somme une gestionnaire de la future colonie. Jeanne accepte cette responsabilité qu'on lui propose. L'hôpital dont elle rêve sera donc édifié à Montréal[1].

Fondation de Ville-Marie

L'expédition quitte La Rochelle le . Elle comprend deux vaisseaux. Maisonneuve embarque sur l'un d'entre eux, avec le futur aumônier des ursulines, vingt-cinq artisans et un chirurgien. Sur le second se trouve Jeanne Mance, qu'accompagnent des jésuites (dont Jacques de La Place) ainsi que des colons et onze artisans[1]. Le navire de Jeanne arrive à Québec trois mois plus tard (le ), après un rude voyage. Elle y fait la connaissance de Madeleine de La Peltrie[1]. On est cependant sans nouvelles du vaisseau qui transporte Maisonneuve. Le , il arrive enfin en Nouvelle-France. Jeanne Mance et Madeleine de La Peltrie, accompagnées du père Le Jeune, sont à Tadoussac pour l'accueillir[1].

En raison de la menace iroquoise qui a pris de l'ampleur dans la vallée du Saint-Laurent, le gouverneur Charles Huault de Montmagny désapprouve le projet d'établissement à Montréal, qu'il qualifie de «folle entreprise». Il offre plutôt à Maisonneuve l'île d'Orléans, mais celui-ci ne dévie pas de son plan originel[1]. Une expédition de reconnaissance est organisée à Montréal au cours de l'automne. En l'absence de Maisonneuve, le gouverneur désigne le lieu précis de la future mission, près de l'emplacement actuel du Musée de Pointe-à-Callières[1].

Les préparatifs du départ pour Montréal ont lieu au cours de l'automne 1641 et de l'hiver 1642. Il faut construire les barques qui transporteront les membres de l'expédition et amasser le bois pour les futures habitations. C'est Jeanne qui assume la direction des opérations. Elle organise le travail des divers artisans et corps de métier (équarrisseurs, charpentiers, menuisiers, etc.), répartit fournitures et matériaux[1]. Jeanne profite de sa présence à Québec pour visiter, avec Madeleine de La Peltrie, l'hôtel-dieu construit à Sillery par les Augustines, religieuses infirmières arrivées avec les ursulines en 1639. Une visite des plus formatrices[1]. Durant cette période, elle devient la marraine de plusieurs Amérindiens qui se sont convertis[8].

À Paris, l'engouement s'accroît pour le projet d'établissement à Montréal. Bientôt, le nombre de membres de la Société de Notre-Dame passe à trente-cinq. Parmi ceux-ci, Monsieur Olier, un prêtre influent et le fondateur de la Compagnie de Saint-Sulpice. La Société se réunit à Paris, le . L'’île de Montréal est consacrée à la «Sainte Famille de Notre-Seigneur». On décide que le nom de la nouvelle ville sera Ville-Marie[1].

Au printemps 1642, après la fonte des glaces du Saint-Laurent, un convoi prend son départ vers Montréal, avec à sa tête le gouverneur Montmagny. En font partie les deux barques construites durant l'hiver sur le Saint-Laurent, qui emportent matériaux et provisions. Le , on jette l'ancre à l'endroit prévu[1]. Paul de Chomedey de Maisonneuve prend possession des terrains concédés officiellement par le gouverneur, au nom de la Société de Montréal, avec l'autorisation d'y créer les bâtiments. Jeanne Mance qui fait partie du premier groupe d'organisateurs et de bâtisseurs, qui a joué un rôle déterminant dans l'organisation du nouvel établissement, est considérée avec Maisonneuve[10], comme l'un des deux principaux fondateurs de la ville de Montréal. Le , un autel est construit et le père Vimont célèbre la première messe sur l'île. Très vite, on édifie une palissade. Quelques jours plus tard, Montmagny, en compagnie du père Vimont, retourne à Québec. Les nouveaux venus font pour la première fois la rencontre d'Amérindiens sur l'île. Un premier baptême a lieu; Jeanne et Maisonneuve sont marraine et parrain[1].

À la porte du premier hôpital de Montréal, une hospitalière lui amène un enfant malade.
Tableau de Georges Delfosse[11].

