Women's National Basketball Association

La Women’s National Basketball Association (ou WNBA) est une ligue américaine professionnelle de basket-ball féminin, créée en 1996 et détenue par la NBA. La saison se déroule l’été, de mai à août pour la saison régulière et en septembre pour les play-offs, période creuse sur le calendrier sportif américain. De nombreuses joueuses jouent également hors États-Unis et notamment en Euroligue pendant l'inter-saison.

Women's National Basketball Association
Généralités
Sport basket-ball
Création 1996
Autre(s) nom(s) WNBA
Organisateur(s) Women's National Basketball Association
Éditions 26e (2022)
Catégorie nationale
Périodicité annuelle
Lieu(x) États-Unis
Participants 12
Directeur Cathy Engelbert[1].
Site web officiel www.wnba.com
Palmarès
Tenant du titre Sky de Chicago (2021)
Plus titré(s) Comets de Houston, Lynx du Minnesota et Storm de Seattle (4)
Pour la compétition en cours voir :
Saison WNBA 2022
Sue Bird lors d'une rencontre WNBA en 2008.

Histoire de la Ligue

La création de la WNBA est officiellement approuvée par la NBA le . Même si la WNBA n’est historiquement pas la première compétition professionnelle de basket-ball féminin aux États-Unis, elle a l’avantage d'avoir le soutien de la NBA, la ligue majeure de basket-ball nord-américaine. Val Ackerman est nommée présidente de la ligue.

La ligue entame sa première saison en fanfare en 1997, dans la foulée de la victoire de l'équipe féminine des États-Unis aux Jeux olympiques de 1996. La ligue comprend alors 8 équipes, chaque équipe est implantée dans une ville comptant déjà une franchise NBA, le nom et les couleurs de la franchise évoquant la plupart du temps son homologue masculin (les Starzz de l'Utah avec le Jazz de l'Utah …)

Au début de cette saison, la WNBA bénéficie d'une couverture télévisée grâce à des partenariats avec des chaînes américaines, dont ESPN et NBC.

La WNBA axe sa campagne sur les trois stars de l'équipe nationale : Rebecca Lobo, Lisa Leslie et Sheryl Swoopes. Mais durant la première saison, l'équipe de Leslie réalise des performances médiocres et Swoopes, enceinte, ne joue pas. La vraie star qui émerge dans cette première saison est Cynthia Cooper, nommée MVP, qui mène les Comets de Houston au titre en battant en finales le Liberty de New York. Une Française évolue dans cette ligue, Isabelle Fijalkowski, la grande (1,96 m) intérieure qui jouera aux Rockers de Cleveland pendant 2 saisons. Elle est avec Laure Savasta des Monarchs de Sacramento, la première Française à jouer dans une ligue de basket-ball professionnelle aux États-Unis, devançant de quelques mois son compatriote Tariq Abdul-Wahad.

La WNBA met en valeur l'implication sociale des joueuses, notamment mais pas seulement avec l'exemple de Kim Perrot. Chaque année, la WNBA met en valeur la dépistage et le financement de la lutte contre le cancer du sein avec par exemple des témoignages à la mi-temps, diffusion d'informations en partenariat avec les associations, matches télévisés avec équipes jouant en maillots roses[2].

Saison 1999

La saison 1999 est un tournant dans la jeune histoire de la ligue : la principale ligue concurrente, l’ABL, jugée meilleure sur le niveau de jeu, a fermé ; tandis que la NBA sort d'une saison ternie et raccourcie par la grève des joueurs. Quatre équipes ont rejoint la ligue depuis 1997, portant le nombre total à 12. La sélection lors de la draft de la star des Volunteers du Tennessee de l'université du Tennessee, Chamique Holdsclaw, marque le rajeunissement d'une ligue traditionnellement composée d'internationaux et de vétérans.

L'audience des matchs pour certaines franchises atteint des records historiques. Avant le début de la saison, un accord collectif sur les salaires est signé entre la ligue et les joueuses, devenant le premier accord de ce type conclu dans l'histoire du sport professionnel féminin.


Développement

En 2000, la WNBA a doublé de taille, deux nouvelles équipes ont rejoint la ligue en 1998, deux autres en 1999 et enfin quatre autres en 2000. Les équipes sont alors détenues collectivement par la NBA. Après la saison 2002, la NBA vend les équipes WNBA soit à leurs homologues masculins dans la même ville, soit à de nouveaux investisseurs. Les changements de propriétaires induisent deux déménagements et deux faillites avant le début de la saison 2003. Les Cleveland Rockers firent faillite à la fin de la saison. De 16 la WNBA passera en 2009 à 12 franchises témoignant d'une expansion initiale trop rapide[3].

En plus de cette restructuration, l ’association des joueuses de la WNBA menace de faire grève si un nouvel accord salarial n’était pas trouvé avec la ligue. Les négociations retardèrent le début de la saison 2003, jusqu'à la conclusion pour quatre ans d'une convention collective le . L'accord crée le premier statut d'agent libre free agency ») dans le sport professionnel féminin nord-américain. L'accord prévoit une augmentation des salaires des joueuses de 4 % par an. Pour la première année d'application de l'accord, le salaire minimum des vétérans est relevé de 5 % à 42 000 dollars annuels, alors que celui des rookies est maintenu à 30 000 dollars[4].

La saison 2004 s'avère la plus disputée de l’histoire de la ligue, avec presque toutes les équipes en lutte pour une place en play-offs. Néanmoins, le , Val Ackerman, la présidente de la WNBA, annonce sa démission, effective le , justifiant vouloir de passer plus de temps avec sa famille[5]. Elle est remplacée par Donna Orender, ancienne joueuse de basket-ball professionnelle qui a officié comme vice-présidente du PGA Tour. Elle devint présidente de la WNBA le .

