Sonam Gyatso

Sonam Gyatso (tibétain : བསོད་ནམས་རྒྱ་མཚོ་, Wylie : bsod nams rgya mtsho, pinyin tibétain : Soinam Gyaco, né Ranusi Chopal Zangpo le et décédé le ), fut le 3e dalaï-lama, et le premier officiellement reconnu par le khan mongol Altan Khan, qui lui donna ce titre, conféré rétroactivement à ses deux prédécesseurs. Dalaï (mongol : ᠳᠠᠯᠠᠢ, VPMC : dalai, cyrillique : далай, MNS : dalai est un terme mongol signifiant « océan », ou encore « mer »), adapté du modèle du titre mongol Dalai-yin qan (mongol : ᠳᠠᠯᠠᠢᠢᠨ
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, VPMC : dalaiyin qan, cyrillique : далаиин хан, MNS : Dalaiin Khan)[1]. Dalaï est l'équivalent[2],[3] ou la traduction du mot tibétain gyatso (tibétain : རྒྱ་མཚོ་, Wylie : rgya mtsho)[4],[5],[6],[7],[8]. Le titre tibétain de lama est la traduction du mot sanskrit guru signifiant « maître spirituel ».

Sonam Gyatso
3e dalaï-lama


Nom de naissance Ranusi Chopal Zangpo
Nom de réincarnation Sonam Gyatso
Naissance

Tolung, près de Lhassa, Tibet

Intronisation

Monastère de Drepung

Décès

Mongolie

Successions

Sceau

Biographie

Sonam Gyatso naît à Tolung, près de Lhassa, le [9]. Son père, Depa Namgyal Drakpa, de la petite noblesse locale, et sa mère Paldzom Butri[10], craignaient pour sa vie car leurs précédents enfants étant tous morts. Ils l'élèvent donc au lait d'une chèvre blanche et le nomme Ranusi Chopal Zangpo l'heureux épargné par le lait de la chèvre »)[11],[12].

En 1546, Sonam Dakpa Gyaltsen, le dirigeant du Tibet[Lequel ?], et panchen Sonam Dragpa, le 15e ganden tripa, reconnaissent l'enfant, alors âgé de trois ans, comme étant la réincarnation du 2e dalaï-lama, Gedun Gyatso. Il est ensuite escorté au monastère de Drépung, intronisé et, lors d'une cérémonie bouddhiste symbolisant la renonciation au monde, ses cheveux sont coupés.

À l'âge de sept ans 7 ans, il prend les vœux de novice de panchen Sonam Dragpa, lequel lui donne son nom religieux de Sonam Gyatso (« Océan de Mérites »).

À 22 ans, il prend les vœux complets de gelong de Gelek Palsang.

En 1552, il devient abbé du monastère de Drépung et, en 1558, celui de Séra[13].

Sonam Gyatso a fondé plusieurs monastères. En 1574, il fonde Phende Lekshe Ling, le monastère personnel du dalaï-lama, connu de nos jours sous le nom de monastère de Namgyal[14]. En 1580, il fonde le monastère de Litang dans le Kham et le monastère de Kumbum, sur le lieu de la naissance de Tsongkhapa[3], actuelle Haidong, signifiant à l'est du Kokonor (ou Qinghai en traduction littérale)

Sonam Gyatso a pour la première fois un rôle de pacificateur quand il se rend dans le district de Nub-Hor dans le nord du Tibet pour calmer des peuples nomades en conflit. Lors de son retour, il s'arrête au monastère de Réting[3].

Selon Madan Gopal Chitkara, il aurait su arrêter les combats qui opposaient deux écoles du bouddhisme tibétain, les gelugpa et les kagyupa, à Lhassa[15]. Cependant, selon Roland Barraux, la guerre qui opposait dans le premier tiers du XVIe siècle les monastères et les clans, avait cessé à l'époque de Sonam Gyatso[16]. Il entretint d'excellentes relations tout au long de sa vie et rencontra à plusieurs reprises le chef de l'école karma-kagyu, le 9e karmapa, à qui il demanda sa médiation et son arbitrage d'un violent conflit des seigneurs de Yarlung[17], ce qu'il fit en 1583[18].

