Ancienne église Saint-André d'Angoustrine

L'église Saint-André d'Angoustrine (catalan : església de Sant Andreu d'Angostrina) est une église romane située à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (Angostrina i Vilanova de les Escaldes) en Cerdagne dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Ancienne église Saint-André d'Angoustrine
Présentation
Type
Dédicataire
Style
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Coordonnées
42° 29′ 01″ N, 1° 57′ 32″ E

Localisation

L'église Saint-André se dresse au milieu du cimetière qui domine le village à l'ouest.

Elle ne doit pas être confondue avec l'église néo-gothique du même nom, érigée au centre du village.

Historique

L'église d'Angoustrine est mentionnée pour la première fois dans l'acte de consécration de la Cathédrale Sainte-Marie d'Urgell au Xe siècle[1].

L'église date du XIIe siècle[2] mais comprend un chevet du XIe siècle et deux chapelles latérales du XVIIIe siècle[1].

L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[2].

Architecture

L'église se compose d'une nef unique, d'un chevet semi-circulaire et d'un clocher-mur.

Couverte de lauzes, elle est édifiée en moellon, seuls les chaînages d'angle, le portail et l'encadrement des oculi étant réalisés en pierre de taille.

À l'est, l'église présente un beau chevet roman composé d'une abside unique ornée d'une arcature constituée de petits arcs en plein cintre.

Au sud, la façade est percée d'un portail cintré du XIIe siècle encadré de colonnes surmontées de chapiteaux sculptés. Ce portail est surmonté d'une archivolte à quatre voussures. La première et la troisième voussures présentent des claveaux biseautés tandis que la deuxième est ornée d'un boudin.

L'église comporte par ailleurs un clocher-mur à trois baies semblable à celui de Saint-Fructueux de Llo, de Saint-Romain de Caldegas et de Notre-Dame-de-Belloch.

Décoration intérieure et mobilier

L'abside comporte des fresques du XIIIe siècle, figurant la Cène, les mois de l'année et le Christ en Majesté[1],[3].

Annexes

Articles et ouvrages

  • Noël Bailbé, Les portes des églises romanes du Roussillon, Perpignan, Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales,
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau, Corpus des Vierges à l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des Pyrénées-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN 9782354121853, lire en ligne)
  • (ca) « Sant Andreu d'Angostrina », dans Catalunya romànica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana, (lire en ligne)

Fiches du ministère de la Culture

Notes

Articles connexes

Liens externes

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