Université Laval

L’Université Laval est l'une des plus grandes universités au Canada. Elle a été fondée en 1852 à l'initiative du Séminaire de Québec, lui-même fondé en 1663, et constitue ainsi le plus ancien établissement d’enseignement supérieur francophone en Amérique, et la sixième plus ancienne université du Canada[2]. Son principal campus est situé au cœur de la ville de Québec[3], dans la Cité-Universitaire de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge Québec.

Pour les articles homonymes, voir Laval.

Ne doit pas être confondu avec le Centre Universitaire de la Mayenne - Laval, situé à Laval en France

Université Laval
Histoire
Fondation
1852 (170 ans)
Statut
Type
Université de recherche publique (d)
Nom officiel
Régime linguistique
Fondateur
Recteur
Devise
Deo favente haud pluribus impar (Avec la grâce de Dieu,
à nul autre comparable)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
43 000[1]
Enseignants
3 825, soit 1 620 professeurs et 2 205 autres membres du personnel enseignant[1]
Budget
700 millions $CAN
Localisation
Pays
Campus
Ville
Localisation sur la carte de la ville de Québec
Localisation sur la carte du Québec
Premier campus de l'Université Laval, dans le Vieux-Québec. On y aperçoit les nombreux édifices du Séminaire de Québec.

En 2018, l'Université Laval offrait quelque 500 programmes d'études du premier au troisième cycle[4] à 43 000 étudiants et étudiantes[1]. Elle fait partie des dix plus importantes universités canadiennes en matière de recherche avec plus de 300 millions de dollars en fonds de recherche et coopération internationale.

L'université attire également près de 6 600 étudiants étrangers chaque année, et environ 1 000 étudiants du Canada anglais et de l'Acadie. En outre, le programme « Français langue étrangère »[5] offre une formation aux étudiants canadiens anglophones ou étrangers qui désirent apprendre ou parfaire leur connaissance du français.

Histoire

François de Montmorency-Laval (1623-1708), fondateur du Séminaire de Québec. L'Université Laval porte aujourd'hui son nom.

En plus d'être le deuxième établissement d'enseignement supérieur au Québec, l'Université Laval a également été la première université francophone en Amérique.

L'origine de l'université remonte à 1663 avec la fondation du Séminaire de Québec par François de Montmorency-Laval, le premier évêque de la Nouvelle-France, (la création du séminaire est confirmée par le roi Louis XIV). À l'époque du Régime français, l'institution avait pour rôle de former des prêtres pour les villages de la Nouvelle-France. Après la Conquête, en 1759, les Britanniques décident d'élargir les formations offertes aux professions libérales. En 1852, alors que les Canadiens français n'avaient pas encore accès à l'éducation supérieure, l'abbé Louis-Jacques Casault reçoit une charte royale octroyée par la reine Victoria, ce qui vient officiellement constituer l'Université Laval en tant qu'université le . Ce sera désormais cette date qui sera la date anniversaire de l'Université.

Cette charte est un texte juridique qui établit les droits de propriétés, les privilèges, les pouvoirs et l’organisation d’une personne morale, appelée corporation, qui, de ce fait, a la capacité d’une personne physique. Dans ce cas-ci, c’est une corporation déjà existante, le Séminaire de Québec, qui reçoit le droit de « conférer des degrés » et « tous les droits, pouvoirs et privilèges d’universités ». La charte ne crée pas une nouvelle corporation, mais étend les droits et privilèges d’une corporation existante.[6]

Ainsi, dès le début et pour longtemps, la distinction entre le Séminaire de Québec et l’Université Laval demeure floue, particulièrement concernant la Faculté de théologie.  Par la charte, « […] le Séminaire de Québec et ses directeurs reçoivent, […], le droit, les pouvoirs et les privilèges d’une université, c’est-à-dire la possibilité de décerner des grades académiques dans les arts et les autres Facultés.[7] »  Pendant longtemps, les mêmes personnes ont géré les deux entités[8].  

Le 15 mai 1876 l’Université obtient, par la bulle Inter Varias Sollicitudines du pape Pie IX, le statut d’université pontificale[9]. En 1878, le Séminaire ouvre une « succursale » de l'Université Laval à Montréal, qui deviendra l'Université de Montréal en 1920[10].