Altan Khan, connu pour le rétablissement des liens entre la Mongolie et le Tibet, invite Sonam Gyatso, alors abbé de Drépung et 3e de sa lignée de réincarnation, qui le rencontre le près de la frontière mongolo-tibétaine à Tsavchaal dans le Kokonor, au monastère de Thegchen Chonkhor. Il donne à Sonam Gyatso le titre de Vachir Dara (Vajradhara) dalaï-lama (khalkha : вачир дара далай лам)[19] lors de cette rencontre. Sonam Gyatso fait reconnaître ses deux prédécesseurs Gendünduv comme 1er et Gendünjamts 2e dalaï-lamas[19],[20]. Selon John Joseph Saunders (en), la signification première du mot Dalaï est « suprême », « illimité », « sans bornes ». Le terme devint par la suite l'adjectif spécifique de l'« océan », et l'on désigne ou plutôt désignait le premier magistrat du Tibet sous le nom de « dalaï lama »[21]. Altan Khan choisit ce terme car il implique que Sonam Gyatso est le chef de toutes les écoles du bouddhisme tibétain. Il souhaite ainsi que son propre projet politique soit poursuivi par Sonam Gyatso. En retour, ce dernier confère à Altan Khan le titre de Chakravartin, roi du Dharma. Sonam Gyatso a accepté de rencontrer Altan Khan dans le but de le persuader de mettre fin à ses attaques du Tibet et des Ming, lesquels le lui avaient demandé[22]. Il lui donne le titre de « Grand Khagan Sechin », ce qui entraîne des conflits entre les Mongols et suscite une alliance entre religion et politique[19]. Devant le khan, son épouse, la cour et un interprète, Sonam Gyatso déclara : «Vous devez renoncer au mal et suivre la voie de bonté prescrite par Bouddha. Le meurtre, le pillage, le rapt des femmes des autres tribus doivent cesser et vous devez au contraire apprendre à respecter la vie, la propriété et les droits de chacun. » Après quelques mois de telles prédications, Altan Khan publia le code des Chakar, une loi applicable à ses sujets, Mongols, Chinois, Tibétains et Sogs (Mongols de l'ouest). Les nouvelles dispositions prévoyaient notamment l'abolition des sacrifices de l'épouse, des esclaves et chevaux, faisant suite à la mort d'un chef de famille[23].

L'activité de Sonam Gyatso parmi les Mongols attire l'attention de la dynastie Ming[24]. Il accepte l'invitation du gouverneur de la province chinoise du Ningxia de le rencontrer, où il prêche à de nombreuses personnes venant du Turkestan oriental (Xinjiang), de Mongolie et des provinces voisines de Chine. Lors de son séjour, il y reçoit de nombreux présents de l'empereur de Chine, Ming Wanli (parfois surnommé Shen Tsung) en 1578, mais décline son invitation à se rendre dans la capitale car il a déjà promis d'aller dans le Kham où il fonda le monastère de Lithang en 1580[25],[26],[3]. Selon Peter Schwieger, il est alors le premier dalaï-lama à recevoir un sceau d'un empereur chinois[24]. Selon d'autres sources, il décline invitation de l'empereur Shen Tsung (Ming Wanli) qui lui parvient à la fin de l'été 1578 au camp des Mongols où il se trouve, ne voulant pas laisser croire qu'il recherche d'autres honneurs que ceux d'Altan Khan. Il envisage de répondre favorablement à une nouvelle invitation de Shen Tsung dix ans plus tard, mais il meurt avant de pouvoir l'honorer[3].

Après la mort soudaine d'Altan Khan en 1583, son fils, Sengge Düüreng, poursuit la politique de son père. En 1582, il demande au 3e dalaï-lama, qui se trouve au monastère de Kumbum, de célébrer les obsèques d'Altan Khan[22].

Les Khalkha mongols jouèrent un rôle important dans l’histoire du Tibet quand Abadai Khan, petit-fils de Dayan Khan, rencontra le 3e dalaï-lama en 1582[27]. Abadai Khan fonde le monastère d'Erdene Zuu en 1585[28].