La WNBA connaît une nouvelle expansion en 2005, avec la création d’une franchise à Chicago, le Sky de Chicago, mais en , le Sting de Charlotte annonce la fin de ses activités; une draft de dispersion est alors organisée le .

La saison 2007 est la 11e de l’histoire de la WNBA, la ligue devenant ainsi la première ligue professionnelle féminine américaine à exister plus de 10 saisons consécutives. La ligue profite de son 10e anniversaire pour élire les Meilleures joueuses des 10 ans de la WNBA, composée des joueuses ayant le plus marqué la ligue que ce soit d’un point de vue sportif et extra-sportif, par leur contribution au rayonnement et au développement de la ligue et du basket-ball féminin.

En 2006, la WNBA adapte ses règles passe de deux mi-temps de 20 minutes à quatre quart-temps de 10 minutes et le shot clock de 30 à 24 secondes[6].

En octobre 2007, la ligue annonce la création d’une nouvelle franchise à Atlanta, le Dream d'Atlanta, et qui se constitue lors d’une draft d'expansion. L’équipe débute en mai 2008. Lors de la saison régulière 2008, le premier match en plein air de basket-ball professionnel de l'histoire de l'Amérique du Nord se dispute au Arthur Ashe Stadium à New York entre le Liberty de New York et le Fever de l'Indiana devant 19 000 spectateurs. Le Fever remporte la rencontre 71-55.

En 2008, la WNBA lance le programme WNBA Cares qui distingue mensuellement une joueuse pour son implication caritative ou solidaire[7],[8] pour renforcer l'initiative annuelle du Trophée Kim Perrot de la sportivité remis depuis 1a fondation de la ligue.

En décembre 2008, la ligue annonce la fin de la franchise des Comets de Houston, quadruples championnes WNBA, faute de repreneur[9]. Une draft de dispersion est alors organisée le . La dissolution de cette franchise emblématique fait douter de la pérennité de la WNBA[10], d'autant que le Storm change également de propriétaires après la délocalisation de l'équipe NBA des Sonics[11]. .

Avec un afflux de nouveaux talents dont Candace Parker, Angel McCoughtry et Sylvia Fowles, la WNBA veut croire en un futur radieux. La ligue signe un contrat avec ESPN et ABC pour la diffusion de ses matchs. Le , le Mercury de Phoenix signe un partenariat avec l'entreprise Lifelock pour qu'elle figure sur ses maillots[12]. C'est la première fois dans l'histoire de la WNBA qu'une publicité figure sur un maillot. Quelques jours plus tard, les Sparks de Los Angeles annoncent le même type de partenariat, en s'alliant avec Farmers Insurance[13].

Le , la WNBA annonce que le Shock de Détroit est relocalisé à Tulsa, Oklahoma; l'équipe est renommée Shock de Tulsa. Le , la WNBA annonce cette fois que les Monarchs de Sacramento font faillite à cause d'un manque de soutien de ses propriétaires, la famille Maloof, également propriétaires des Kings de Sacramento. La ligue se met à la recherche de partenaires pour implanter l'équipe dans la Baie de San Francisco; cependant, aucun propriétaire ne se manifeste et une draft de dispersion est organisée le .

Le , les Mystics de Washington reçoivent la visite du président Barack Obama et de sa fille Sasha pour assister à un match en saison régulière[14],[15].

Décollage de la WNBA

Peu avant la fin de la saison 2010, la WNBA fait état d'une légère progression de l'affluence moyenne aux matches (8 039 spectateurs par match) et des audiences télévisées de 14 % (après 8 % l'année précédente). La présidente de la ligue s'est dite confiante en la présence des 12 équipes actuelles pour 2011 et a assuré que les franchises se rapprochent de l'équilibre financier[16]. Le nombre de spectateurs se maintient entre 7500 et 8000 de 2010 à 2013[17], mais l'audience se développe fortement sur internet[18]. La draft 2013 est la première à bénéficier d'une diffusion télévisée nationale aux heures de grande audience grâce au teasing sur les 3 to See (Griner, Delle Donne, Diggins), cette saison étant également marquée par un renouvellement de l'identité visuelle de la ligue[19]. Selon la présidente du Storm Karen Bryant, ce succès montre que la WNBA doit trouver son audience par elle-même plus qu'en s'appuyant sur la NBA[10].

En 2013, la WNBA renouvelle son logo et signe un nouveau contrat de diffusion avec ESPN jusque 2022 pour la diffusion de 30 rencontres par saison pour 12 millions de dollars par an[20]. L'arrivée de Brittney Griner est attendue au-delà du cercle habituel d'attention du basket-ball alors qu'avec une affluence moyenne de 7 457 fans par rencontre, la WNBA enregistre en 2012 ses plus fortes affluences depuis sa création[21]. La WNBA essaie de valoriser son audience autour du public LGBT[3]. Toujours depuis 2013, la WNBA modifie ses règles pour reculer la ligne des trois points à la distance FIBA de 6,75 m (22 2)[22].

Dirigeante du Storm de sa fondation à 2014, Karen Bryant explique les difficultés de son combat pour rendre la ligue viable malgré ses spécificités par rapport à la NBA ou au basket-ball universitaire. En effet, la WNBA est une ligue d'été alors que le basket-ball est plutôt associé à un sport hivernal et que les joueuses ont pour la plupart une activité à l'étranger le reste de la saison. De plus, avec seulement douze franchises restantes, la WNBA laisse de larges pans du territoire américain sans présence. Enfin sa reconnaissance médiatique, notamment par les radios, reste très perfectible[23]. Lors du WNBA All-Star Game 2014, considéré le plus réussi avec une rencontre disputée et l'émergence de jeunes stars comme Shoni Schimmel et Skylar Diggins[24], la présidente de la WNBA Laurel J. Richie révèle que six franchises étaient bénéficiaires la saison précédente, soit quatre de plus qu'en 2012 et que la franchise NBA des Warriors de Golden State avait un intérêt soutenu pour créer une treizième franchise[25].