Au début du XXe siècle, l'université compte seulement quatre facultés : Médecine, Droit, Théologie et Arts. Bientôt par la suite seront créées plusieurs facultés et écoles dont celles de Musique, de Philosophie, des Lettres, des Sciences et du Génie, de l'Agriculture puis Sciences sociales. Cependant, à partir de 1925, l'université manque cruellement d'espace dans son campus initial du Vieux-Québec. Elle ne peut pas construire de nouveaux bâtiments dans cette section de la ville la plus urbanisée de l'époque. Certaines nouvelles écoles doivent loger dans des édifices existants du quartier. Après plus d'un siècle d'existence, l'Université Laval décide de sortir des murs de Québec pour s'installer plus à l'ouest, à Sainte-Foy. Un premier site est temporairement occupé au milieu du XXe siècle sur la terrasse Dandurand[11]. L'École de chimie, construite entre 1923 et 1925, l'École des mines, construite entre 1939 et 1941 ainsi que le pavillon Monseigneur-Vachon, construit en 1949, deviendront plus tard respectivement le pavillon Jacques-Marquette, le pavillon Irma-Levasseur et le pavillon Simonne-Monet-Chartrand du Cégep Garneau. C'est en 1950 qu'on dessine les plans d'un vaste campus qui est devenu de nos jours la cité universitaire[11] (à ne pas confondre avec le quartier du même nom où s'insère le campus).

Durant la Révolution tranquille, l'effectif des étudiants croît de façon importante à la suite de la réforme de l’éducation au Québec et à la fin du monopole de l'Église catholique romaine sur la gestion de l'instruction publique. L'université, désormais non confessionnelle depuis qu'elle a adopté une nouvelle charte en 1971, voit augmenter ses rangs de près de 10 000 étudiants entre 1960 et 1970. Les premiers centres de recherche sont fondés. En 1972, son recteur sera désormais élu.

De 1980 à 2000, l'université développe la collaboration internationale en augmentant sa notoriété à l'étranger et en attirant des chercheurs et des étudiants d'ailleurs. À l'aube du XXIe siècle, la population étudiante est maintenant majoritairement composée de femmes.

Symboles

La devise de l'Université Laval est « Deo favente haud pluribus impar », ce qui signifie « Avec la grâce de Dieu, à nul autre comparable. »[12] Elle est inspirée par celle de Louis XIV, « Nec pluribus impar ».

Adopté après la fondation de l'université, le premier blason est blasonné ainsi : écartelé au 1, d'azur à la croix latine d'or (Théologie), au 2, de gueules au livre ouvert d'argent (Lettres), au 3, de gueules à la balance d'argent (Droit), au 4, d'azur au bâton d'Esculape d'or (Médecine)[13].

Les armes actuelles, adoptées en 1951, reproduisent les traits du blason de Montmorency-Laval, fondateur du Séminaire de Québec : un écu rouge orné d'une croix d'or chargée de cinq coquilles et cantonnée de seize alérions (aiglons sans bec ni pattes)[14], symbolisant les ennemis vaincus lors de pèlerinages auxquels avaient pris part les ancêtres de Laval. Toutefois, les couleurs du blason de l'Université sont inversées par rapport à celles du blason de Montmorency-Laval, qui sont utilisées par le Séminaire de Québec ainsi que le Collège François-de-Laval[15].

Le drapeau de l'Université est une bannière aux armes de l'écu. L'hymne de l'Université s'intitule « Savoir et beauté[16] », une œuvre de Jeanne Landry, professeure émérite de la Faculté de musique.

Le campus

Le campus de l'Université Laval est composé d'une trentaine de pavillons sur une surface totale de 1,8 km2 au cœur de l'agglomération québécoise, véritable ville dans la ville.

La cité universitaire est un quadrilatère délimité grosso modo au nord par le Chemin des Quatre-Bourgeois et le Chemin Sainte-Foy, au sud par le Boulevard Laurier, à l'est par l'avenue Myrand et, à l'ouest, par l'autoroute Robert-Bourassa (le Pavillon des Services, l'Envirotron et le Pavillon de l'Est font toutefois exception, les deux premiers étant situés à l'ouest de l'autoroute et le troisième au nord du Chemin Sainte-Foy). De nombreux espaces de stationnement sont disponibles à proximité de la plupart des pavillons. Une piste cyclable passe par le campus, lequel est également desservi par des parcours d'autobus.

Le campus possède un service permanent de sécurité et quatre résidences étudiantes (2 400 chambres au total). Trois des résidences sont mixtes et une autre réservée aux femmes. Les cégeps de Sainte-Foy, François-Xavier-Garneau et St. Lawrence, étant également localisés dans le quartier de la Cité-Universitaire, se trouvent à distance de marche de l’Université.