Fondation de l'Hôtel-Dieu

Dès l'automne 1642, Jeanne soigne dans une installation précaire les constructeurs du fort et les soldats. Avant l'arrivée de l'hiver, on construit, dans l'enceinte fortifiée, des cabanes en rondins ainsi qu'une grande maison. Durant l'hiver, les montréalistes reçoivent la visite d'Amérindiens (Algonquins) et de nombreuses conversions ont lieu. Jeanne sera à maintes reprises la marraine des nouveaux baptisés. Avec le temps, l'installation des colons devient moins précaire, et l'on construit de vraies maisons. Dans un des nouveaux bâtiments, Jeanne peut installer ce qui sera son Hôtel-Dieu[1].

Pendant l’hiver 1643-1644, les Amérindiens brillent par leur absence. Jeanne, qui est venue en Nouvelle-France pour les soigner, songe à établir son hôpital en territoire autochtone, chez les Hurons-Wendats, à la mission de Sainte-Marie-des-Hurons. Au début de l’été 1644, elle écrit en ce sens à Madame de Bullion. Cette dernière exprime le souhait dans sa réponse, que Jeanne reçoit au début de 1645, que celle-ci s'en tienne au projet original, soit de construire l'hôpital à Montréal, avec l'argent reçu l'année précédente, selon les termes du contrat signé à Paris le . A la suite d'une entente de paix avec les Agniers, la conjoncture est propice au retour des Amérindiens. On se hâte donc de commencer les travaux que Jeanne supervisera. Il s'agit d'un modeste bâtiment de 60 pieds sur 24 situé en dehors de l'enceinte de Ville-Marie, qui est inauguré le et sera destiné à abriter six lits pour les hommes et deux pour les femmes. Jeanne s'y installe avec Catherine Lézeau, qui l'assistera.

Trop petit, le bâtiment sera remplacé par un nouvel édifice en 1654. En plus de l'ancienne partie, le nouvel hôpital possède un corps de logis de 80 pieds sur 30 et 20 de hauteur. On y trouve une église dédiée à Saint Joseph, une salle pour les malades et un espace pour les jésuites. On a prévu, à l'étage, un dortoir pour des religieuses hospitalières qui devraient un jour y œuvrer, selon le souhait de Madame de Bullion.

Jeanne Mance, relevant toujours de l'état laïque mais secondée par les Sœurs Hospitalières à partir de 1659, continuera à en assurer la direction jusqu'à la fin de sa vie en 1673.

Au cours de sa carrière au Canada, Jeanne Mance agit quarante-et-une fois comme marraine des filles de la colonie. Le , quand on entreprend la construction de la première église de Ville-Marie (malgré la guerre avec les Iroquois), Jeanne Mance est à côté des sommités civiles et religieuses du temps pour y poser la cinquième pierre angulaire. Cette occasion sera sa dernière apparition officielle.

Testament et décès

Testament de Jeanne Mance, recto, verso.

Malgré sa maladie, elle rédige elle-même un testament[12] à partir de et termine le . Elle meurt le . Dans son testament, elle lègue son cœur aux Montréalais et elle demande aux Hospitalières de prendre soin de son corps. Sa dépouille est placée dans la crypte de la chapelle de l'actuel Hôtel-Dieu de Montréal, là où elle repose toujours aujourd'hui.

Iconographie posthume

Selon le chercheur Gabriel Martin, il n'existe pas de portrait d'époque de Jeanne Mance et les représentations visuelles qu'on donne d'elle se basent majoritairement sur un même tableau, peint par l'artiste français Louis Dugardin vers la fin du 19e siècle[13]. Ce tableau se base lui-même sur une vue d'artiste gravée en 1867 par le sulpicien français François Daniel. Ces représentations ont notamment été reprises sur le timbre émis par la Société canadienne des postes en 1973 pour rendre hommage à Jeanne Mance ou encore dans les statues censées la représenter.

Béatification

Sa cause de béatification a été introduite en 1959 dans l'archidiocèse de Montréal, et a été transmise depuis à la Congrégation pour les causes des saints au Vatican. Dom Guy-Marie Oury rédige une biographie pour sa cause de béatification[14]. Le vendredi , le pape François autorise la Congrégation pour la cause des saints à promulguer le décret reconnaissant les vertus héroïques de Jeanne Mance et qu'elle devienne vénérable, première des trois étapes vers la canonisation[15].