La WNBA signe en 2013 un nouveau contrat de diffusion avec ESPN jusque 2022 pour 12 millions de dollars annuels pour la diffusion de 30 rencontres contre 28 annuellement. Après un point bas en 2012, les audiences télévisées ont rebondi en 2013, pour atteindre 230 000 spectateurs par rencontre sur ESPN et ESPN2, un chiffre comparable à la moyenne d'une rencontre de Major League Soccer. L'audience du service en ligne WNBA Live Access a cru de 23 % en 2013. En 2014, la progression s'est poursuivie 240 000 spectateurs et même 489 000 spectateurs sur ESPN, soit 90 % de plus que la saison précédente. Pour les Finales WNBA le chiffre monte même à 659 000 spectateurs (+ 91 %) retrouvant un niveau plus atteint depuis 2006[26]. En , la WNBA signe un premier contrat de diffusion en France avec beIN Sports[27].

Durant la saison 2016, le jeu passe un nouveau cap avec une moyenne de 81,9 points inscrits par match contre 75,1 la saison précédente, traduisant la progression technique et physique des joueuses. Ce niveau se confirme la saison suivante, accompagnée comme en NBA par une progression du nombre de tirs à trois points avec 17,6 tentatives par rencontre[28]. Selon The Institute for Diversity and Ethics in Sports (TIDES) de l'Université de Floride centrale (UCF), la WNBA obtient un score de 93,7 points pour la mesure de sa diversité raciale et de genre, soit le plus haut chiffre de toutes les ligues professionnelles nord-américaines[29],[30]. En 2021, la WNBA est toujours bien classée avec un A+ pour les questions de race, A+ pour les questions de genre et une note globale de A+[31].

Pour la première fois en 2017, l'ensemble des joueuses et des équipes de la WNBA sont inclus dans le jeu vidéo NBA Live 18[32]. Pour l'ancienne gloire des Pistons de Détroit Isiah Thomas, devenu président du Liberty de New York, « il y a une sous-exposition de la WNBA en raison des stéréotypes de genre, mais la WNBA est la ligue professionnelle la plus pure en activité. Elle n'a pas été altérée par des facteurs externes comme l'argent, la surexposition, le contrôle par les athlètes de leur image, ce qui lui a permis d'être en rupture par rapport aux ligues masculines[33] ».

En 2018, le Liberty de New York quitte le Madison Square Garden pour le Westchester County Center avec une jauge fixée pour 2018 à 2 319 places très inférieure aux 9 000 spectateurs allégués précédemment, mais qui comprenaient des entrées gratuites. Plus généralement, la WNBA souhaite quitter les salles NBA qui accueillaient toutes les rencontres aux débuts de la ligue (en 2019 seuls les Sparks, le Lynx, le Mercury et le Fever y ont encore recours) pour prendre possession de salles plus petites mais plus chaudes d'environ 8 000 places[34].

Les présidentes de la WNBA

Lisa Borders en 2018.

Directrice des opérations basket-ball et des relations avec les joueuses, Renee Brown est une des figures de la WNBA de sa création en 1996 à 2016[38].

Organisation

Règles

À la différence de la NBA, les règles de la WNBA suivent majoritairement les anciennes règles de la FIBA (à quelques détails près) :

  • Depuis 2006, les matchs se composent de quatre quart-temps de 10 minutes[6] (règle FIBA)
  • Il y a un entre-deux au début de chaque mi-temps[réf. nécessaire] (ancienne règle FIBA)
  • Depuis 2006, le shot clock est réglé à 24 secondes[6], comme en zone FIBA, au lieu de 30 auparavant
  • Depuis 2013, la ligne des trois points se situe, comme en zone FIBA, à 6,75 m (22 2) du cercle. La ligue adopte également la règle des trois secondes en défense déjà en vigueur en NBA, des sanctions contre le flopping et l’institutionnalisation de l'usage instantané de la vidéo pour les fautes flagrantes et durant la dernière minute[39],[22].
  • Le diamètre du ballon est 2,54 cm inférieur à celui de la NBA : la WNBA utilise un ballon no 6 (règle FIBA Dames), à la différence des hommes (ballon no 7)

La draft

La draft est un événement annuel organisé par la WNBA au mois d'avril. Elle se déroule dans la ville où a lieu le Final Four NCAA féminin. L'ensemble des équipes se réunissent sous la houlette du commissaire de la WNBA et choisissent chacune deux joueurs lors de trois tours de sélection parmi des joueurs issus de l'université ou de l'étranger. C'est le principal pont d'entrée des joueuses dans la ligue.

Les équipes

18 équipes ont évolué en WNBA.

Chronologie

Dream d'AtlantaSky de ChicagoStorm de SeattleFever de l'IndianaFire de PortlandSol de MiamiSun du ConnecticutMiracle d'OrlandoLynx du MinnesotaWings de DallasShock de TulsaShock de DétroitMystics de WashingtonAces de Las VegasStars de San AntonioSilver Stars de San AntonioStarzz de l'UtahMercury de PhoenixSparks de Los AngelesLiberty de New YorkMonarchs de SacramentoComets de HoustonSting de CharlotteRockers de Cleveland

Les joueuses

Depuis 1998, les joueuses sont regroupées dans l'Association des joueuses de la WNBA. Si la majorité des joueuses sont américaines, la WNBA compte également d'assez nombreuses joueuses de nationalité étrangères ou formées en dehors des États-Unis, principalement en Europe, au Brésil et au Canada, mais aussi en Asie ou en Afrique.