La cité universitaire

C’est au cours des années 1940 que germe l’idée du déménagement de l’Université du Vieux-Québec à son emplacement actuel. Au départ, il ne s’agissait pas de l’édification d’une cité universitaire, mais bien d’une cité épiscopale comprenant à terme un grand séminaire, une cathédrale, un évêché, une maison de religieuses et une autre pour les séminaristes. L’espace étant jugé insuffisant à la terrasse Dandurand pour ce projet, où se trouvaient déjà trois pavillons de l’Université, on décida d’acquérir des terrains plus vastes à proximité sur les hauteurs de Sainte-Foy. Ce n’est que par la suite que la décision fut prise de rassembler la cité universitaire avec la cité épiscopale dans un ensemble qui se voulait majestueux.[17],[18]

À l’origine, la cité épiscopale devait occuper la portion est du territoire, à l’est de l’avenue du Séminaire. Le déclin rapide des vocations sacerdotales dans la deuxième moitié du XXe siècle interdit la réalisation de ce projet. Seul le Grand Séminaire fut construit, mais il ne servit à sa vocation de départ que pour une brève période, étant beaucoup trop grand.[17] Il fut finalement acquis par l’Université Laval pour devenir le pavillon Louis-Jacques-Casault[19].

Ce qui était prévu dans les plans d’origine, et qui fut effectivement réalisé, est la construction des pavillons de sciences sociales et humaines au centre du campus, entre l’avenue du Séminaire et le Grand Axe et, à l’ouest de ce dernier, la construction des pavillons des sciences, des sciences de la santé et d’ingénierie.[20]

Le Grand Axe est coupé perpendiculairement par un axe secondaire pour former une croix, représentée également dans le blason de l’Université. À l’ouest de l’axe se trouve le pavillon des sciences de la santé – la représentation du corps dans la conception d’origine – et à l’est se trouve ce qui était le Grand Séminaire – la représentation de l’esprit dans la conception d’origine.

Conçus par des clercs, les plans du campus intègrent les idéaux chrétiens, mais s’inspirent également des jardins français – notamment de Versailles et des Champs Élysées – dont s’inspire le Grand Axe. Le site du campus sur les hauteurs de Sainte-Foy fut choisi notamment par son relief relativement plat, mais nécessita néanmoins des travaux de terrassement substantiels avec le déplacement de 69 000 verges cubes de terre et de 210 000 verges cubes de tuf et de roc sautés.[20]

Au milieu du XXe siècle, les prévisions de croissance pour la région de Québec anticipaient une population d’environ 1 million au tournant des années 2000, bien au-delà de la réalité[21]. La superficie du campus, prévue en fonction d'une croissance correspondante de la population étudiante et des infrastructures, a plutôt servi au maintien de nombreux boisés et d’espaces verts qui donnent des allures de parc urbain au campus. Elle a aussi permis, entre autres choses, l’installation d’espaces sportifs importants – incluant une aire de pratique de golf –, d’un dépôt à neige, d’un jardin communautaire et d’un jardin botanique.

Gouvernance

Étant donné le chevauchement du territoire de la cité sur ceux de Sainte-Foy et Sillery et afin de donner aux dirigeants de l’Université suffisamment d’autonomie pour son développement, on conféra à l’établissement des pouvoirs analogues à ceux d’une municipalité. Le concept est calqué sur le fonctionnement des municipalités religieuses créées au cours du siècle précédent au Québec et où il existe peu d’équivalents[22],[23]. L’Université Laval peut, notamment :

édicter des règlements de construction, de zonage, de cheminées et de clôtures, applicables aux seuls immeubles de la corporation sans que les municipalités de Sillery, de Sainte-Foy, ou de Québec puissent étendre ou appliquer auxdits immeubles les règlements par elles adoptés aux mêmes fins si ce n'est sur une lisière de cent pieds en bordure des immeubles de la corporation[24].

Par ailleurs, l’Université est exemptée « de toutes taxes, permis, licences ou cotisations, contributions ou impôts quelconques pour fins municipales et scolaires […] comme s'ils n'étaient pas compris dans les limites des municipalités où ils sont situés.[24] »

L’Université Laval est l’un des seuls établissements universitaires en Amérique du Nord (avec l’Université de Sherbrooke) à élire le recteur au terme d’une véritable campagne électorale engageant un collège électoral[25],[26].

Géographie

Un tiers de la surface occupée par le campus a été pris sur le territoire de l’ancienne ville de Sillery et les deux autres tiers proviennent de l’ancienne ville de Sainte-Foy. L’ancien chemin Gomin servait de ligne de démarcation entre les deux municipalités. Au moment de l’acquisition des terrains par le Séminaire de Québec, le territoire était utilisé pour l’agriculture, surtout du côté nord. Le côté sud était occupé par une partie de l’ancien boisé Gomin.[27] Ce sont les vestiges de ce dernier qu’on retrouve encore aujourd’hui, séparé en deux principaux boisés : le long du boulevard Laurier et entre le pavillon Casault et l'avenue Myrand. Les surfaces et alignements boisés occupent près de 30% de la superficie totale du campus [28].

