Johannes Hevelius
Johannes Hevelius (dans la plupart des langues), ou Jan Heweliusz (en polonais), né et mort à Dantzig (aujourd'hui Gdańsk ; – ), est un astronome qui, dans l'histoire de sa discipline, se place entre Galilée et Newton.
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Jan Heweliusz |
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Astronome, cartographe, entrepreneur, brasseur |
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Maître |
Auteur d'une topographie de la Lune, il est découvreur de comètes et compilateur d'un catalogue d'étoiles. En plus de l'étude d'autres objets célestes, il construit des instruments scientifiques et entretient une large correspondance avec les savants de l'époque.
Toute sa vie, il joue un rôle dans la corporation des brasseurs et la politique municipale de Dantzig.
Biographie
Jeunesse
Hevelius naît dans une riche famille de brasseurs luthériens germanophones. Il apprend le polonais à l'école. « Hevelius » est son nom latinisé, c'est celui sous lequel on trouve ses ouvrages et c'est la façon dont on le nomme généralement ; mais, dans sa correspondance, il signe plutôt Hoffel[1],[2]. En français, on a écrit Hével et Hévélius, cette dernière forme demeurant la plus poche de la prononciation[3]. Sa ville natale de Dantzig est alors une ville hanséatique de la République des Deux Nations. Hevelius se décrira plus tard comme « un citoyen du monde polonais[4] », et la Pologne le considère comme son citoyen.
Le jeune homme s'intéresse davantage à l'astronomie et aux mathématiques qu'au commerce. Ses parents lui accordent deux ans de gymnasium[5] ; il y a comme maître Peter Crüger, dont l'influence se fera sentir toute sa vie[5]. Crüger l'oriente vers l'astronomie. Pour compléter son enseignement, il étudie aussi le dessin, la mécanique et le polissage des lentilles[6],[5] ; son œuvre n'existerait pas sans ces techniques[7].
Ses parents, un peu soucieux, l'envoient étudier le droit à Leyde, où on lui enseigne aussi les mathématiques et les sciences naturelles. Puis il voyage en Angleterre et en France. En Angleterre il noue de précieuses relations (il deviendra plus tard membre de la Royal Society)[8]. À Paris il rencontre peut-être Pierre Gassendi[9],[10] et certainement Ismaël Boulliaud (1605–1694), qu'il recevra plus tard chez lui à Dantzig[11] ; à Avignon il rencontre Athanasius Kircher. Rappelé à Dantzig par ses parents en 1634, il ne peut se rendre en Italie pour voir Galilée, Scheiner et Zucchi[12].
Maturité
Destiné aux affaires par sa famille, Hevelius, fils unique, leur consacre les cinq années qui suivent[14] : il devient brasseur et conseiller municipal. Il épouse Catherina Rebeschke, fille d’un négociant.
En 1639, Peter Crüger, mourant, celui-ci l'implore de ne pas laisser inemployés ses dons scientifiques, et avant tout d'observer l'éclipse solaire du 1er juin[15]. Hevelius, à qui Crüger a enseigné l'usage de la chambre obscure, s'engage à suivre sa demande. Il observe l'éclipse — Crüger meurt cinq jours après — et consacre désormais son temps et sa fortune à l’observation du ciel.
Le rôle de sa femme est alors essentiel car elle s'occupe des affaires du couple. Catherina Rebeschke permet ainsi à son mari de se dédier pleinement à ses études[16].
En 1641, Hevelius construit un observatoire sur le toit de sa maison[17]. Il fabriquera aussi, en dehors de la ville[18], une « lunette sans tuyau », d’une longueur focale de 45 mètres[19], qui oscille à la moindre brise.