Les joueuses étrangères requises par leurs équipes nationales subissent une retenue sur salaire de 2,5 % selon la convention collective 2014-2019[40].

Les joueuses enceintes sont payées 50 % de leur salaire jusqu'à leur reprise de la compétition[41]. Une des principales stars mises en avant par la ligue à sa création, Sheryl Swoopes annonce sa grossesse avant la saison inaugurale de 1997. Elle manque les six premières semaines de compétition avant de reprendre la compétition en août, ce qui ne l'empêchera pas d'être trois fois MVP. Lisa Leslie, Tina Thompson ou Candace Parker auront également un enfant pendant leur carrière WNBA[41].

Le salary cap (plafond salarial)

La ligue a instauré un plafond salarial, à l'instar de ce qui se pratique en NBA, qui empêche les équipes de dépasser une masse salariale fixée par la WNBA. À l'issue de l'accord collectif signé en 2008 entre les joueuses et la WNBA, le plafond a été fixé à 803 000 dollars pour 2009 et augmente progressivement chaque année pour atteindre 900 000 dollars en 2013, année de l'échéance de cet accord. Le salaire maximal pour une joueuse avec trois ans d'expérience est de 51 000 dollars en 2009, alors que celui pour une joueuse ayant six ans d'expérience est fixé à 99 500 dollars. Le salaire minimal pour une rookie est de 35 190 dollars[42],[43].

Déroulement de la saison

Saison régulière

La ligue comprend douze franchises, soit six équipes dans la Conférence Est et six dans la Conférence Ouest.

Les équipes se regroupent pour les camps d'entraînement (trainings camps) durant le mois de mai. Ces camps permettent aux entraîneurs d'évaluer leurs joueuses (en particulier les rookies), de préparer la saison régulière et de superviser les autres équipes afin de recenser leurs forces et faiblesses. Une série de matches de pré-saison se déroule dans la foulée, afin de mettre en place les systèmes de jeu. Cela permet également de déterminer les 11 joueuses permettant de constituer l'effectif pour la saison. Selon les années, en fonction notamment des compétitions olympiques, la saison régulière débute vers mai-juin et se termine au début du mois de septembre. Les différentes distinctions individuelles sont alors décernées, puis les playoffs commencent dans la foulée pour se terminer au début du mois d'octobre par les Finales WNBA.

Chaque équipe dispute une trentaine de rencontres en saison régulière. Hormis lors de la saison 2020 raccourcie à 22 rencontres pour cause de crise sanitaire, le nombre de rencontres était de 34 de 2003 to 2019, puis 32 en 2021 et passe à 36 pour la saison WNBA 2022[44]. Jusqu'en 2015, chaque équipe affronte chaque équipe de l'autre conférence (une fois à domicile, une fois à l’extérieur), soit 12 matchs. Au sein sa conférence, elle affronte deux équipes de sa conférence à cinq reprises et contre les trois autres à quatre reprises, soit 22 matchs. À compter de la saison 2016, la WNBA renonce à une organisation des play-offs par conférence pour se baser sur le seul bilan, d'où un rééquilibrage des oppositions. Chaque équipe affronte maintenant trois fois dix autres équipes (avec un tirage au sort annuel pour définir lesquelles sont reçues deux fois et non une), la onzième nécessairement de sa conférence l'étant à quatre reprises, soit 16 matchs dans sa conférence et 18 matchs dans la conférence opposée[45],[46].

Au mois de juillet, la saison s'interrompt pour un week-end sauf les années olympiques, le temps du WNBA All-Star Game, qui voit s'affronter les meilleures joueuses de la Conférence Est et de la Conférence Ouest. Le cinq majeur est choisi par un vote des fans à travers le monde entier (qui peuvent voter sur Internet), tandis que les sept réservistes sont sélectionnées par les entraîneurs de la ligue. Ces équipes sont dirigées par les entraîneurs des équipes ayant le meilleur pourcentage de victoires dans chaque conférence quelques jours avant le All-Star Game. Quelques jours après ce All-Star Game, les clubs se voient imposer l'interdiction d'effectuer tout transfert de joueuses.

Avec un 29e succès le face au Storm, le Mercury surpasse le record de victoires détenu conjointement avec 28 succès par les Sparks en 2000 et 2001 et le Storm en 2010[47].

Les playoffs

À la fin de la saison régulière, au mois de septembre, les 8 meilleures équipes (4 par Conférence) s'affrontent en playoffs.

Jusqu'en 2015, le premier tour des playoffs est appelé demi-finale de Conférence et le deuxième tour, finale de Conférence. La série finale désignant le champion WNBA et qui voit s'affronter les champions des Conférences Est et Ouest se nomme Finales WNBA.

Au premier tour, l'équipe classée numéro 1 affronte l'équipe classée numéro 4 et la numéro 2 la numéro 3. Les vainqueurs des demi-finales de conférence se rencontrent en finale de conférence. Les deux équipes ayant remporté la finale de leur conférence respective (Est et Ouest) sont nommées championnes de conférence et se rencontrent ensuite pour une série déterminant le champion WNBA.

Les deux premiers tours de playoffs se déroule au meilleur des 3 matchs, la première équipe à 2 victoires passant au tour suivant. L'équipe la moins bien classée reçoit pour le premier match, les deux matchs suivants se disputant sur le terrain de l'équipe la mieux classée au terme de la saison régulière. Les Finales WNBA se jouent au meilleur des cinq matchs.

Une nouvelle formule est établie en 2016 qualifiant les huit meilleures équipes sans distinction de conférence. Les deux meilleures équipes sont exemptées des deux premiers tours et les deux suivantes du premier tour. Les deux tours éliminatoires se disputent sur un match sec avant que les demi-finales et les Finales WNBA se jouent au meilleur des cinq rencontres sur un format 2-2-1[48].