L’épaisseur du sol meuble sur le campus varie entre 1 et 2 mètres, exception faite d’affleurements rocheux (schiste) à quelques endroits. Les boisés du campus appartiennent à l’érablière laurentienne, principalement l’érablière à érable rouge. L’érablière à érable à sucre occupe quelques endroits restreints dans les zones plus sèches. Le territoire du campus affiche une légère pente en direction nord-ouest qui l’expose au vent. Ceci n’est pas sans affecter certaines espèces végétales qui croissent comparativement mieux dans les zones plus abritées ailleurs sur le promontoire de Québec.[27]

Nature

Plus de 1300 taxons furent recensés lors d’un inventaire floristique du campus. On dénombre notamment près de 70 espèces de feuillus et de conifères.[27] Il s’agit toutefois d’un portrait toujours sujet à changement en fonction de l’évolution naturelle ainsi que des impacts directs et indirects des activités humaines[29],[30].

Près d’une dizaine d’espèces de mammifères ont déjà été observées sur le campus. Les observations les plus communes concernent la marmotte commune, l’écureuil gris, l’écureuil roux et le tamia rayé. La salamandre cendrée a été observée en 2013 dans les boisés environnant le sud du Grand Axe et plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux ont été observées sur le campus.[31] Une des espèces les plus manifestes est la corneille d’Amérique qui forme parfois des attroupements de plusieurs centaines d’individus[32].

Le Jardin botanique Roger-Van den Hende
Kiosque d'accueil du jardin

Le Jardin botanique Roger-Van den Hende situé à l’ouest du campus regroupe à la fois des plantes indigènes au Québec et des plantes originaires d'Europe, d'Amérique et d'Asie, compte au total près de 4000 espèces et cultivars.

Architecture

On compte de nos jours une trentaine de pavillons. Le plan de l'actuel campus et ses tous premiers bâtiments ont été dessinés à partir de 1946 par l'architecte-urbaniste Édouard Fiset. Celui-ci propose de séparer les pavillons de sciences humaines de ceux de sciences dites exactes par une allée, qui porte le nom de « grand axe »[33]. La premiere construction est le pavillon d’Arpentage et de génie forestier, devenu l'Abitibi-Price (faculté de foresterie, de géographie et de géomatique), qui est d'architecture classique. Puis, le pavillon Palasis-Prince (sciences administratives) illustre en 1950 la transition avec l'architecture moderne (art déco, volume symétrique et de grandes colonnes). Le pavillon Pavillon H.-Biermans-L.-Moraud (1957), de nos jours une résidence, marque le début du modernisme avec le dépouillement du décor et l'ajout de grandes parois en verre à l'intérieur.

En 1964, le Pavillon Charles-De-Koninck (sciences sociales et droit) se distingue par l'utilisation du béton, mais par la suite d'autres matériaux seront utilisés sur le campus, comme le bois, le verre et l'acier. Par exemple, le Pavillon J.-A.-DeSève/La Laurentienne (1990) ou Ferdinand-Vandry (complètement rénové et agrandi en 2008). Dans les années 1980, un atrium baigné de lumière et végétalisé est annexé à l'Abitibi-Price[34]. À partir des années 2000, l'architecture sur le campus incorpore une dimension plus verte: utilisation de matériaux recyclés et renouvelables dont le bois, mais aussi éclairage naturel, réduction des coûts énergétiques, etc., tel qu'illustré par le Pavillon Gene-H.-Kruger (2000)[35] ou par l'agrandissement du PEPS en 2010.

L'art public

L'art public est « l’art localisé à l’extérieur des espaces et des conventions des galeries et des musées »[36]. En 2008, selon cette définition, la collection d’art public de l’Université Laval comptait 96 œuvres, réparties sur son campus principal situé à Sainte-Foy et sur le site de la Forêt Montmorency[37]. Cette collection s’est depuis enrichie de plusieurs œuvres, par exemple lors de l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics dans le cadre de l’agrandissement du pavillon Ferdinand-Vandry en 2009.

Plusieurs efforts de catalogage et de mise en valeur de cette collection ont été accomplis au fil des ans. Les plus récentes initiatives ont concerné la publication, en 2008, du répertoire « L’art public sur le campus de l’Université Laval » par le Comité d’aménagement et de mise en œuvre[37]. On note également la création d’un parcours de découverte de l’art public, animé par le Bureau de la vie étudiante de l’Université Laval. Ce parcours peut être réalisé en tout temps, mais fait l’objet d’un concours annuel dans le cadre des Journées de la culture qui ont lieu chaque année au mois de septembre[38].

