Maxima Sequanorum

La Séquanaise ou Séquanie[1] (en latin : Sequania), plus tard appelée Grande Séquanaise (Maxima Sequanorum)[2] est une province de l’Empire romain instituée en par la réforme de l’empereur Dioclétien, résultant de la division de la province de Germanie supérieure[3].

Séquanaise
(la) Sequania
(la) Provincia maxima Sequanorum

  vers

La Séquanaise (en orange) en 395 ap. J.-C.
Informations générales
Statut Province :
- Empire romain (-)
- Empire romain d'Occident (-)
Capitale Vesontio
47° 13′ 52″ N, 6° 01′ 58″ E
Langue(s) Gaulois, latin, langues germaniques occidentales
Histoire et événements
Création de la province par la réforme administrative de Dioclétien
Conquête de la plaine d'Alsace par les Alamans
Division de l'Empire romain
Installation des Burgondes en Sapaudie
Fin de l’Empire romain d’Occident

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Aujourd'hui, une partie de :
France
Suisse

Sa capitale est Vesontio (Besançon), chef-lieu de la cité des Séquanes, peuple gaulois dont elle tire son nom. Elle s’étend sur le massif du Jura, le Plateau suisse et la plaine d'Alsace[4].

Marquée au Ve siècle par l’installation des Alamans au nord et des Burgondes au sud durant les grandes invasions, elle disparait après la fin de l'Empire romain d'Occident (476), au profit du royaume des Burgondes et de l’Alémanie.

Territoire

Réforme de Dioclétien

La Séquanaise comprend les civitates et territoires suivants :

La province est rattachée au diocèse des Gaules, lui-même dépendant de la préfecture des Gaules, ayant pour capitale Augusta Treverorum (Trèves).

Réforme de Théodose

La cité des Lingons (Andemantunnum, Langres) y est jointe après la réforme de Théodose Ier vers ,

Notes et références

  1. « Séquanaise ou Séquanie », sur www.larousse.fr (consulté le )
  2. Spickermann 2009
  3. Baquol et Ristelhuber 1865, p. 8
  4. Frei-Stolba 2009

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Christophe Badel, Hervé Inglebert et Claire Levasseur, Grand atlas de l'Antiquité romaine : IIIe siècle avant J.-C. - VIe siècle après J.-C., Paris, Autrement, , 191 p. (ISBN 978-2-7467-4008-2 et 978-2-7467-4007-5, DOI 10.14375/NP.9782746739895)
  • Jacques Baquol et Paul Ristelhuber, L’Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, Strasbourg, chez Salomon, libraire-éditeur, , 3e éd., 642 p. (lire en ligne). 
  • Regula Frei-Stolba (trad. Véronique Wezranowska-Jacot), « Maxima Sequanorum », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ). 
  • Philippe Dollinger (dir.), Histoire de l’Alsace, [Toulouse], Privat, (1re éd. 1970), 524 p. (ISBN 2-7089-1695-5 et 978-2-70891-695-1). 
  • Werner Eck (préf. Christian Goudineau et John Scheid), La romanisation de la Germanie, Paris, Éditions Errance, , 102 p. (ISBN 978-2-8777-2366-4). 
  • François-Jacques Himly, Chronologie de la Basse-Alsace : Ier – XXe siècles, Strasbourg, [Archives départementales du Bas-Rhin], , 350 p.
  • Philippe Meyer (préf. Rudolf von Thadden), Histoire de l'Alsace, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 978-2-262-02769-8). 
  • Wolfgang Spickermann, « Les provinces germaniques : un champ d’analyses pour l’histoire des religions », dans Rome et l’Occident : gouverner l’Empire (IIe siècle av. J.-C. - IIe siècle ap. J.-C.), Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6690-3, DOI 10.4000/books.pur.124635, lire en ligne)
  • Bernard Vogler (dir.), Nouvelle histoire de l'Alsace : une région au cœur de l'Europe, Toulouse, Privat, , 381 p. (ISBN 978-2-7089-4776-4)

Articles connexes

Liens externes

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