Cofondatrice de Montréal

  • , le maire en date de Montréal, Gérald Tremblay, annonce avoir entamé des démarches pour que Jeanne Mance soit considérée comme cofondatrice de la ville. L'administration souhaite d'ailleurs amender les documents officiels de la ville pour y inclure le nom de sa cofondatrice. À terme, les manuels scolaires devraient être modifiés pour reconnaître sa contribution sans équivoque[16].
  • , la Ville de Montréal reconnaît Jeanne Mance fondatrice de Montréal à l'égal du fondateur Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve[17].

Hommages

Statue dans le square Jeanne-Mance de Langres.
  • Le répertoire de la Commission de toponymie du Québec révèle que le toponyme Jeanne-Mance est attribué à 37 éléments de la géographie québécoise : un grand nombre de rues partout au Québec, une place, deux parcs (dont le parc Jeanne-Mance de Montréal) et une circonscription électorale provinciale (Jeanne-Mance-Viger)[18].
  • On a donné le nom de Jeanne Mance à trois écoles : une à Montréal, une à Drummondville et une autre à Sainte-Angèle-de-Monnoir.
  • Un ensemble scolaire, école primaire (maternelle et élémentaire) et collège, porte son nom à Langres, sa ville natale.
  • Un lycée porte également son nom en France : à Troyes, où elle a découvert sa vocation missionnaire[19].
  • On a fêté en 2006 le 400e anniversaire de la naissance de Jeanne Mance, à Montréal comme à Langres, qui l'a honorée en 1968 d'une statue en bronze de Jean Cardot, inaugurée le dans la place en face de la cathédrale où Jeanne Mance a été baptisée[20].
  • Le prix Jeanne-Mance a été créé en 1971 par l'Association des infirmières et infirmiers du Canada afin de rendre « hommage à une ou à plusieurs infirmières au cours de son congrès biennal ». Elle est remise à des infirmières « qui ont apporté des contributions importantes et innovatrices à la santé de la population canadienne », qui « ont œuvré pour faire connaître et comprendre davantage la profession infirmière au public et ont exercé une influence positive sur la pratique infirmière au Canada et à l’étranger. »[21]
  • Un collège d'enseignement privé haïtien destiné aux infirmières (École supérieure d'infirmières Jeanne-Mance du Canada) porte également son nom.
  • L’artiste Louise Viger a créé une installation intitulée «La traversée des lucioles»  en hommage à Jeanne Mance qui selon la légende, a utilisé des lucioles dans un bocal comme lampe du sanctuaire dans les débuts de la colonie. Cette installation de 5 éléments colorés bleu dans lequel scintillent des lumières en fibre optique, est placée en oblique sur un mur de 13,6 par 15,8 mètres, qui fait partie d’un groupe de 10 œuvres artistiques intégrées au nouveau Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)[22].
  • Elle a été désignée personnage historique national le par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada[23].
  • Le , elle a été désignée personnage historique par le ministère de la Culture et des Communications[24] du Québec.
  • Le 29 avril 2021, elle est intronisée à titre posthume au Temple de la renommée médicale canadienne[25].

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages

  • Françoise Deroy-Pineau, Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner, Montréal, Fides, (1re éd. 1995), 136 p. (ISBN 9782762139631, présentation en ligne)
  • Jean-Paul Pizelle et Romain Belleau, Jeanne Mance : de Langres à Montréal, une femme bâtisseuse, Chaumont, Le Pythagore, , 295 p. (ISBN 9782372310277, présentation en ligne)
  • Eugène Hugues, Le vrai visage de Jeanne Mance, Langres, Dominique Guéniot éditeur, , 107 p. (lire en ligne)
  • Lionel Groulx, Jeanne Mance, Montréal, Comité des fondateurs, , 30 p. (lire en ligne)
  • Marie-Claire Develuy, Jeanne Mance, Montréal, Fides, (1re éd. 1934), 418 p.
  • Étienne-Michel Faillon, Vie de Mlle Mance et histoire de l’Hôtel-Dieu de Villemarie dans l’île de Montréal, en Canada, Villemarie, Chez les Sœurs de l'Hôtel-Dieu de Villemarie, , 271 p. (lire en ligne)
  • Marie Morin, Annales de l'Hôtel-Dieu de Montréal, Montréal, L'imprimerie des éditeurs limités, , 232 p. (lire en ligne)
  • François Dollier de Casson, Histoire de Montréal, 1640-1672, Montréal, E. Sénécal, , 128 p. (lire en ligne)

