École antique de Nîmes

L’École antique de Nîmes est une société savante fondée à Nîmes en 1920. Elle a son siège au musée archéologique de Nîmes, dont elle contribue à enrichir la bibliothèque.

École antique de Nîmes
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Histoire, archéologie, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Gustave Domjean (d)
Présidente
Dominique Darde (d) (depuis les années 1990)
Publication
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

L’École antique, qui a le statut d'une association loi de 1901, a pour objet la diffusion des connaissances concernant l'archéologie et l'histoire de la région de Nîmes de la préhistoire au Moyen Âge. Elle organise des conférences et des visites de sites et de musées ; ces activités se présentent sous la forme de deux sessions : une session d'hiver avec une conférence mensuelle ; une session d'été regroupée sur une semaine en juillet. Elle publie chaque année[1] le Bulletin de l'École antique de Nîmes, qui reprend souvent le texte des conférences.

Histoire

L'initiative de la création de l'École antique de Nîmes revient à Gustave Domjean, adjoint à l'instruction publique et aux beaux arts de la municipalité ; en 1917, il chargea Félix Mazauric, conservateur des musées archéologiques, d'en préciser le projet, mais ce dernier mourut le [2]. En 1920, Gustave Domjean fit aboutir le projet, qui bénéficia du soutien et du prestige d'Émile Espérandieu, élu en 1919 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, qui venait de se retirer à Nîmes et de succéder à Mazauric à la tête des musées archéologiques de la ville[3].

Elle a été croquée par Gustave Lafage[4] dans l'hebdomadaire satirique Le Cri de Nîmes :

« Et d'abord il n'y a pas de bancs. [...]
Curieuse école où l'on ne travaille que pendant les vacances.
Elle ouvre ses portes quand les autres ferment les leurs.
D'ailleurs il n'y a pas de porte[5]. »

Membres

Présidents

  • Maximilien Raphel, premier président[Quand ?].
  • Gustave Domjean, deuxième président[Quand ?].

[...]

  • Édouard Bondurand[Quand ?].

Émile Espérandieu, troisième président[6].

  • 1939-1959 : André Nier
  • 1959-1972 : André Dupont
  • 1972-1983 : Jean Brunel
  • 1983-années 1990[Quand ?]: Victor Lassalle
  • années 1990[Quand ?] : Dominique Darde.

Personnalités

Notes et références

  1. Il a connu une interruption de 1946 à 1965, ainsi qu'en 1922 et 1926. Les 22 numéros parus de 1921 à 1944 peuvent être consultés en ligne sur gallica.
  2. C. Hugues, « Félix Mazauric, pionnier de l'École antique de Nîmes », Bulletin de l'École antique de Nîmes, no 14, 1979.
  3. Georges Mathon, « Les cahiers d'histoire de Nîmes de 1914 à 1920 ».
  4. « CTHS - LAFAGE Gustave », sur cths.fr (consulté le )
  5. Discours de réception de Léon Fosse, Bulletin des séances de l'Académie de Nîmes, 1971, p. 103 (lire en ligne).
  6. Les plaques de projection des conférences d’Émile Espérandieu (1857-1939) à l’École antique de Nîmes.
  7. http://cths.fr/an/savant.php?id=1604

Liens externes

  • Portail de Nîmes
  • Portail de l’archéologie
  • Portail de l’historiographie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.