De 1642 à 1645 il observe les taches solaires, études dont les retombées sont toujours importantes, car elles contribuent à établir le minimum de Maunder. Il consacre quatre années à faire la topographie de la Lune, aboutissant en 1647 à Selenographia, atlas de trois cartes. Dans cette cartographie, il choisit d'une part les noms du relief lunaire selon des noms géographiques terrestres[20] (cela évite les querelles), et d'autre part, il publie sa découverte de la libration en longitude de la Lune. La postérité a toutefois plutôt retenu la nomenclature lunaire (honorant divers personnages) de Riccioli (1598–1671), avec qui Hevelius correspondait[21] ; mais les sept constellations qu'il a découvertes portent toujours les noms qu'il leur a donnés[22]. Il découvre quatre comètes, en 1652[23], 1661[24], 1672 et 1677[25],[26]. Dans sa Cometographia (1668), dit François Arago, « on trouve l'idée, tout à fait neuve, pour l'époque, que les comètes se meuvent dans des paraboles[27] ».
Le , le roi Jean II Casimir Vasa et la reine Louise-Marie de Gonzague visitent son observatoire.
Avec son second mariage, en 1663, à Elisabetha Koopmann (1647–1693), il trouve pendant les vingt-quatre dernières années de sa vie une collaboratrice précieuse[28]. La très jeune femme trouve ainsi la chance de concrétiser son propre intérêt pour les objets célestes[29]. Elisabeth Hevelius fera paraître en 1690, après la mort de son mari, le catalogue de 1 564 étoiles auquel elle contribue et qui est la grande œuvre d'Hevelius. Elle est considérée comme la première astronome, dont les travaux nous sont parvenus.
Le [30] Johannes Hevelius est reçu à la Royal Society[31].
En il accueille chez lui Edmond Halley, qui a alors 23 ans et qui voyage à travers l'Europe. Ils travaillent un mois ensemble.
- Hevelius et sa femme Elisabetha - 1673
- Observatoire d'Hevelius à son domicile de Dantzig - 1640
- Télescope d'Hevelius de 50 m de longueur de focale - 1673-1679
- Cartographie de la Lune - 1645
- Carte nominative de la Lune - 1647 (Selenographia)
- Comètes remarquables entre 1577 et 1652 - 1668 (Cometographia)
- Interprétation des anneaux de Saturne - 1647
- Phases de Mercure
- Constellation d'Orion - 1690 (Uranographia) - La vue est inversée pour correspondre à la vision avec un télescope
- Carte commémorative du ciel du Nord selon Hevelius - Gdansk - 2016
Fin de vie
Le , un feu détruit une grande partie de son observatoire, de ses instruments et de ses livres[32]. Il répare les dommages à temps pour observer la grande comète de décembre 1680. Mais cette catastrophe, qu'il décrit en 1685 dans la préface de son Annus climactericus[33], a affecté sa santé. Hevelius meurt le , jour de son 76e anniversaire[34]. L'année de sa mort, Newton publie ses Principia. Sa tombe se trouve dans l'église — alors luthérienne — de Sainte-Catherine à Dantzig.
Réalisations (sélection)
Ouvrages
Les ouvrages d'Hevelius sont en latin.
- Selenographia sive lunae descriptio, 1647 DOI:10.3931/e-rara-238Selenographia sive lunae descriptio : atque accurata, tam macularum ejus, … delineatio, …; addita est, lentes expoliendi nova ratio, ut et telescopia diversa construendi, et experiendi, … explicatur [Sélénographie, c'est-à-dire Description de la Lune[35]]
- Epistola de motu Lunae libratorio, 1653
- Dissertatio de nativa Saturni facie ejusque variis phasibus, certa periodo redeuntibus, 1656
- Historiola Mirae in Collo Ceti, 1662
- Mercurius in Sole visus (transit de Mercure du 3 mai 1661)[37]
- Prodromus cometicus sur Google Livres, 1665, édition et impression par l'auteur[38]
- Descriptio cometae anno aerae Christ(i) MDCLXV. Exorti (…) Mantissa prodromi cometici, observationes omnes prioris cometae MDCLXIV (…) sur Google Livres, 1666Comète de 1665 (Descriptio) ; comète de 1664 (Mantissa)
- Epistolae quatuor, Dantzig, Andreas Julius Mollerus, 1665[39]
- Cometographia, 1668 Dix-sept illustrations
- Machina coelestis :
- première partie sur Google Livres, 1673 : organographie (description de ses instruments)[40],[41]Avec un index très fourni de 16 pages.
