Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Mère-Église
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Mère-Église est une église catholique, des XIIe – XIIIe siècles, qui se dresse sur la commune française de Sainte-Mère-Église dans le département de la Manche, en région Normandie.
Type | |
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Fondation |
XIe siècle- |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-de-la-Paix-de-Sainte-Mère-l'Eglise (d) |
Style | |
Religion | |
Usage | |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Adresse |
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Coordonnées |
49° 24′ 31″ N, 1° 18′ 59″ O |
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L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1],[2].
Localisation
L'église est située sur la commune de Sainte-Mère-Église, dans le département français de la Manche.
Historique
L'église date pour l'essentiel du XIVe siècle et son clocher est connu pour être celui auquel est resté accroché le parachute de John Steele, lors de l'opération Albany au début de la bataille de Normandie. Son histoire devient célèbre en 1962 à la suite de la sortie du film Le Jour le plus long si bien que les touristes de passage à Sainte-Mère-Église demandaient aux autochtones s'ils étaient bien sur la place de l'église du parachutiste. Le comité des fêtes de la commune décida alors d'accrocher au clocher un mannequin nommé « Big Jim » en souvenir de John Steele. Le parachute, l'uniforme et l'équipement du mannequin sont changés deux fois par an en raison du climat pluvieux du Cotentin. La commune a ouvert une ligne budgétaire pour le couvrir d'une peinture protectrice pour le changer moins souvent[3].
Description
Le carré du transept avec ses quatre piliers et arcs en plein cintre est probablement la partie la plus ancienne de l'église et remonte aux XIIe – XIIIe siècle, avec le soubassement du clocher de style roman normand du XIIe siècle. Les bas-côtés ont été repris au siècle suivant. Les chapiteaux sont décorés avec un bestiaire aussi de facture romane. Au XVe siècle ont a ajouté une balustrade de style gothique flamboyant. Le chœur daté du XIVe siècle est à chevet plat. Le portail occidental ainsi que le collatéral nord ont été restaurés au début du XVe siècle à la suite des dommages subis pendant la guerre de Cent Ans. Le chevet du maître-autel est occupé par un retable[4]. À voir également un beau lutrin, en bois sculpté, du XVIIIe siècle[5].
Vue générale de l'église. L'intérieur de la nef.
Notes et références
- « Église de Sainte-Mère-Église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA00001252.
- Olivier Meriel et Jean-Jacques Lerosier, Les plages d'histoires, Éditions Au Fil du temps, , p. 25.
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 62.
- Girard et Lecœur 2005, p. 255.
Voir aussi
Bibliographie
- Amand Montier, « L'église de Sainte-Mère-l'Église », dans La Normandie monumentale et pittoresque, édifices publics, églises, châteaux, manoirs, etc. : Manche 1re partie, Le Havre, Lemale & Cie, imprimeurs éditeurs, (lire en ligne), p. 259-261
- Marcel Le Légard, « Sainte-Mère-l'Église », dans Congrès archéologique de France. 124e session. Cotentin et Avranchin. 1966, Paris, Société française d'archéologie, , p. 188-195
Articles connexes
Liens externes
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