Les premières œuvres d’art public du campus datent de 1949, soit à l’occasion de la construction du pavillon d’Arpentage et de génie forestier (maintenant Abitibi-Price), le premier à avoir été construit sur le campus de Sainte-Foy[37]. La collection comprend des contributions d’artistes de renom, tels Jordi Bonet, Omer Parent ou Armand Vaillancourt. La presque totalité de la collection est accessible en tout temps aux visiteurs.

Les souterrains

Floraison hâtive de pissenlits favorisée par le dégagement de chaleur d’un tunnel sous-jacent servant aux conduits de chauffage.

Pratiquement tous les édifices sont reliés par un réseau de tunnels longs d'un peu plus de 10 km. Près de 4 km de ce réseau est accessibles au public[39] et est très fréquentés, surtout en hiver ou lors d'intempéries. Les résidences de l'Université Laval sont reliées à ce réseau ce qui permet aux locataires de se rendre à leurs cours sans devoir aller à l'extérieur. L’ensemble des pavillons du campus bénéficie d’un système de chauffage et de refroidissement central. C’est la raison d’être du reste du réseau de tunnels, soit 7 km, qui sert au passage des conduits, du réseau électrique et des employés d’entretien[40].

Les murs de ces tunnels sont souvent couverts de fresques représentant des comités ou des associations de l'université voulant laisser leur trace. On en retrouve aussi d'autres réalisées par des particuliers visant à faire rire ou faire passer un message aux utilisateurs des souterrains.

En 2008, un sondage effectué auprès de 2 700 répondants a montré que 30 % d'entre eux, et 42 % des femmes, ne s'y sentait pas en sécurité après 18 h[41]. Un réseau de caméras et quarante téléphones d'urgence y étant installés et des agents de sécurité les patrouillant, les crimes qui s'y produisent sont en réalité principalement du vandalisme[41].

Les pavillons

Plan du campus principal

Hors campus

Le drapeau de l'Université Laval flotte également à divers endroits en dehors de la cité universitaire. L'École d'architecture est installée depuis 1988 dans le Vieux-Séminaire de Québec, plus précisément dans l'Aile de la Congrégation, l'Aile de la Procure et l'Aile des Parloirs[42] où se situe l’École d’Architecture. L'École d'art (anciennement l'École des arts visuels) est établie dans l'édifice La Fabrique sur le boulevard Charest dans le quartier Saint-Roch[43].

L’Université Laval a maintenu une école d’été, l’École internationale d’été de Percé, pendant près de 20 ans de 2002 à 2021. Pour répondre aux besoins de l’école, l’Université fut propriétaire de la maison Biard de 2003 à 2022 et de la villa Frederick-James de 2007 à 2021[44],[45],[46],[47],[48].

Station agronomique de Saint-Augustin

En dehors de la ville de Québec, la Station agronomique de l'Université Laval à Saint-Augustin-de-Desmaures (en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada) avec une superficie de 280 ha est consacrée à la recherche en agronomie, notamment la gestion des sols, l'agroenvironnement et les grandes cultures[49].

Centre hospitalier universitaire de Québec

Le Centre hospitalier universitaire de Québec composé de cinq établissements est affilié à l'Université Laval. En plus de dispenser des soins généraux et spécialisés, il comporte une mission d'enseignement et de recherche.

Forêt Montmorency

Pavillon d'accueil à la Forêt Montmorency

Située à environ 75 km au nord de la ville de Québec, la Forêt Montmorency, d'une superficie de 297 km2, est destinée à l’enseignement et à la recherche en sciences forestières[50].

La Bibliothèque

Les collections de la Bibliothèque sont situées principalement au pavillon Jean-Charles-Bonenfant. Les collections scientifiques sont regroupées à la Bibliothèque au pavillon Alexandre-Vachon.

Études

En 2017, 12 691 diplômes ont été remis, dans une proportion de 58,4 % à des femmes. Au , la moyenne d'âge des étudiants inscrits, tout cycles confondus, était de 27 ans. Environ 87 % possédaient la citoyenneté canadienne et 69 % étudiaient à temps plein (c'est-à-dire au moins douze crédits en cours)[51].

L'Université propose des cours à distance depuis 1984 et a entamé un virage en ce sens à la fin des années 1990, de telle sorte qu'elle est aujourd'hui considérée comme une université bimodale[52]. En 2018, environ mille cours et 101 programmes (dont 87 % sont des certificats ou des microprogrammes) sont offerts à distance, en plus de trois formations en ligne ouvertes à tous (MOOC)[53]. D'ailleurs, à l'automne 2018, près de la moitié de tous les étudiants étaient inscrit à au moins un cours à distance[52].