- seconde partie sur Google Livres, 1679 : observations[42],[43]
- première partie sur Google Livres, 1673 : organographie (description de ses instruments)[40],[41]
- (avec Pierre Petit) Cometarum natura motus et origo sur Google Livres, 1681
- Annus climactericus, sive rerum uranicarum observationum annus quadragesimus nonus sur Google Livres (1685)
- Prodromus astronomiae, 1690[44]. — Catalogue de 1 564 étoiles établi par lui et sa femme et publié par celle-ci après sa mort[45].
- Firmamentum Sobiescianum sive Uranographia[46], 1690Atlas de 56 feuilles correspondant à son catalogue. Hevelius y trace sept nouvelles constellations, dont le nom est toujours en usage[22],[47].Hevelius fit imprimer à grand frais à son domicile ce livre très soigné[48]. Non seulement il en conçut lui-même les plaques, mais il en grava beaucoup.
- Firmamentum Sobiescianum sive Uranographia[46], 1690
Instruments
À son époque (la liste de ses correspondants[49] réunit des noms illustres) et à la nôtre (établissement du minimum de Maunder), Hevelius, le « visionnaire du réel[3] » (Hugo), doit sa renommée à la qualité de ses instruments et de ses observations.
Le rayonnement d'Hevelius aurait été moins grand sans la qualité de ses instruments : il les construisait souvent lui-même, les avait pour la plupart chez lui et était — grâce à sa fortune — son propre éditeur ; il était son propre dessinateur, et souvent son propre graveur. Certaines de ses gravures peuvent être publiées pour leur propre beauté[44].
C'est à ses instruments, non à ses observations, qu'il doit les controverses auxquelles il a été mêlé, avec Robert Hooke[50], avec Adrien Auzout ; en effet, Hevelius était, en termes modernes, un peu « conservateur » en ce qui a trait aux instruments ; il est peut-être d'ailleurs le dernier astronome à avoir privilégié l'observation à l’œil nu. Il doit à cette particularité la visite chez lui de Halley ; mais Halley porta témoignage que les instruments d'Hevelius donnaient — à l'époque — d'aussi bons résultats que les instruments plus modernes[51].
Tout le premier tome de Machina coelestis — et c'est un choix délibéré — est consacré à la description détaillée de ses instruments[52].
Correspondance
On n'a aujourd'hui qu'une vue fragmentaire de la correspondance d'Hevelius. Hevelius lui-même en a publié au moins quatre, plus une sur la comète de 1672[53]. À l’Observatoire de Paris se trouvent les 78 lettres[54] collectées par Joseph-Nicolas Delisle au XVIIIe siècle et numérisées sur le site de la bibliothèque[55]. La correspondance tient en 16 volumes et couvre les années 1630–1686. Un projet international[56] est consacré à sa publication. Hevelius lui-même avait préparé des copies de ses lettres pour l'impression ; elles tiennent en onze volumes et se trouvent à la Bibliothèque nationale de France[10].
En 1726, l’astronome et cartographe Joseph-Nicolas Delisle, appelé en Russie par Catherine Ire, acquiert en passant par Dantzig la correspondance et les journaux d’observations d’Hevelius[57]. À son retour en France en 1747, il échange ses collections, dont les lettres d'Hevelius, contre une rente viagère et le titre d’astronome de la marine.
La partie astronomique de cette acquisition passe à la fin du XVIIIe siècle à l’Observatoire de Paris. C'est là que le comte Libri dérobe un nombre considérable de lettres au milieu du XIXe siècle[58] ; notre connaissance en souffrira sans doute toujours.