Le dalaï-lama se rend en 1586 en Mongolie[22], où il meurt en 1588, sur le chemin du Tibet, sur les rives du lac Jighasutai.

Influence sur la religion d'état

Pour des articles plus généraux, voir Bouddhisme en Mongolie et Ganden Phodrang.

Le bouddhisme, sous l'influence de Qiu Chuji et sa branche Quanzhen Dao du taoïsme était une des religions privilégiées de Chine du Nord déjà conquise par les Mongols à l'époque de Gengis Khan[29]. Au cours du règne d'Ögödei, et sous l'influence du conseiller khitan Yelü Chucai, elle a été préférée au taoïsme[30].[pertinence contestée]

Le bouddhisme tibétain est devenue particulièrement influent sous Kubilaï Khan, pour Gilles Béguin en particulier, le bouddhisme tibétain obtint plus précisément le statut de religion officielle sur tout le territoire de l'Empire des Yuan en 1260[31], sans devenir religion d'état[32]. Sous le règne de Kubilai Khan, le représentant de la secte Sakyapa, Phagpa, était le précepteur impérial. Kubilai lui avait fait établir le Temple Zhenjue à Khanbalik (aujourd'hui Pékin) pour l'enseignement religieux de l'Empire, et lui avait confié le gouvernement religieux et temporel du Tibet[33][pertinence contestée]

Pour Françoise Pommaret et Michael Harris Goodman, le bouddhisme tibétain devint religion d'État de la Mongolie au XVIe siècle après la visite de Sonam Gyatso[32],[34]. Pour Peter Schwieger, les écoles Karma-kagyu et Sakya étaient également très actives, en particulier depuis l'acceptation de cette religion par Kubilai Khan. Les Mandchous, maîtres de la Dynastie Qing, ont eux aussi fait établir dans leur capitale, à Mukden (aujourd'hui Shenyang, dans la province du Liaoning), un temple Sakyapa, comme le premier de leur temples bouddhiques tibétain[35].

Les religions d'état du Tibet alors dans la période Phagmodrupa (1351 — 1642), contrôlé par le roi du Tsang, sont le bouddhisme tibétain kagyüpa et le chamanisme tibétain bön. Le gelugpa n'y deviendra religion d'état que plus tard, après son invasion par le Mongol Qoshot Güshi Khan, ce sera le début de la période dite du Ganden Phodrang (1642 — 1959).

Œuvres

  • (en) Dalai Lama III, Selected Works of the Dalai Lama III: Essence of Refined Gold, trad. par Glenn H. Mullin, Snow Lion Publications, coll. "Teachings of the Dalai Lamas", 2e éd. 1985, 250 p. "Here the present Dalai Lama comments on the writings of the 3rd Dalai Lama."