Finales WNBA

De 1999 à 2015, les Finales WNBA concluent les playoffs, par l'affrontement entre le champion de la Conférence Est et le champion de la Conférence Ouest au mois de septembre. Le vainqueur des Finales est désigné champion WNBA. Cette série se joue dans le format "1-2-2", l'avantage du terrain étant donné à l'équipe ayant le meilleur bilan en saison régulière, l'équipe la mieux classée lors de la saison régulière recevant lors de matchs 1, 4 et 5, tandis que l'autre équipe reçoit lors des matchs 2 et 3.

Depuis la saison WNBA 2016, les play-offs WNBA opposent les équipes selon leur bilan, ce qui permet de voir s'affronter en Finales deux équipes de la même conférence[49].

Palmarès

Champions WNBA

Année Vainqueur Finaliste Série
1997Comets de HoustonLiberty de New York1-0
1998Comets de Houston (2)Mercury de Phoenix2-1
1999Comets de Houston (3)Liberty de New York2-1
2000Comets de Houston (4)Liberty de New York2-0
2001Sparks de Los AngelesSting de Charlotte2-0
2002Sparks de Los Angeles (2)Liberty de New York2-0
2003Shock de DétroitSparks de Los Angeles2-1
2004Storm de SeattleSun du Connecticut2-1
2005Monarchs de SacramentoSun du Connecticut3-1
2006Shock de Détroit (2)Monarchs de Sacramento3-2
2007Mercury de PhoenixShock de Détroit3-2
2008Shock de Détroit (3)Silver Stars de San Antonio3-0
2009Mercury de Phoenix (2)Fever de l'Indiana3-2
2010Storm de Seattle (2)Dream d'Atlanta3-0
2011Lynx du MinnesotaDream d'Atlanta3-0
2012Fever de l'IndianaLynx du Minnesota3-1
2013Lynx du Minnesota (2)Dream d'Atlanta3-0
2014Mercury de Phoenix (3)Sky de Chicago3-0
2015Lynx du Minnesota (3)Fever de l'Indiana3-2
2016Sparks de Los Angeles (3)Lynx du Minnesota3-2
2017Lynx du Minnesota (4)Sparks de Los Angeles3-2
2018Storm de Seattle (3)Mystics de Washington3-0
2019Mystics de WashingtonSun du Connecticut3-2
2020Storm de Seattle (4)Aces de Las Vegas3-0
2021Sky de ChicagoMercury de Phoenix3-1

Meilleure joueuse de la saison régulière

Année Vainqueure Championne Équipe
1997 Cynthia Cooper CComets de Houston
1998 Cynthia Cooper (2) CComets de Houston
1999 Yolanda GriffithMonarchs de Sacramento
2000 Sheryl Swoopes CComets de Houston
2001 Lisa Leslie CSparks de Los Angeles
2002 Sheryl Swoopes (2)Comets de Houston
2003 Lauren JacksonStorm de Seattle
2004 Lisa Leslie (2)Sparks de Los Angeles
2005 Sheryl Swoopes (3)Comets de Houston
2006 Lisa Leslie (3)Sparks de Los Angeles
2007 Lauren Jackson (2)Storm de Seattle
2008 Candace ParkerSparks de Los Angeles
2009 Diana Taurasi CMercury de Phoenix
2010 Lauren Jackson (3) CStorm de Seattle
2011 Tamika CatchingsFever de l'Indiana
2012 Tina CharlesSun du Connecticut
2013 Candace Parker (2)Sparks de Los Angeles
2014 Maya MooreLynx du Minnesota
2015 Elena Delle DonneSky de Chicago
2016 Nneka Ogwumike CSparks de Los Angeles
2017 Sylvia FowlesLynx du Minnesota
2018 Breanna StewartStorm de Seattle
2019 Elena Delle Donne (2)Mystics de Washington
2020 A'ja WilsonAces de Las Vegas
2021 Jonquel JonesSun du Connecticut

Meilleure joueuse des Finales WNBA

Année Joueuse Nationalité Équipe
1997 Cynthia Cooper États-Unis Comets de Houston
1998 Cynthia Cooper (2) États-Unis Comets de Houston
1999 Cynthia Cooper (3) États-Unis Comets de Houston
2000 Cynthia Cooper (4) États-Unis Comets de Houston
2001 Lisa Leslie États-Unis Sparks de Los Angeles
2002 Lisa Leslie (2) États-Unis Sparks de Los Angeles
2003 Ruth Riley États-Unis Shock de Détroit
2004 Betty Lennox États-Unis Storm de Seattle
2005 Yolanda Griffith États-Unis Monarchs de Sacramento
2006 Deanna Nolan États-Unis Shock de Détroit
2007 Cappie Pondexter États-Unis Mercury de Phoenix
2008 Katie Smith États-Unis Shock de Détroit
2009 Diana Taurasi États-Unis Mercury de Phoenix
2010 Lauren Jackson Australie Storm de Seattle
2011 Seimone Augustus États-Unis Lynx du Minnesota
2012 Tamika Catchings États-Unis Fever de l'Indiana
2013 Maya Moore États-Unis Lynx du Minnesota
2014 Diana Taurasi (2) États-Unis Mercury de Phoenix
2015 Sylvia Fowles États-Unis Lynx du Minnesota
2016 Candace Parker États-Unis Sparks de Los Angeles
2017 Sylvia Fowles (2) États-Unis Lynx du Minnesota
2018 Breanna Stewart États-Unis Storm de Seattle
2019 Emma Meesseman Belgique Mystics de Washington
2020 Breanna Stewart (2) États-Unis Storm de Seattle
2021 Kahleah Copper États-Unis Sky de Chicago

Rookie de l’année

Le trophée de rookie de l'année (WNBA Rookie of the Year) est décerné chaque année à la meilleure joueuse disputant sa première saison WNBA. Le vainqueur est déterminé par les votes d'un panel de journalistes sportifs.