Facultés

Pavillon Louis-Jacques-Casault (départements de musique, de géomatique et certaines unités administratives).
Détails d'une façade de l'École d'architecture

L'Université compte dix-sept facultés[54] :

Départements, écoles et instituts

L'université compte 67 départements, écoles et instituts, représentant diverses disciplines comme l'actuariat, l'anthropologie, l'architecture, les arts visuels, les sciences exactes, l'économique, l'éducation physique, la Géographie, etc.

École supérieure d'études internationales

L'École supérieure d'études internationales se consacre à l’enseignement de 2e et 3e cycles, à la recherche et à la diffusion par le biais de publications et d’activités scientifiques.


Recherche

Centre de recherche sur le cancer, rue McMahon.

L'Université Laval dispose de quatre chaires d'excellence en recherche du Canada (le plus grand nombre au pays), quatre-vingts chaires de recherche du Canada et une quarantaine de centres de recherche.

Centre de recherche en cancérologie

À l'issue du Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu de Québec à partir des années 1970, officiellement inauguré en 1983 et soutenu par le Fonds de recherche en cancérologie (FRC), le Centre de recherche en cancérologie se spécialise dans le domaine de l'oncologie[55]. Il se situe dans deux édifices, celui où se trouvait anciennement l'école McMahon[56] et le St-Patrick[57],[58], construit dans les vestiges de l'ancienne église du même nom du Vieux-Québec. Le CRC constitue un regroupement interfacultaire et multidisciplinaire[55].

Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux

Installations horticoles sur le boulevard Hochelaga.

Le Centre de recherche et d'innovation sur les végétaux (CRIV, anciennement le Centre de recherche en horticulture (CRH)) œuvre dans les secteurs de la productivité et de la protection des plantes horticoles depuis 1990[59]. Localisé au Pavillon Envirotron, le centre collabore en partenariat avec plusieurs entreprises, dont, entre autres, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le Fonds Québécois de la recherche sur la nature et les technologies. Les recherches du CRIV portent sur la résolution de problèmes agronomiques et horticoles.

INAF

Entrée principale du pavillon des services ou loge l'INAF

L’INAF, ou l’Institut sur la Nutrition et les Aliments Fonctionnels, est un centre de recherche consacré à l’étude des aliments et de leurs composantes en lien avec la nutrition, la santé la prévention des maladies chroniques[60]. En plus des chercheurs de l’Université Laval, le centre regroupe des scientifiques de l’Université de Sherbrooke, de l’Université de Montréal, de l’UQAR, de l’INRS Institut Armand-Frappier, de l’Université McGill, de l’UQAM, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de TransBioTech[61].

Centre de recherche en sciences et technologie du lait

Pavillon Paul-Comtois (Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation).

Le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA) est un centre de recherche de la faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, situé dans le Pavillon Paul-Comtois. Sa mission est de contribuer à l'avancement des connaissances fondamentales et appliquées en sciences et technologie du lait, former des chercheurs hautement qualifiés et de participer au transfert technologique vers les utilisateurs[62].

Fondé en 1985, il est depuis 2004 sous la direction de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’université et intègre un volet santé dans sa démarche de recherche fondamentale et appliquée sur le lait. L'équipe multidisciplinaire du STELA se compose de chercheurs réguliers et associés, en collaboration avec des étudiants du doctorat et de la maîtrise[63],[62].

Le centre présente son curriculum en trois axes de recherche sur le lait, soit sa composition, ses procédés de transformation, ainsi que son impact nutritif (ou sur la santé des individus) et socio-économique[62].

En partenariat avec le gouvernement du Québec et l'industrie laitière, le STELA contribue au progrès des techniques de transformation des produits laitiers (comme la microfiltration) et le développement de produits à valeur ajoutée (comme le lait à longue durée de conservation). On a entre autres réalisé des études sur les procédés de transformation et sur la caractérisation des produits industriels comme les yogourts et les fromages.[64],[62]

Centre d'optique, photonique et laser (COPL)

Le pavillon d'optique photonique laser, annexé au pavillon Alexandre-Vachon.

Le Centre d’optique, photonique et laser (COPL), fondé en 1989, est un centre de recherche multidisciplinaire voué au développement de l’optique-photonique et à ses applications. Il est situé dans le pavillon d'optique photonique laser. Il regroupe des scientifiques de sept universités québécoises[65]. À l'Université Laval, 21 équipes de recherche en font partie. Les travaux du centre portent sur les matériaux photoniques, les communications optiques, les laser et impulsions brèves, l'optique guidée et les fibres optiques, la biophotonique et l'ingénierie optique[66]. L'Université Laval reçoit notamment des contributions de la part du géant chinois des télécommunications Huawei, dont les ententes sont confidentielles[67],[68],[69]. De plus, en 2022, l'Université aurait pour 13M$ de projets actifs en partenariat avec Huawei[70].