Documents disponibles (sélection)
- Hevelius cite sa lettre du à Oldenburg sur la déclinaison magnétique dans son Organographie[59].
- Éric Olhoff, secrétaire d'Hevelius, a fait paraître en 1683 une sélection de lettres.
- On a des lettres d'Hevelius parues dans les Philosophical Transactions of the Royal Society. Par exemple :
- Liste de communications entre Hevelius et la Royal Society
Bibliographie
Sur la vie d'Hevelius, il faut d'abord consulter son autobiographie ((la)) dans Machina coelestis[41].
- François Arago, Œuvres, vol. 3, 2e éd., p. 309–312, T. Morgand, 1865
- L. C. Béziat, « La vie et les travaux de Jean Hévélius », dans Bullettino di bibliografia e di storia delle scienze matematiche e fisiche, vol. 8, septembre 1875, p. 497 — Aussi en tiré-à-part, Rome, 1876 — Imposant appareil critique.
- Jean-Baptiste Joseph Delambre, Histoire de l'astronomie moderne, t. 2, livre 13, Courcier, 1821, p. 435
- Philippe Henarejos, « Lune : un monde à nommer », Ciel & Espace, no 12 (hors-série), , p. 20
- (de) H. Lambrecht, Introduction (p. 1–15) à la reproduction du vol. 1 (1673) de Machina coelestis réalisée par le Zentralantiquariat der DDR, Leipzig, 1973 La première partie est une biographie, la seconde une présentation des instruments fabriqués par Hevelius.
- Jean-Étienne Montucla, Histoire des mathématiques, vol. 2, chap. 14, Paris, Henri Agasse, An VII, p. 637–640, sur Google Livres
- (en) Charles Leeson Prince, The illustrated account given by Hevelius in his Machina celestis of the method of mounting his telescopes and erecting an observatory sur Google Livres, Sussex Advertiser, 1882, 80 p.
- Karolina Targosz, « Johann Hevelius et ses démarches pour trouver des mécènes en France », dans Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, t. XXX/1 (1977), p. 25–41 DOI:10.3406/rhs.1977.1455, site persee.fr
- (de) Johann Heinrich Westphal, Leben, Studien und Schriften des Astronomen Johann Hevelius sur Google Livres, Königsberg, 1820
Annexes
Honneurs posthumes
- Cratère lunaire Hevelius (en)[60].
- Astéroïde (5703) Hevelius de la ceinture principale.
- Statue d'Hevelius devant le vieil hôtel de ville de Gdańsk[61].
- Le MS Jan Heweliusz qui a sombré en 1993 portait son nom.
- Centre Hewelianum à Gdańsk (Fort de Góra Gradowa), vulgarisation scientifique pour tous les âges.
- Le quatrième centenaire de la naissance d'Hevelius en 2011 a fait l'objet de plusieurs manifestations en Pologne.
- Bière polonaise Johannes[62].
Articles connexes
Notes et références
- « Höffel » peut-être ?
- Il signe Hans Höwelke son testament de 1639 ; en 1631 son nom apparaît en latin comme Johannes Höffelius Dantiscanus (Johann Höffel de Dantzig) : Himmel und Erde, vol. 15, Berlin, B. G. Teubner, 1903, p. 529.
Delambre (p. 495), après consultation de sa correspondance, trouve qu'il signait Hoffel mais qu'on s'adressait à lui sous une variante de Höwelke. - « Hévélius est le visionnaire du réel. » (Victor Hugo, Proses philosophiques/Les Choses de l’infini).