Année Vainqueure Équipe # draft
1997Trophée non décerné
1998 Tracy ReidSting de Charlotte7
1999 Chamique HoldsclawMystics de Washington1
2000 Betty LennoxLynx du Minnesota6
2001 Jackie StilesFire de Portland4
2002 Tamika CatchingsFever de l'Indiana3
2003 Cheryl FordShock de Détroit3
2004 Diana TaurasiMercury de Phoenix1
2005 Temeka JohnsonMystics de Washington (2)6
2006 Seimone AugustusLynx du Minnesota (2)1
2007 Armintie PriceSky de Chicago3
2008 Candace ParkerSparks de Los Angeles1
2009 Angel McCoughtryDream d'Atlanta1
2010 Tina CharlesSun du Connecticut1
2011 Maya MooreLynx du Minnesota (3)1
2012 Nneka OgwumikeSparks de Los Angeles (2)1
2013 Elena Delle DonneSky de Chicago2
2014 Chiney OgwumikeSun du Connecticut (2)1
2015 Jewell LoydStorm de Seattle1
2016 Breanna StewartStorm de Seattle (2)1
2017 Allisha GrayWings de Dallas (2)4
2018 A'ja WilsonAces de Las Vegas1
2019 Napheesa CollierLynx du Minnesota (4)6
2020 Crystal DangerfieldLynx du Minnesota (5)16
2021 Michaela OnyenwereLiberty de New York6
2022 Rhyne HowardDream d'Atlanta1

Défenseure de l’année

Le trophée de défenseuse de l'année (WNBA Defensive Player of the Year) est décerné chaque année à la meilleure défenseure de la ligue. La vainqueure est déterminée par les votes d'un panel de journalistes sportifs.

Année Vainqueure Équipe
1997 Teresa WeatherspoonLiberty de New York
1998 Teresa Weatherspoon (2)Liberty de New York
1999 Yolanda GriffithMonarchs de Sacramento
2000 Sheryl SwoopesComets de Houston
2001 Debbie BlackSol de Miami
2002 Sheryl Swoopes (2)Comets de Houston
2003 Sheryl Swoopes (3)Comets de Houston
2004 Lisa LeslieSparks de Los Angeles
2005 Tamika CatchingsFever de l'Indiana
2006 Tamika Catchings (2)Fever de l'Indiana
2007 Lauren JacksonStorm de Seattle
2008 Lisa Leslie (2)Sparks de Los Angeles
2009 Tamika Catchings (3)Fever de l'Indiana
2010 Tamika Catchings (4)Fever de l'Indiana
2011 Sylvia FowlesSky de Chicago
2012 Tamika Catchings (5)Fever de l'Indiana
2013 Sylvia Fowles (2)Sky de Chicago
2014 Brittney GrinerMercury de Phoenix
2015 Brittney Griner (2)Mercury de Phoenix
2016 Sylvia Fowles (3)Lynx du Minnesota
2017 Alana BeardSparks de Los Angeles
2018 Alana Beard (2)Sparks de Los Angeles
2019 Natasha HowardStorm de Seattle
2020 Candace ParkerSparks de Los Angeles
2021 Sylvia Fowles (4)Lynx du Minnesota

Joueuse ayant le plus progressé

Le trophée est décerné à la joueuse ayant effectué la meilleure progression par rapport à la saison précédente.

Année Vainqueur Nationalité Équipe
2000 Tari Phillips États-Unis Liberty de New York
2001 Janeth Arcain Brésil Comets de Houston
2002 Coco Miller États-Unis Mystics de Washington
2003 Michelle Snow États-Unis Comets de Houston
2004 Kelly Miller États-Unis Sting de Charlotte
Wendy Palmer États-Unis Sun du Connecticut
2005 Nicole Powell États-Unis Monarchs de Sacramento
2006 Erin Buescher États-Unis Monarchs de Sacramento
2007 Janel McCarville États-Unis Liberty de New York
2008 Ebony Hoffman États-Unis Fever de l'Indiana
2009 Crystal Langhorne États-Unis Mystics de Washington
2010 Leilani Mitchell États-Unis Liberty de New York
2011 Kia Vaughn États-Unis Liberty de New York
2012 Kristi Toliver États-Unis Sparks de Los Angeles
2013 Shavonte Zellous États-Unis Fever de l'Indiana
2014 Skylar Diggins États-Unis Shock de Tulsa
2015 Kelsey Bone États-Unis Dream d'Atlanta
2016 Elizabeth Williams États-Unis Dream d'Atlanta
2017 Jonquel Jones Bahamas Sun du Connecticut
2018 Natasha Howard États-Unis Storm de Seattle
2019 Leilani Mitchell Australie Mercury de Phoenix
2020 Betnijah Laney États-Unis Dream d'Atlanta
2021 Brionna Jones États-Unis Sun du Connecticut
2022 Jackie Young États-Unis Aces de Las Vegas

Sixième femme de l’année

Le trophée de sixième femme de l'année est remis à la meilleure joueuse de l'année débutant au mois la moitié des rencontres du banc de touche.

