Église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau
L'église Notre-Dame est une église catholique située à Lampaul-Guimiliau (Finistère)[1].
Église Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau
Vue de l'église Notre-Dame et de son enclos paroissial. À droite, l'arc de triomphe qui sépare la vie profane de l'espace religieux. À gauche, le clocher, tronqué en 1809 par la foudre qui l'a amputé de 18 mètres.
Type | |
---|---|
Diocèse | |
Construction |
XVIe siècle, XVIIe siècle |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Classé MH (, ) |
Pays | |
---|---|
Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
Place de l'Église |
Coordonnées |
48° 29′ 35″ N, 4° 02′ 25″ O |
---|
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte du Finistère
Localisation
L'église est située dans le département français du Finistère, sur la commune de Lampaul-Guimiliau.
Historique
L'église Notre-Dame est construite aux XVIe et XVIIe siècles.
En 1809, le clocher, d'une taille comparable à celui de la chapelle Notre-Dame du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon, est tronqué par la foudre.
En 1875, la charpente est intégralement remplacée par des éléments modernes, à l'exception de la poutre de gloire.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1910 ; l'enclos paroissial, composé d'un arc de triomphe, d'une croix et d'une chapelle funéraire, l'est en 1914[1].
L'extérieur de l'église
- Le calvaire sur la porte triomphale.
- La porte de l'église Notre-Dame.
- Porche : six apôtres (côté gauche).
- Porche : six apôtres (côté droit).
L'intérieur de l'église
- La Mise au tombeau (XVIIe siècle) a été sculptée dans du tuffeau par Antoine Chavagnac, sculpteur de la Marine à Brest. On remarque l'émotion gravement exprimée sur les visages de Marie et Jean devant le Christ mort, mais qui semble étrangement vivant ;
- La poutre de gloire, datée du XVIe siècle, est également classée au titre des monuments historiques en 1910[2]. Elle sépare la nef du chœur et porte une Crucifixion expressive ; côté nef, des anges recueillent le sang du Christ et les scènes de la Passion y sont représentées ; côté chœur, les Sybilles, prêtresses d'Apollon, encadrent le groupe de l'Annonciation ;
- Les autels de la Passion, de saint Jean-Baptiste, de sainte Marguerite et de saint Laurent ;
- L'autel de la Passion « est d'une grande richesse, formant un merveilleux ensemble, encadrant un fouillis éblouissant d'ors et de personnages. Quatre colonnes torses sculptées accouplées deux à deux soutiennent un riche entablement qui se brise en fronton, couvert de statues. Au centre le Fils de Dieu ressuscité s'élance triomphant vers le ciel. À droite et à gauche sont prosternés des anges adorateurs, flanqués d'anges joueurs de viole »[3] ;
- L'autel de saint Jean-Baptiste est aussi remarquable ;
- Le bénitier en kersanton est formé d'une cuve ciselée où deux diables plongent à moitié dans l'eau bénite et se tordent dans des convulsions ;
- La chaire à prêcher (1760) ;
- Le baptistère et son baldaquin (voir: Fonts baptismaux de Lampaul-Guimiliau) ;
- La Naissance de la Vierge, tableau du XVIIe siècle, saint Joachim complimente sainte Anne, pendant que les sages-femmes baignent Marie ;
- La sacristie présente de curieuses boiseries ;
- Le vitrail de la maîtresse-vitre date du XVIe siècle, mais les différents éléments qui la compose sont disparates, provenant de diverses fenêtres, en raison des destructions lors de la Révolution française ;
- Les bannières (1658), parmi les plus belles et les plus anciennes de Bretagne, sont un don de la confrérie du Saint-Sacrement. L'une d'elles représente saint Miliau en prince de Cornouaille. Parmi les plus récentes, Sainte Anne et Un Calvaire (1992) sont de Pierre Toulhoat.
- La Poutre de gloire séparant la nef du chœur (XVIe siècle).
- Le baptistère et son baldaquin.
- Détail d'un retable.
- Statue de saint Miliau.
- Colonne torsadée, détail.
- Colonne torsadée, détail.
Notes et références
- « Église Notre-Dame et abords », notice no PA00090020, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM29000394, base Palissy, ministère français de la Culture
- A. de Lorme, « Le village, l'église et l'ossuaire de Lampaul-Guimiliau », in Bulletin de la Société académique de Brest, 1905, p. 24 (en ligne).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Portail des monuments historiques français
- Portail du Finistère
- Portail de l’architecture chrétienne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.