Julio Ramón Ribeyro
Julio Ramón Ribeyro, né le à Lima au Pérou et mort le dans la même ville, est un écrivain péruvien. Il est considéré comme l'un des meilleurs conteurs de la littérature latino-américaine. Il est une figure de proue de la génération 50 de son pays, à laquelle appartiennent également narrateurs comme Mario Vargas Llosa[1], Congrains Enrique Martin, Oswaldo Reynoso et Carlos Eduardo Zavaleta. Son œuvre a été traduit en anglais, français, allemand, italien, hollandais, polonais, et arabe. Bien que la plupart de son œuvre soit constituée de contes, il se distingue aussi dans d’autres genres : roman, essai, théâtre, journalisme et aphorisme.
Naissance | |
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Décès |
(à 65 ans) Lima |
Nationalité | |
Formation |
Instituto de Cultura Hispánica (d) Université pontificale catholique du Pérou Université nationale d'ingénierie |
Activités |
Genres artistiques | |
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Distinction |
Premio FIL de Literatura en Lenguas Romances (en) () |
Biographie
Julio Ramón Ribeyro émigre en 1960 à Paris, où il occupe les fonctions de journaliste à l'Agence France-Presse, puis de conseiller culturel et d'ambassadeur à l'UNESCO. Il est connu pour son œuvre littéraire, composée de deux romans et cinq recueils de nouvelles. La totalité de ses récits est réunie dans le célèbre ouvrage La Palabra del mudo (« La parole du muet »), qui exprime une vision sceptique des habitants de Lima.
Ribeyro a reçu en 1994 le prix international de littérature Juan Rulfo, du Mexique.
Œuvres
- En espagnol
- Los gallinazos sin plumas (1955) Nouvelles
- Crónica de San Gabriel (1960) Roman
- Los geniecillos domenicales (1965) Roman
- Prosas apatridas (1975) Récits
- Cambio de guardia (1976) Roman
- La Palabra del mudo, cuentos 1952-1977 Nouvelles complètes
- Silvio en La Rosedal" (1977) Nouvelles
- Solo para fumadores (1987) Nouvelles
- Relatos santacrucinos (1992) Nouvelles
- Traductions en français
- Charognards sans plumes, trad. par Annie Cloulas-Brousseau, Paris, Gallimard, 1964
- Chronique de San Gabriel, trad. par Clotilde Bernadi Pradal, Paris, Gallimard, 1969
- Silvio et la roseraie, trad. par Irma Sayol, Paris, Gallimard, 1981
- Réservé aux fumeurs, trad. par Gabriel Iaculli, Paris, Gallimard, 1995
- Proses apatrides, trad. sous la dir. de François Géal, Le Bouscat, Finitude, 2011
Bibliographie
- Alvarez Christiane, Ribeyro : alchimie de miroirs, Paris, Éditions La Porte, coll. « Témoignage », 2002, 233 p. (ISBN 2-912826-20-9)
- Porfirio Mamani-Macedo, La société péruvienne du XXe siècle dans l'œuvre de Julio Ramón Ribeyro, Paris-Turin-Budapest, L'Harmattan, , 224 p. (ISBN 978-2-296-02892-0, lire en ligne)
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la littérature :
- Portrait de Julio Ramón Ribeyro par son ami[2],[3], le peintre péruvien Herman Braun-Vega
- Portrait de Julio Ramón Ribeyro par le photographe espagnol Baldomero Pestana
Références
- Jorge Coaguila, « El dedo en la llaga: Historia de una amistad: Julio Ramón Ribeyro y Mario Vargas Llosa », sur El dedo en la llaga, (consulté le ).
- (es) Gabriel VALDIVIA, « Volvió Ribeyro », Misión, (lire en ligne)
- (es) « El regreso de los parisinos », Somos, Lima, no 74, (lire en ligne)
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