Recherche nordique

Différents programmes de recherche en lien avec la nordicité existent à l'université.

Centre d'études nordiques (CEN)

Le Centre d'études nordiques (CEN), fondé en 1961 par Louis-Edmond Hamelin, est un centre de recherche multidisciplinaire et interuniversitaire situé à l'Université Laval, mais dont les membres proviennent également de l'Université du Québec à Rimouski et de l'INRS-Eau, Terre et Environnement, ainsi que d'autres institutions du Québec[71]. La mission du centre est de coopérer au développement durable des régions nordiques[71].

ArcticNet

ArcticNet est un réseau de centres d’excellence du Canada dont l'objectif est d'étudier les impacts des changements climatiques et de la modernisation dans l'Arctique Canadien côtier[72].

Takuvik

Takuvik est une Unité mixte de recherche internationale reliant le CNRS (plus spécifiquement l'INSU et l'INEE) et l'Université Laval. Le premier mandat, d'une durée de quatre ans, a commencé en 2011 et le second, d'une durée de cinq ans, se terminera en 2019. Cette unité de recherche s'intéresse aux impacts des changements climatiques et des activités de développement dans l'environnement Arctique[73].

Pavillon de l’Institut nordique du Québec

La construction d’un nouveau pavillon pour l’Institut nordique du Québec (INQ) est prévue pour 2021. Celui-ci sera érigé à l’ouest du pavillon Ferdinand-Vandry[74]. L’INQ rassemble des chercheurs de divers horizons (environnement, culture, santé, économie) s’intéressant à la recherche nordique et la nordicité. L’Université Laval, l’Université McGill et l’INRS sont les institutions fondatrices, mais le centre fédère les chercheurs de quinze universités avec la collaboration avec des intervenants des secteurs public et privé[75],[76].

Herbier Louis-Marie

L’Herbier Louis-Marie est situé dans les locaux du pavillon Charles-Eugène-Marchand et contient de 790 000 spécimens.

Trésor de la langue française au Québec

Le Trésor de la langue française au Québec est un centre de recherche sur le français québécois.

Personnalités liées

Corps professoral ancien ou actuel

Premiers ministres du Canada

Premiers ministres du Québec

Autres

Diplômés à titre honorifique

En date de 2008 et depuis 1864, l'Université Laval a décerné près de 1 100 diplômes honorifiques[77].

Prélats ayant œuvré pour l’Université Laval

Vie étudiante

Équipes sportives

Les équipes sportives d'élite de l'université sont appelées Rouge et Or. Elles s'entraînent et jouent leur match à domicile principalement au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS). Actuellement, il y a quatorze clubs Rouge et Or.

Le club de football Rouge et Or génère un fort engouement, notamment pour avoir remporté dix fois la Coupe Vanier et quinze fois la Coupe Dunsmore[78].

Coopérative universitaire

La coopérative de l'Université Laval (souvent désigné par son diminutif commercial « Coop Zone ») est une entreprise coopérative œuvrant dans la vente de produits destinés à toute la clientèle universitaire, tels que les livres, les notes de cours et le matériel informatique.

Elle est composée de cinq points de vente dont un principal situé dans le pavillon Maurice-Pollack.

Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL)

La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL), fondée en 1981, est un regroupement des 88 associations étudiantes de premier cycle de l'Université Laval. Sa mission est de défendre et promouvoir les intérêts de ses membres, d'offrir des services à la communauté étudiante universitaire et de dynamiser la vie de campus.

Groupe gai de l'Université Laval

Le Groupe gai de l'Université Laval, ou GGUL, est une association universitaire LGBTAQ québécoise fondée en 1978. Il est le plus ancien groupe gai universitaire toujours actif au Québec. En 2018, le GGUL change de nom et devient l'Association étudiante pour la diversité sexuelle et de genre de l’Université Laval (ADSGUL)

CHYZ-FM

CHYZ-FM est, depuis 1997, la radio officielle de l’Université. Elle diffuse à la fréquence 94,3 FM un choix musical et éditorial destiné non seulement à la population étudiante de l'Université mais aussi au public en général.

Festival de Sciences et Génie

Course de mini-bajas – l'Épreuve du Nord

Le Festival de Sciences et Génie (FSG) est un festival étudiant ayant lieu sur le campus à chaque année au mois de janvier. La première édition a eu lieu en 1976.

Impact Campus

Impact Campus est le journal indépendant des étudiants de l’Université. Il publie six numéros réguliers par année en plus d'un numéro dédié à la rentrée scolaire, Université 101, en collaboration avec l'Université Laval et les deux associations étudiantes.