- « Dans une lettre adressée à Adam Kochański (Adamandus), en date du , il se dit lui-même : « civis Orbis Poloni, qui in honorem patriae suae, rei litterariae bono, tot labores molestiasque perduravit » (citoyen du monde polonais qui, pour l'honneur de sa patrie, pour le bien des lettres, a supporté travaux et désagréments). »
Source : Aleksander Birkenmajer (en), « Coup d’œil sur l'histoire des sciences exactes en Pologne », dans Studia Copernicana IV (revue de l'Académie polonaise des sciences), Ossolineum, p. 15 (p. 27 de l'édition numérique). (Birkenmajer précise que Coup d'œil a été écrit en collaboration avec Samuel Dickstein.)
La référence donnée par Birkenmajer est : « Correspondance inédite de Hevelius (à la Bibliothèque Nationale de Paris), vol. XIV, p. 234. — Voir aussi les lettres de Hevelius à Des Noyers, du 18 décembre 1660 et du 28 mai 1674 (ibid., vol. IV, p. 225, vol. XI, p. 283). ». - Lambrecht, p. 2.
- Arago, p. 310.
- Machina coelestis, vol. 1, p. 46.
- Lambrecht, p. 1.
- Lettres ou extraits de lettres entre eux : Pierre Gassendi, Opera omnia, vol. 6, p. 283 ; Johannes Hevelius, Machina coelestis, vol. 1, p. 45.
- Silvia Murr, « Gassendi et l'Europe : (1592–1792) », dans Actes du Colloque international de Paris « Gassendi et sa postérité (1592–1792) », p. 308 (Sorbonne, 6-10 octobre 1992), Vrin.
- Boulliaud est moins connu pour ses relations avec Hevelius que pour sa correspondance, qui tient en cinq volumes manuscrits, avec la reine Louise-Marie de Gonzague (Aubert de Vitry, « Boulliaud (Ismael) », p. 546, dans William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Firmin-Didot, 1867).
- Lambrecht, p. 3.
- Illustration de Machina coelestis. La légende n'est pas d'époque.
- Machina coelestis, vol. 1, p. 40.
- Éclipse du premier juin 1639, site de la NASA.
- Londa L. Schiebinger, The mind has no sex ? : Women in the origins of modern science, p. 81, Harvard Univ. Press, 1991.
- Delambre, p. 435.
- Machina coelestis, vol. 1, p. 415.
- Image.
- Philippe Henarejos, « Lune : un monde à nommer », Ciel & Espace, no 12 (hors-série), , p. 20.
- Tableau de correspondance entre les deux nomenclatures, dans Ephemerides astronomicae anni 1771… methodo P. Maximiliani Hell, Vienne, 1770.
- Écu de Sobieski, Chiens de chasse, Petit Lion, Lynx, Sextant, Lézard, Petit Renard.
- Illustrations de Cometographia sur Gallica ; vue 2.
- Illustration. Cette comète est probablement la même que la comète 153P/Ikeya-Zhang).
- (la) Hevelius, Epistola ad amicum de cometa anno 1677 Gedani observato (Lettre à un ami au sujet de la comète observée en 1677 à Dantzig). Ou fac-similé de même titre avec traduction en polonais et résumés en anglais, russe, français et allemand : Państwowe Wydawn. Naukowe, 1969.
- Le , un jour avant Ole Christensen Rømer. Il s'agit de la comète C/1677 H1 : Les grandes comètes du passé ; Gary W. Kronk, Cometography, p. 364 (données historiques).
- Arago, p. 311. C'est un pas dans la bonne direction. Georg Samuel Dörffel, un partisan du système de Tycho Brahe, fera l'hypothèse que le Soleil occupe le foyer de la parabole : The Monthly Magazine, vol. 33, 1812, p. 130. Près du foyer, l'hyperbole et l'ellipse sont difficiles à distinguer et la découverte de l'ellipticité de l'orbite des comètes viendra plus tard.
- « Les femmes sont aussi propres aux observations [astronomiques] que les hommes. » (Machina coelestis, t. 1, p. 224).
- Mari et femme observant.
