Éclance
Éclance est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Éclance | |
L'église et le monument aux morts. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines |
Maire Mandat |
Gérard Emile 2020-2026 |
Code postal | 10200 |
Code commune | 10135 |
Démographie | |
Gentilé | Éclariste |
Population municipale |
101 hab. (2019 ) |
Densité | 8,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 25″ nord, 4° 38′ 06″ est |
Superficie | 11,48 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Aube (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Topographie
Les habitants d'Éclance s'appellent les Éclaristes.
Éclance est un nom d'origine gauloise signifiant "Clairière au milieu des bois".
Urbanisme
Typologie
Éclance est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), forêts (24,7 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le site est habité depuis l'époque franque, on y a découvert des cercueils de pierre. La mention écrite la plus ancienne citant Éclance est datée de 856 et le village s'appelait alors Saint Brice. Une famille chevaleresque portant le nom d'Éclance est attestée aux XIIe et XIIIe siècles et le fief relevait de celui de Jaucourt. Il appartint aux XIVe et XVe siècles aux Choiseul-Aigremont, puis passa par les femmes à Jean d'Anneville, bailli de Bar-le-Duc, qui, en , obtint de Louis XII des lettres patentes l'autorisant à fortifier son château d'Eclance. Depuis le XIIIe siècle, la spécialité locale était le fromage. La comtesse de Champagne envoyait les fromages d'Éclance à la cour de Philippe Auguste en 1217. La laiterie Turin fut la dernière et a tenu jusqu'à la fin des années 1980. Une autre particularité d'Éclance est qu'il y a deux châteaux ; tous les deux sont coupés en deux. Le château dit d'Éclance à la sortie vers Trannes est partagé entre une belle demeure seigneuriale du XVIIIe siècle, et une aile droite qui est un corps de ferme. Le second, plus modeste, est lui aussi partagé entre une demeure seigneuriale et un corps de ferme.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage, Chaumont et de la châtellenie de Jaucourt.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en augmentation de 1 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Brice était une paroisse faisant partie de l'archidiaconé et doyenné de Brienne depuis le début du XVIe siècle, avant elle était de l'archidiaconé de Margerie. Le bâtiment date de l'époque moderne sauf le chœur et la voûte qui datent du XVIIe siècle. On peut y voir :
- des fonts baptismaux octogones sur pied rond, un bénitier en fonte[13] ;
- un tableau, illustrant l'Annonciation, encadré dans un retable à guirlandes, un autre de sainte[14] ; Éclaristes
- des statues de saint Brice et saint Claude ;
- des vitraux représentant l'Annonciation, le Sacré-Cœur et saint Joseph[15].
Monument aux morts
- Le monument aux morts.
- A la mémoire de Léon Bouton, mort pour la France.
- A la mémoire d'Albert Frincenet, mort pour la France.
- A la mémoire de Gaston Renaud, mort pour la France.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « bénitier », notice no IM10010999, base Palissy, ministère français de la Culture
- « tableau », notice no IM10011119, base Palissy, ministère français de la Culture
- Source: Lucien MOREL PAYEN, Troyes et l'Aube
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Éclance sur le site de l'Institut géographique national
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