Presses de l'Université Laval

Les Presses de l'Université Laval (PUL) sont une maison d'édition universitaire fondée en 1950 par l'Université Laval.

Dictionnaire biographique du Canada

Le Dictionnaire biographique du Canada est un dictionnaire biographique sur les personnalités qui ont contribué à l’histoire du Canada. Entrepris en 1959, il est le fruit d’une collaboration entre l'Université de Toronto et l'Université Laval. Sa première édition fut publiée en 1966.

Distinctions

Diverses distinctions sont remises par différentes instances du campus.

Médaille Gloire de l'Escolle

La médaille Gloire de l'Escolle est remise par l'Association des diplômés de l'Université Laval pour rendre hommage à d'anciens diplômés pour leur contribution exceptionnelle à leur profession et à la société.

Médaille Georges-Henri-Lévesque

La Médaille Georges-Henri-Lévesque est remise depuis 1989 par la Faculté des sciences sociales en l'honneur du Révérend Père Georges-Henri Lévesque.

Prix Hermès

Les prix Hermès sont des distinctions décernées par la Faculté des sciences de l'administration.

Prix Summa

Le Prix Summa est un prix remis par la Faculté des sciences et de génie pour souligner le travail exceptionnel de l'un de ses professeurs.

Faits variés sur l'Université Laval

  • L'Astéroïde (14424) Laval est nommé en l'honneur de l'université.
  • Selon la revue Québec Science, trois des dix découvertes scientifiques de l'année 2006 au Québec ont été réalisées par des chercheurs de l'Université Laval, soit Barbara Papadopoulou et Serge Rivest, de la Faculté de médecine, et Simon Rainville, du Département de physique, de génie physique et d’optique.
  • C´est à Laval qu'ont été créés, en 1996, les Jeux de la communication, tournoi entre plusieurs universités canadiennes.
  • C'est à Laval également qu'ont été créés, en 2011 les Jeux de Politique, tournoi entre plusieurs départements de science politique au Québec et en Ontario. À son édition de 2012, c'était la plus importante compétition de politique universitaire au Québec.
  • Depuis 2002, la CADEUL organise chaque année les Jeux inter-facultaires, une compétition amicale entre les facultés.
  • Le , l'Université Laval annonçait son retrait de la CREPUQ sur une décision unilatérale de son recteur, Denis Brière, devenant par le fait même le seul établissement universitaire québécois à ne pas faire partie de cet organisme[79].
  • Chaque année depuis 1976 se tient le Festival de Sciences et Génie.
  • Partenaire de l'organisation HIP[80] pour la réalisation des mesures infraouges dans la campagne « Scan Pyramids »[81] sur les recherches et mesures sur les pyramides du plateau de Giza et de Dahchour afin d'y trouver d'éventuelles nouvelles données quant à leurs structures internes. La campagne est lancée, suivie et régulièrement annoncée par le ministre des Antiquités Égyptien, M. Eldamaty[82],[83],[84],[85],[86],[87]. Le retentissement devient mondial, jusqu'à faire ressortir une ancienne théorie personnelle sur la construction des pyramides du Dr Ben Carson qui dérivera en argument de bataille entre deux candidats à l'élection, Carson et Trump, lors des primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2016[88].
  • L'Université Laval fait l'objet d'une action collective autorisée pour violation des droits d'auteur déposée en 2014[89].
  • La course de 10 kilomètres de l'Université Laval a lieu depuis 1967[90].

Notes et références

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  2. Les plus anciennes universités canadiennes, selon la date de l'obtention d'une charte royale donnant l'autorisation de conférer des grades universitaires, sont l'Université de King's College (1802), l'Université McGill (1821), l'Université de Toronto (1827), l'Université Queen's (1841) et l'Université St. Mary's (1851).
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    « Ce texte fondateur [la charte royale], à la phraséologie alambiquée, mérite d'être lu et relu attentivement. »
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  8. Brigitte Caulier, Nive Voisine et Raymond Bordeur, De l'harmonie tranquille au pluralisme consenti : une histoire de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval (1852-2002), Québec, Presses de l'Université Laval, , 364 p. (ISBN 2-7637-7896-8 et 978-2-7637-7896-9, OCLC 52706337, présentation en ligne), p. 9,16 et 81
  9. Jean Hamelin, Histoire de l'Université Laval : les péripéties d'une idée, Presses de l'Université Laval, , 341 p. (ISBN 2-7637-7382-6 et 978-2-7637-7382-7, OCLC 33862121, présentation en ligne), chap. V (« Des arrangements laborieux 1875-1901 / Laval érigée en université pontificale »), p. 73
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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