- L. C. Beziat, La vie et les travaux de Jean Hévelius, Impr. des Sciences mathematiques et physiques, (présentation en ligne)
- L'un des premiers membres étrangers : http://www.kingscollections.org/exhibitions/specialcollections/to-scrutinize-nature/scrutinizing-the-skies/johannes-hevelius.
- Sur ce désastre : « Hevelius's observatory destroyed by fire », d'après un témoignage d'époque.
- Préface dédicatoire à son ami Gabriel Krumhausen, maire de Dantzig de 1666 à 1685.
- (en) « Johannes Hevelius, Polish Astronomer », sur sciencephoto.fr (consulté le )
- Il faut savoir que ce qu'Hevelius appelle un « télescope » est une lunette : Béziat, [id=http%3A%2F%2Fgdz.sub.uni-goettingen.de%2Fmets_export.php%3FPPN%3DPPN599471603_0008&tx_dlf[page]=543&tx_dlf[double]=0&cHash=e1e3236a3b14acf2dfc19b06a14762c9 p. 505.
- Hevelius observa cette étoile de 1659 à 1682. Sur Hevelius et Mira, voir Patrick J. Boner, Change and continuity in early modern cosmology, p. 158, 2011.
- Dans la même publication : Jeremiah Horrocks, Venus in Sole pariter visa, Dantzig, Simon Reiniger, 1662 — Transit de Vénus du 4 décembre 1639, calendrier grégorien).
- Dédié à Colbert, qui lui avait obtenu les faveurs de Louis XIV.
- Catalogue de la Bibliothèque de l'École polytechnique, Gauthier-Villars, 1881, p. 131.
- Dédié à Louis XIV, qui assurait une pension à Hevelius.
- (la) La « Préface au lecteur », p. 37–78 de Machina coelestis contient une autobiographie.
- Dédié à Jean III Sobieski.
- L’édition sur papier a brûlé presque entièrement dans l’incendie de 1679. (Hevelius était son propre éditeur et l'imprimeur travaillait chez lui.).
- Belles reproductions en couleurs, site de Felice Stoppa.
- Voir (en) Seymour L. Chapin, « Early ideas about comets 1650–1700 », Astronomical Society of the Pacific Leaflets, vol. 6, no 278, , p. 221 (lire en ligne) — Travail d'étudiant.
- « Firmamentum Sobiescianum » peut se traduire par « voûte céleste de Sobieski », signe d'allégeance à la Pologne et à son roi Jean III Sobieski ; « Uranographia » est une façon de dire « carte du ciel » : « graphie » (description) du domaine d'Uranus (le ciel).
- http://www.ianridpath.com/startales/hevelius.htm.
- La catégorie Uranographia by Johannes Hevelius sur Commons présente un sous-ensemble des gravures.
- http://www.aihs-iahs.org/fr/system/files/md-aihs.pdf.
- Robert Hooke, Animadversions on the first part of the Machina Coelestis of the astronomer Johannes Hevelius, 1674.
- (en) http://www.reference.com/browse/johannes+hevelius : « Halley had been instructed by Robert Hooke and John Flamsteed to persuade Hevelius to use telescopes, yet Hevelius demonstrated that he could do well with only quadrant and alidade. He is thus considered the last astronomer to do major work without lenses. ».
- (la) Liste.
- Ibid. Le titre latin indique par erreur 1572.
- Lettres collectées par Joseph-Nicolas Delisle.
- Lettres d'Hevelius.
- Projet d'édition de la correspondance d'Hevelius.
- On a un journal (manuscrit) d'observations des étoiles pour l'année 1660 sur archive.org.
- Sur les conséquences du vol, voir Chantal Grell et Patricia Radelet-De Grave, Un projet, l'édition de la correspondance d'Hevelius (1611–1687).
- P. 358.
- Cratère Hevelius, site Gazetteer of Planetary Nomenclature.
- Photographie, sur Commons.
- Bière Johannes.
Liens externes
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