Renee Montgomery, lauréate en 2012.
Année Joueuse Nationalité Équipe
2007 Plenette Pierson États-Unis Shock de Détroit
2008 Candice Wiggins États-Unis Lynx du Minnesota
2009 DeWanna Bonner États-Unis Mercury de Phoenix
2010 DeWanna Bonner (2) États-Unis Mercury de Phoenix
2011 DeWanna Bonner (3) États-Unis Mercury de Phoenix
2012 Renee Montgomery États-Unis Sun du Connecticut
2013 Riquna Williams États-Unis Shock de Tulsa
2014 Allie Quigley États-Unis Sky de Chicago
2015 Allie Quigley (2) États-Unis Sky de Chicago
2016 Jantel Lavender États-Unis Sparks de Los Angeles
2017 Sugar Rodgers États-Unis Liberty de New York
2018 Jonquel Jones Bahamas Sun du Connecticut
2019 Dearica Hamby États-Unis Aces de Las Vegas
2020 Dearica Hamby (2) États-Unis Aces de Las Vegas
2021 Kelsey Plum États-Unis Aces de Las Vegas

Entraîneur de l’année

Le trophée du meilleur entraîneur de l'année (WNBA Coach of the Year) est décerné chaque année à l'entraineur ayant eu le plus d'impact sur le parcours de leur équipe. Le vainqueur est déterminé par les votes d'un panel de journalistes sportifs.

Année Vainqueur Équipe Bilan Titre
1997 Van ChancellorComets de Houston18v-10dChampion
1998 Van Chancellor (2)Comets de Houston27v-3dChampion
1999 Van Chancellor (3)Comets de Houston26v-6dChampion
2000 Michael CooperSparks de Los Angeles28v-4d
2001 Dan HughesRockers de Cleveland22v-10d
2002 Marianne StanleyMystics de Washington17v-15d
2003 Bill LaimbeerShock de Détroit25v-9dChampion
2004 Suzie McConnell SerioLynx du Minnesota18v-16d
2005 John WhisenantMonarchs de Sacramento25v-9dChampion
2006 Mike ThibaultSun du Connecticut26v-8d
2007 Dan Hughes (2)Silver Stars de San Antonio20v-14d
2008 Mike Thibault (2)Sun du Connecticut21v-13d
2009 Marynell MeadorsDream d'Atlanta18v-16d
2010 Brian AglerStorm de Seattle28v-6dChampion
2011 Cheryl ReeveLynx du Minnesota27v–7dChampion
2012 Carol RossSparks de Los Angeles24v–10d
2013 Mike Thibault (3)Mystics de Washington17v-17d
2014 Sandy BrondelloMercury de Phoenix29v–5d
2015 Bill Laimbeer (2)Liberty de New York23v–11d
2016 Cheryl Reeve (2)Lynx du Minnesota28v–6d
2017 Curt MillerSun du Connecticut21v–13d
2018 Nicki CollenDream d'Atlanta23v–11d
2019/ James WadeSky de Chicago20v–14d
2020 Cheryl Reeve (3)Lynx du Minnesota14v–8d
2021 Curt MillerSun du Connecticut26v–6d
2022/ Becky HammonAces de Las Vegas26v–10d

Trophée Kim Perrot de la sportivité

Le Trophée Kim Perrot de la sportivité est un trophée décerné à la joueuse « représentant le mieux les valeurs du sport sur le terrain, le comportement éthique, le fair-play et l'intégrité » durant la saison. Au départ appelé WNBA Sportsmanship Award, il a été renommé à la suite du décès en 1999 de la joueuse Kim Perrot.

Année Vainqueur Équipe
1997 Zheng HaixiaSparks de Los Angeles
1998 Suzie McConnell SerioRockers de Cleveland
1999 Dawn StaleySting de Charlotte
2000 Suzie McConnell Serio (2)Rockers de Cleveland
2001 Sue WicksLiberty de New York
2002 Jennifer GillomMercury de Phoenix
2003 Edna CampbellMonarchs de Sacramento
2004 Teresa EdwardsLynx du Minnesota
2005 Taj McWilliams-FranklinSun du Connecticut
2006 Dawn Staley (2)Comets de Houston
2007 Tully BevilaquaFever de l'Indiana
2008 Vickie JohnsonSilver Stars de San Antonio
2009 Kara LawsonMonarchs de Sacramento
2010 Tamika CatchingsFever de l'Indiana
2011 Sue BirdStorm de Seattle
Ruth RileySilver Stars de San Antonio
2012 Kara Lawson (2)Sun du Connecticut
2013 Swin CashSky de Chicago
Tamika Catchings (2)Fever de l'Indiana
2014 Becky HammonStars de San Antonio
2015 DeLisha Milton-JonesDream d'Atlanta
2016 Tamika Catchings (3)Fever de l'Indiana
2017 Sue Bird (2)Storm de Seattle
2018 Sue Bird (3)Storm de Seattle
2019 Nneka OgwumikeSparks de Los Angeles
2020 Nneka Ogwumike (2)Sparks de Los Angeles
2021 Nneka Ogwumike (3)Sparks de Los Angeles

WNBA Peak Performers

Les trophées Women's National Basketball Association Peak Performer sont attribués chaque année aux joueuses qui ont fini en tête du classement des meilleures marqueuses, rebondeuses et passeuses de la WNBA. La récompense est remise depuis la saison inaugurale de la WNBA, mais les catégories ont évolué.

Kobe & Gigi Bryant WNBA Advocacy Award

Le , à l'occasion de la Draft 2020, la WNBA annonce qu'elle va remettre, à partir de la saison 2021, un trophée annuel, afin de récompenser, les contributeurs et contributrices, qui favorisent le développement du basket féminin. Cette récompense rend hommage à la légende de NBA, Kobe Bryant, ainsi qu'à sa fille Gianna Maria-Onore (Gigi), tous les deux décédés dans un crash d'hélicoptère, le 26 janvier dernier[50],[51].

