Église Saint-Étienne de Montcherand
L’église Saint-Étienne de Montcherant est un temple protestant située dans la commune de Montcherand, en Suisse. La paroisse est membre de l'Église évangélique réformée du canton de Vaud.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
Église Saint-Étienne de Montcherand | |||
La fresque de l'église | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Église évangélique réformée du canton de Vaud | ||
Protection | Bien culturel d'importance nationale | ||
Géographie | |||
Pays | Suisse | ||
Canton | Vaud | ||
Ville | Montcherand | ||
Coordonnées | 46° 43′ 57″ nord, 6° 30′ 39″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
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Histoire
Une très ancienne église dédiée à Saint-Étienne était au Xe siècle le sanctuaire d'un prieuré dépendant de Payerne. L'église actuelle, romane, pourrait remonter en partie au XIe siècle. Elle constitue une étape des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle[1]. Devenue protestante à la Réforme en 1536, l'église devient paroissiale, puis est successivement rattachée aux paroisses d'Orbe en 1662, de Rances en 1846, de Lignerolle en 1931, et de Ballaigues-Lignerolle en 2000[2].
Pour ce qui est de l'organisation intérieure, l'axe principal de l'édifice a été inversé à la Réforme, passant de longitudinal à transversal, mais la disposition primitive a été rétablie lors d'une restauration en 1903. L'abside romane, fortement retouchée, est précédée d'une nef rectangulaire que domine un clocheton, peut-être de 1774[3].
L'église est inscrite comme bien culturel suisse d'importance nationale[4].
Fresques de l'église
En 1902, des fresques romanes, sans doute du XIIe siècle, ont été découvertes dans l'abside, cachées sous un badigeon datant de la Réforme. Elles illustrent d'une part les douze Apôtres en demi-cercle, surmontés du Christ en gloire entouré des symboles des Évangélistes. Ces peintures fortement dégradées ont été largement complétés en 1902-1903[5], puis «dérestaurées» en laissant de grande plages blanches en 1967-1970, enfin à nouveau partiellement restituées en 1991-1992[6]. Cette scène a été copiée, en particulier dans l'église de Donatyre[7].
Galerie
Bibliographie
- Pierre Ramelet, La restauration des peintures murales de l'église de Montcherand,
- Eugène Bach, Les peintures murales de l'église de Montcherand, Société française d'archéologie,
- Pierre Ramelet, L'énigme des peintures murales de l'église de Montcherand, Société vaudoise d'histoire et d'archéologie,
- Eugène Bach, Les fresques de l'église de Montcherand et leurs sources d'inspiration, Imp. Berichthaus,
- Karina Queijo, « Un chef d’œuvre pour modèle. La restauration des peintures murales de l'église de Montcherand (1902-1903) », Monuments vaudois, vol. 2, , p. 26-33. 14.00
- Karina Queijo, L'église Saint-Etienne de Montcherand, Montcherand, Association pour l'église de Montcherand, , 45 p..
Références
- « Montcherand - prieuré Saint-Etienne (Vaud) », sur sitesclunisiens.org (consulté le )
- Anne Rochat-Morel, « Montcherand » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Guide artistique de la Suisse, vol. 4a, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 336.
- [PDF] L'inventaire édité par la confédération suisse, canton de Vaud
- Karina Queijo, « Un chef d’œuvre pour modèle. La restauration des peintures murales de l'église de Montcherand (1902-1903) », Monuments vaudois, vol. 2, , p. 26-33.
- Karina Queijo, L'église Saint-Etienne de Montcherand, Montcherand, Association pour l'église de Montcherand, , 45 p.
- Ric Berger, La vallée de la Broye, Éditions Cabédita, , 222 p. (ISBN 978-2-88295-273-8), p. 31
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