Annexes

Notes et références

  1. (Schwieger 2014, p. 33) « Although the Mongolian word dalai is equivalent to the Tibetan word gyatso, meaning "ocean", and would therefore seem to refer to this component in the names of the Dalai Lamas (except for the first one), it was constructed in analogy to the older Mongolian title dalai-yin-qan, "Ocean Qan". Thus the word dalai was not translated into Tibetan but only transliterated into Tibetan script when the title was cut into the seal. »
  2. (en) Anne Chayet, in Authenticating Tibet, Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille eds., 2008, p. 35 : « he received from Altan Khan the title Dalai Lama (Dalai, from the Mongol Tale, meaning "ocean", equivalent to the Tibetan gyatso; and lama, Tibetan bla ma, meaning "the highest," and designating the Indian guru). »
  3. Roland Barraux, Histoire des dalaï-lamas, Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Albin Michel, 1993. Réédité en 2002, Albin Michel, (ISBN 2226133178).
  4. (en) St. Elmo Nauman Jr, Dictionary of Asian Philosophies, p. 40 « Dalai meaning "ocean" in Mongolian, a translation of gyatso »
  5. (en) Thomas Laird The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, 2006, p.143
  6. Goodman, op. cit., p. 72 : « Dalaï, traduction mongole du tibétain « océan ». »
  7. Mullin, op. cit., p. 185 : « Il s'agit de la traduction littérale en mongol de « Gyamsto », une partie du nom d'ordination que le Troisième, alors enfant, avait reçu de Panchen Seunam Dragpa »
  8. (en), Matthew T. Kapstein, The Tibetans, p. 112
  9. (en) Martin Brauen, Patrick A. McCormick, Shane Suvikapakornkul, The Dalai Lamas: A Visual History, 2005, p. 53 « 1543-1588 The Third Dalai Lama, Sonam Gyatso. On the twenty-fifth day of the first month in the Year of the Female Water-Hare (1543) »
  10. Barraux, op. cit., p. 100
  11. (en) Martin Brauen, Patrick A. McCormick, Shane Suvikapakornkul, The Dalai Lamas: A Visual History, 2005, p. 53 « The biography thus says that the boy received the name Ranusi Chopal Zangpo [ra nu sri chod dpal bzang po], "happy one protected by goat's milk." »
  12. (en) Sam van Schaik, Tibet: A History, Yale University Press, 2011, 324 p., pp. 114-116 : « When he was born, his parents had feared for his life, for all their previuous children had died in early childhood. For this reason they fed him on the milk of a white nanny goat, instead of his mother's own milk. The baby thrived, and they gave him the name Ranusi, 'Protected by Goat's Milk.' »
  13. (en) Sam van Schaik, op. cit., p. 115 : « His residence, known as the Ganden Palace, was at Drepung monastery, but he was also the abbot of Sera monastery, and had another job as personal tutor to the Pagmodru ruler in U. »
  14. Sonam Gyatso, sur dalailama.com.
  15. (en) (Chitkara 1998, p. 91) : « When the Galugpas and Kargupas started fighting in Lhasa it was Sonam Gyatso's mediation which brought the two sides to peace. »
  16. Roland Barraux, Histoire des Dalaï-Lamas, Chapitre III, Gyalwa Sonam Gyatso, p. 105
  17. Lama Kunsang, Lama Pemo, Marie Aubele, History of the Karmapas: The Odyssey of the Tibetan Masters with the Black Crown
  18. Biographie in Ouang Tchoug Dordjé, Le Mahamoudra qui dissipe les ténèbres de l'ignorance, commentaire de Béroul Khyentsé. Suivi de 'Cinquante stances de dévotion au gourou' d'Ashvagosha, édité par Aryashoura, commentaire de Guésché Ngaouang Dhargyey, trad. de la version anglaise J.C. de Verneuil et F. Jacquemart, Yiga Tcheu Dzinn, 1980. 2° éd. revue et corrigée, introduction Alexander Berzin, Édition Marpa, 1992, 191 p. (ISBN 2-906254-07-X), p. XI-XII.
  19. Urgungge Onon, Derrick Pritchatt, Asia's First Modern Revolution: Mongolia Proclaims Its Independence in 1911, 1989, BRILL. (ISBN 90-04-08390-1), p. 111.
  20. Roland Barraux, Histoire des Dalaï-Lamas: Quatorze reflets sur le Lac des Visions, p. 76.
  21. (en) J. J. Saunders, The History of the Mongol Conquests, University of Pennsylvania Press, 2001, 275 pages, p. 225 : « The root meaning of dalai is supreme, limitless, without bounds ; it later became the peculiar adjective of the ocean, and the chief magistrate of Tibet is, or rather was, styled the dalai lama. »
  22. (en) L. Chuluunbaatar, Political, economic and religious relations between Mongolia and Tibet, in Tibet and Her Neighbours : A History, ss la dir. d'Alex McKay, 2003, Londres, Édition Hansjörg Mayer, p. 151-153.
  23. Barraux, op. cit., p. 107-108
  24. (en) (Schwieger 2014, p. 34) « Sönam Gyatso's activites among the Mongols also drew the attention. The Third Dalai Lama was therefore also the first Dalai Lama to receive a seal from the Chinese emperor. »
  25. (en) Ram Rahul, The Dalai Lama: The Institution, 1995, p. 24 : « Sonam Gyatso founded in 1580 the Champaling Monastery at Lithang in Kham, the stronghold of the Kagyu School. »
  26. Chitkara 1998, p. 91.
  27. D’après (en) John Powers et David Templeman, Historical Dictionary of Tibet, Lanham (Maryland), Scarecrow Press Inc., , 794 p. (ISBN 978-0-8108-6805-2, lire en ligne), « Khalkha »
  28. Mongolie, 2e édition, Lonely Planet
  29. (Mote 1999, p. 500)
  30. (Mote 1999, p. 500) « Yelü Chucai was able to defend Buddhist interests to Chinggi's successor, ögödei Khan, and the leaders of the Quanzhen sect lost their superintendency of all religions.[...] The Buddhists regularly won those debates. »
  31. Gilles Béguin, L'art bouddhique, 2009, p. 264 : « En 1260, en outre, Kubilaï-Khân accorde à 'Phags-pa, le neveu et successeur de Sa-skya Pandita, le titre d'enseignant impérial (chinois : 帝师 ; pinyin : dìshī). Le bouddhisme tibétain obtient sur tout le territoire de l'Empire le statut de religion officielle »
  32. Françoise Pommaret, Lhasa, lieu du divin: la capitale des Dalaï-Lama au 17e siècle, p. 193
  33. « Tibet — 3. La théocratie tibétaine (xie siècle-1950) », Larousse (consulté le ) : « 1260, Kubilay Khan confie à Phags-pa, supérieur du monastère de Sa-skya, le gouvernement religieux et temporel du Tibet. »
  34. Michael Harris Goodman, Le Dernier Dalaï-Lama ?, p. 72
  35. (Schwieger 2014, p. 34) « In contrast to the picture painted by later Tibetan an Mongolian historians, the meeting between Sönam Gyatso and Alttan Qan did not yet mark the beginning of the triumph of the Gelukpa over the Mongols. In the first half of the seventeenth century, the Karma Kagyü and the Sakya schools were both actively involved in missionary activities alongside the Gelukpa. But the Gelukpa seem to have been more fervent. Nevertheless, the Sakyapa succeeded in erecting the first Tibetan Buddhist temple complex in Mukden, the faraway Manchu capital of the early Qing Empire. Thus they enabled the Manchus to employ concepts of rule that were in vogue among the Mongols at that time, which thanks to the influence of Tibetan historians, were regarded by the Mongols as something that Qubilai Qan had actually accepted on the initiative of the Sakapa. »

