Église Notre-Dame-de-l'Épine de Parilly
L'église Notre-Dame-de-l'Épine de Parilly est une ancienne église paroissiale dans la commune française de Chinon, dans le département d'Indre-et-Loire.
Pour les articles homonymes, voir Église Notre-Dame.
Église de Parilly | ||||
Vue générale. | ||||
Présentation | ||||
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Protection | Classé MH (1926)[1] | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Centre-Val de Loire | |||
Département | Indre-et-Loire | |||
Commune | Chinon | |||
Coordonnées | 47° 08′ 43″ nord, 0° 13′ 57″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
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Localisation
L'église de Parilly est située à l'extrémité méridionale du faubourg Saint-Jacques, partie de la commune de Chinon située sur la rive gauche de la Vienne.
Histoire
La paroisse de Parilly (Parilliacus) est mentionnée dès le XIe siècle. En 1080, une église antérieure à l'édifice actuel est citée dans le cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Noyers, dont elle dépend, alors que sa cure est le siège d'un fief[2].
L'église, initialement dédiée à Notre-Dame-de-l'Épine, est construite au XIIe siècle mais sa nef est prolongée vers l'ouest au XVe siècle[3]. Vers la même époque, une chapelle vouée à saint Jean est accolée au nord de la nef d'origine alors que celle qui lui fait face, côté sud, date du XVIe siècle ; elle est dédiée à saint Roch[4].
La paroisse de Parilly est supprimée et rattachée à Chinon en 1793, entraînant la désacralisation de l'église[5].
L'église est classée comme monuent historique par décret du [1]. Une scène du téléfilm 1788, diffusé en 1978, y est tournée[3]. Dans les années 1990, l'église sert de dépôt archéologique à la commune[1].
Architecture
La nef sans bas-côtés est couverte en charpente ; elle s'ouvre à l'ouest par une porte en anse de panier et elle est éclairée par des baies percées dans le mur gouttereau sud. Un chœur à chevet plat la prolonge à l'est[2].
La chapelle septentrionale est voûtée en croisée d'ogives. Un clocher-mur à deux baies campanaires prend place au-dessus de la jonction entre la nef initiale et son prolongement occidental[4].
Notes et références
- Notice no PA00097667, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ranjard 1949, p. 307.
- Couderc 1987, p. 312.
- Ranjard 1949, p. 308.
- Flohic 2001, p. 442.
Pour en savoir plus
Bibliographie
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7).
- Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes d'Indre-et-Loire, t. I, Paris, Flohic, , 1408 p. (ISBN 2-8423-4115-5).
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8).
Articles connexes
Liens externes
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