Articles

Au cinéma et à la télévision

Notes et références

  1. Françoise Deroy-Pineau, Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner (édition numérique), Montréal, Fides, , p. 40-41
  2. « Vénérable Jeanne Mance », sur nominis.cef.fr (consulté le )
  3. Registre paroissial de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Langres (1606), archives départementales de la Haute-Marne
  4. Victor Barbeau, Ville, ô ma ville, Éditions de la Société des écrivains canadiens, , p. 39.
  5. « Biographie abrégée de Jeanne Mance, par Jean-Paul Pizelle, président de l'Association Jeanne Mance Langres-Montréal », sur www.jeanne-mance.fr (consulté le )
  6. Françoise Deroy-Pineau, Jeanne Mance. De Langres à Montréal, la passion de soigner (édition numérique), Montréal, Fides, , p. 17
  7. Christina Bates, Dianne Elizabeth Dodd, Nicole Rousseau, Sans frontières : quatre siècles de soins infirmiers canadiens, University of Ottawa Press, , p. 13.
  8. « Jeanne Mance (Langres 1606 – Montréal 1673) - Cofondatrice de Montréal et fondatrice de son Hôtel-Dieu », sur www.jeanne-mance.fr (consulté le )
  9. Mme de Bullion, en l'honneur de qui une longue rue de Montréal porte le nom.
  10. Françoise Deroy-Pineau, « Jeanne-Mance cofondatrice de Montreal », sur www.histoire des femmes.quebec (consulté le )
  11. BASILIQUE-CATHÉDRALEMarie-Reine-du-MondeetSaint-Jacques-le-Majeur
  12. Retranscription du testament olographe de Damoiselle Jeanne
  13. Gabriel Martin, « Quelques lumières sur le mystérieux portrait de Jeanne Mance et son auteur », Montréal, Histoire Québec, vol. 24, no 2, automne 2018, p. 26-29.
  14. Dom Guy-Marie Oury, o.s.b., Jeanne Mance et le rêve de M. de la Dauversière, Tours, C.L.D., 1983
  15. « News from the Vatican - News about the Church - Vatican News », sur news.va (consulté le ).
  16. Mario Robert, Montréal veut reconnaître officiellement Jeanne Mance comme cofondatrice de Montréal, Archives de Montréal, 10 mars 2011
  17. Proclamation officielle, Jeanne Mance fondatrice de Montréal, Ville de Montréal, 17 mai 2012
  18. « Résultats - Jeanne-Mance », sur Commission de toponymie du Québec,
  19. Lycée Jeanne Mance : Biographie
  20. « France et Nouvelle-France : Jeanne Mance (1606-1673). Inauguration de sa statue, Langres, 5 mai 1968, numéro spécial du Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres », numéro spécial du Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, t. XIV, n° 211, 2e trimestre de 1968, p. 299-347
  21. « Prix Jeanne-Mance », sur Association des infirmières et infirmiers du Canada (consulté le )
  22. Louise Viger, « LA TRAVERSÉE DES LUCIOLES », sur www.louiseviger.com (consulté le )
  23. « Personnage historique national de Jeanne Mance », Annuaire des désignations patrimoniales fédérales, sur Parcs Canada (consulté le )
  24. « Mance, Jeanne », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le )
  25. « La vénérable Jeanne Mance », sur CMHF (consulté le )
  26. « « LA VILLE D’UN RÊVE », un nouveau documentaire signé Annabel Loyola avec Pascale Bussières et Alexis Martin », sur CTVM.info, (consulté le )
  27. Yves Casgrain, « Documentaire / Le dernier souffle. Au coeur de l’Hôtel-Dieu de Montréal », Relations, no 791, , p. 49–49 (ISSN 0034-3781 et 1929-3097, lire en ligne, consulté le )
  28. Annabel Loyola, « Le dernier souffle, au coeur de l'Hôtel-Dieu de Montréal », sur Vimeo (consulté le )
  29. Diane Joly, « Loyola, Annabel. La Folle Entreprise. Sur les pas de Jeanne Mance. Montréal, C’est bon Productions Enr., 2010, DVD, 58 min. Entrez dans l’histoire avec Marguerite Bourgeoys. Montréal, Musée Marguerite-Bourgeoys et Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, 2013, DVD, 22 min. », Rabaska Revue d'ethnologie de l'Amérique française, volume 14, (lire en ligne)
  30. Annabel Loyola, « La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance », sur Vimeo (consulté le )

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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