Bibliographie

  • (en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : a political history of the Tibetan institution of reincarnation, New York, Columbia University Press, (ISBN 978-0-231-53860-2, OCLC 905914446, lire en ligne)
  • (en) M. G. Chitkara, Buddhism, Reincarnation, and Dalai Lamas of Tibet, New Delhi, A.P.H. Pub. Corp., , 236 p. (ISBN 978-81-7024-930-6, OCLC 39130481, lire en ligne)
  • (en) Frederick W Mote, Imperial China, 900-1800, Cambridge, Massachusetts, Harvard University Press, (ISBN 978-0-674-44515-4, OCLC 41285114, lire en ligne), p. 500
  • Bernard Baudouin, Le grand livre des Dalaï-Lamas. Transmission du pouvoir spirituel dans le bouddhisme tibétain, éd. de Vecchi, 2004, 134 p. (ISBN 2-7328-8185-6)
  • Roland Barraux, Histoire des Dalaï-Lamas. Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Albin Michel, coll. « Espaces libres », 2002, 393 p. (ISBN 2-226-13317-8)
  • Martin Brauen, Les Dalaï-Lamas. Les 14 réincarnations du bodhisattva Avalokiteshvara, Favre, 2005, 303 p.
  • Glenn H. Mullin, Les quatorze Dalaï-Lamas (2001), préface du 14° Dalaï-Lama, trad. Philippe Beaudoin, Éditions du Rocher, 2004, 616 p.
  • (en) Hidehiro Okada (岡田英弘), The Third Dalai Lama and Altan Khan of the Tumed, (OCLC 469879651, BNF 39428422)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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