École de Murol

L’École de Murol (ou parfois École de Murols) est le nom qui a été donné pour grouper sous une même étiquette des artistes qui sont venus régulièrement peindre dans ce qui n’était qu’un petit bourg de montagne de 1 500 habitants situé entre le puy de Sancy et le puy de Dôme.

Le musée des peintres de l’École de Murol, à Murol.

Tableau peint en 1944 par Élisabeth Dodel-Faure

Historique

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L'École de Murol a atteint son apogée entre 1910 et 1930, période qui correspond à la présence de Léon Boudal (1858-1934), nommé curé de Murol en 1890, et de Victor Charreton (1864-1936), chef de file du mouvement et cofondateur du Salon d'automne avec Pierre Bonnard.

Les peintres convenaient de travailler ensemble sur le même motif. Les artistes ont été séduits par les paysages de montagne, les points de vue, les bois, les torrents, et particulièrement par la neige, la lumière et les ciels de montagne. Ils ont aussi pris comme modèles des habitants vaquant à leurs occupations comme sujet de scènes de genre. Différents styles ont été pratiqués, dérivés de l’impressionnisme et annonçant le cubisme.

Murol avait été pressenti par les ministres Étienne Dujardin-Beaumetz et Étienne Clémentel pour devenir l'école d'hiver de peinture de paysages des Beaux-Arts de Paris, mais l'instabilité ministérielle n'a pas permis de réaliser le projet.

Les artistes

Parmi les nombreux peintres, on peut retenir :

Joseph Barrière (1874-1957)[1]^,[2] ;
Léon Boudal (1858-1934) ;
Maurice Busset (1881-1936) ;
Alphonse Cellier (1875-1936 ;
Jean de Chasteauneuf (1878-1962) ;
Roger Deverin (1884-1973) ;
Élisabeth Dodel-Faure (1872-1952) ;
Jean Fernand-Trochain (1879-1969) ;
Sacha Finkelstein (né en 1878) ;
Victor Fonfreide (1872-1934) ;
Marie-Jeanne Fournier (1874-1957) ;
Leonida-Adelaïde Foster ;
Georges Gobo (1876-1958) ;
Jules Guiboud (1862-1933) ;
Charles Jaffeux (1902-1941) ;
Henry Moinier (1857-1924) ;
Mario Pérouse (1880-1958) ;
Pierre Petit-Gérard (1852-1933) ;
Berthe Philips ;
Armand Point (1860-1932)[3] ;
Adolphe Rey (1863-1944) ;
Johnson de Terlikowski ;
Vladimir de Terlikowski (1873-1951) ;
Jules-Émile Zingg (1882-1942).

Notes et références

Louis Passelaigue, « Joseph Barrière-Chirol, peintre et poète », Le Gonfanon, n°67, Argha.
Montaignac, « Généalogie de Joseph Barrière : un artiste auvergnat », Le Gonfanon, n°2, Argha.
Il vient y peindre les hivers 1919, 1921, 1923 et 1924 que lui fit connaître son ami Mario Perouse (cf. « Armand Point » sur grofouillis.canalblog.com).

Annexes

Bibliographie

Philippe Auserve, Murol : un rendez-vous d'artistes en Auvergne (1830-1950), Éditions de La Flandonnière, 2020, 300 p. (ISBN 9782918098966)
Nicolas Chabrol, L'École de Murol(s), peintres des paysages et neiges d'Auvergne, Brioude, Éditions Watel, 1993 ; 2^e édition : Clermont-Ferrand, Éditions Un deux quatre, 2001.
Valérie Huss, Victor Charreton (1864-1936), paysages d’Auvergne. Vienne, 1988. 199 p.

Lien externe

Site du musée des peintres de l’École de Murol sur musee-murol.fr.

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[1] Louis Passelaigue, « Joseph Barrière-Chirol, peintre et poète », Le Gonfanon, n°67, Argha.

[2] Montaignac, « Généalogie de Joseph Barrière : un artiste auvergnat », Le Gonfanon, n°2, Argha.

[3] Il vient y peindre les hivers 1919, 1921, 1923 et 1924 que lui fit connaître son ami Mario Perouse (cf. « Armand Point » sur grofouillis.canalblog.com).