Références

  1. (en) « Cathy Engelbert Named WNBA Commissioner », sur wnba.com, (consulté le )
  2. « WNBA Teams Up with Bright Pink® to Bring Breast Health Education to Fans During WNBA Breast Health Awareness Week », WNBA, (consulté le )
  3. (en) Tom Van Riper, « Is It The Beginning Of The End For The WNBA? », forbes.com, (consulté le )
  4. (en) « WNBA and Players Association Sign Labor Agreement », WNBA, (consulté le )
  5. (fr) Démission de Val Ackerman
  6. (en) « WNBA Announces Rule Changes for 2006 », WNBA, (consulté le )
  7. « WNBA Cares Community Assist - Past Winners », WNBA, (consulté le )
  8. « What is the WNBA Cares Community Assist Award presented by State Farm? », WNBA, (consulté le )
  9. « Disparition des Houston Comets », lequipe.fr (consulté le )
  10. «  We Have Heroes: The Story of Karen Bryant Part Four: Out of the Ashes », WNBA (consulté le )
  11. «  We Have Heroes: The Story of Karen Bryant Part Three: A Devastating Blow », WNBA (consulté le )
  12. (en) « News Archive - Phoenix Mercury », sur Phoenix Mercury (consulté le ).
  13. « Sparks and Farmers Insurance Group Announce Multi-Year Marquee Partnership », WNBA (consulté le )
  14. (en) « President Obama attends WNBA game after shooting hoops », NBA.com, (consulté le )
  15. « President Obama at Mystics Game3 of 18 », WNBA.com, (consulté le )
  16. (en) « Attendance, TV ratings on rise again for WNBA », USA Today, (consulté le )
  17. « Attendance », WNBA (consulté le )
  18. (en) Jayda Evans, « A look at 2013 WNBA attendance and what’s tweetable for the #WNBAPlayoffs », seattletimes.com (consulté le )
  19. (en) Alana Glass, « In Its 17th Season, The WNBA Continues To Defy Odds », forbes.com (consulté le )
  20. « WNBA extend deal with ESPN, release new logo », love Women's Basketball (consulté le )
  21. « Can Brittney Griner save the WNBA?  », www.salon.com, (consulté le )
  22. (en) consulté le=28 juillet 2017, « WNBA Makes Major Rule Changes for 2013 », swishappeal.com,
  23. (en) Mechelle Voepel, « Karen Bryant ready for new challenge », ESPN (consulté le )
  24. (en) Mechelle Voepel, « WNBA in good hands with youth », ESPN, (consulté le )
  25. (en) Bob Baum, « Schimmel's 29 leads East over West 125-124 in OT », WNBA, (consulté le )
  26. (en) Travis Waldron, « The NBA’s New TV Deal Includes Good News For The WNBA », /thinkprogress.org, (consulté le )
  27. « beIN Sports s'offre la WNBA », lequipe.fr, (consulté le )
  28. (en) « Lisa Borders at the 2017 WNBA All-Star Game: Transcript from the league president’s press conference », hoopfeed.com, (consulté le )
  29. (en) Associated Press, « WNBA receives 'A' on race and gender report card », yahoo.com, (consulté le )
  30. (en) Richard Lapchick et Tynelle Taylor-Chase, « The 2017 Women’s National Basketball Association Racial and Gender Report Card », wsimg.com, (consulté le )
  31. (en) Richard Lapchick, « WNBA earns highest marks for racial and gender hiring practices », espn.com, (consulté le )
  32. (en) « WNBA Teams to Make Official Video Game Debut in NBA Live 18 », wnba.com, (consulté le )
  33. (en) Matt Foley, « Meet the Rookie WNBA Coach Who Is Married to the Game », ozy.com, (consulté le )
  34. (en) Doug Feinberg, « Some WNBA teams downsizing arenas to help bottom line », hosted.stats.com, (consulté le )
  35. (en) « Laurel J. Richie Named WNBA President », sur wnba.com, (consulté le )
  36. Arnaud Gelb, « Une ancienne dirigeante de Coca-Cola à la tête de la WNBA », basketusa.com, (consulté le )
  37. (en) « WNBA President Lisa Borders Steps Down to Become First-Ever President and CEO of Time’s Up », sur wnba.com, (consulté le )
  38. (en) « WNBA Chief of Basketball Operations and Player Relations Renee Brown to step down », hoopfeed.com, (consulté le )
  39. (en) « Positive Rules Changes Long Overdue in WNBA », feverblogs.com, (consulté le )
  40. (en) Jayda Evans, « Storm forward Ramu Tokashiki to face fines for time missed with Japan’s national team », seattletimes.com, (consulté le )
  41. (en) Isabelle Khurshudya, « How one WNBA player balances her basketball career with raising an infant », washingtonpost.com, (consulté le )
  42. (en) WomensBasketballOnline.com: WNBA Salary Scale
  43. Women's National Basketball Association Collective Bargaining Agreement
  44. (en) Mechelle Voepel, « WNBA announces 36-game regular-season schedule for 2022, its longest in 26 seasons », sur espn.com, (consulté le )
  45. (en) « WNBA Approves Significant Changes to Regular-Season and Playoff Formats », WNBA, (consulté le )
  46. (en) Kent Youngblood, « WNBA opts for balanced schedule, revises playoffs », startribune.com, (consulté le )
  47. (en) Associated Press, « Griner helps Mercury set WNBA record with 29th win », ESPN, (consulté le )
  48. Arnaud Gelb, « La WNBA révolutionne son fonctionnement des playoffs », basketusa.com, (consulté le )
  49. (en) Brian Kotloff, « Lynx and Sparks Have Been On A Collision Course All Season Long », wnba.com, (consulté le )
  50. (en) Kobe and Gianna Bryant honored to start 2020 WNBA draft, sur latimes.com, 17 avril 2020 (consulté le 18 avril 2020).
  51. La WNBA va créer un trophée Kobe et Gigi Bryant, sur L'Équipe, 18 avril 2020.

Lien externe

  • Portail du basket-ball
  • Portail des États-Unis
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.