Église Saint-André de Saint-Rambert

L'église Saint-André de Saint-Rambert est une église médiévale, protégée par les monuments historiques, situé dans la commune de Saint-Just-Saint-Rambert, dans le département français de la Loire. Daté pour ses plus vieux éléments du XIe siècle, elle était l'église prieurale du prieuré de Saint-Rambert et abrite les reliques de Saint-Rambert.

Église Saint-André de Saint-Rambert
Présentation
Type
Dédicataire
Saint André
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
45° 30′ 03″ N, 4° 14′ 32″ E

Généralités

L'église est située dans au centre du village de Saint-Just-Saint-Rambert, dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. L'église est adjacente à la chapelle Saint-Jean, également inscrite monument historique. Elle fait partie de la paroisse Saint-François en Forez, dans le diocèse de Saint-Étienne[1]. L'église est placée sous le vocable de Saint-André[2].

Historique

Un prieuré est fondé sur le territoire de l'actuelle Saint-Rambert (denommé alors Occiacus) par un détachement de douze moines bénédictins de l'abbaye lyonnaise de l'Île-Barbe au VIIe siècle (entre 603 et 608)[2],[3]. Ce prieuré est mentionné pour la première fois en 971[2].

L'église actuelle date du XIe siècle et agrandie au XIIe siècle[4],[2],[5].

En 1071, les reliques de Saint Rambert sont transférées au prieuré et sont toujours actuellement conservées dans l'église[6]. Ce transfert causa le changement de nom du village formé autour du prieuré en Saint-Rambert. En 1791, l'église, tout comme les bâtiments du prieuré, sont vendus comme biens nationaux[6].

L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 2 juillet 1891[4].

Architecture

L'église a la particularité de posséder deux tours-clocher. La première date du XIe siècle, a été transformée en tour défensive au XIIIe siècle - comme en témoigne les mâchicoulis et meurtrières - et a été rattachée à l'église au XIIe siècle, surmontant le porche de l'église[5]. Des matériaux en réemplois d'origine gallo-romaine ont été utilisés pour la construction des murs[5]. Cette tour est percée de baies géminées à colonnettes à chapiteaux sculptés[2]. Des colonnes à chapiteaux ornés d'animaux ornent le narthex de l'église, qui sert de « crypte supérieure » pour la vénération de reliques[5].

La deuxième tours-clocher s'élève sur la croisée du transept de l'église sur deux étages. Elle est percée de baies jumelées à colonnettes également à chapiteaux sculptés, le tout reposant sur des arcatures[2].

A l'intérieur, la nef est à trois vaisseaux et la croisée du transept est couverte par un dôme[2],[5]. L’abside, voûtée en cul-de-four, est flanquée de deux absidioles avec lesquelles elle communique[5].

Mobilier

Dalle funéraire de Jean de la Veuhe

L'église contient quelques objets mobiliers protégés à titre objet des monuments historiques. Parmi ceux-ci, une cloche dite de « saint Just », datée de 1582 (indiquée par sa dédicace) est classée à titre objet en 1938[7]. Sont présents également deux bénitiers : un du XIe siècle en grès mouluré classé en 1964[8], et un autre du XVe siècle, sculpté et armorié classé en 1961[9]. Une dalle funéraire de Jean de la Veuhe, datée de 1638, est classée en 1951[10] et la chaire à prêcher du XVIIe siècle, moulurée et décorée, est classée, quant à elle, en 1976[11].

Galerie

Notes et références

  1. « Saint François en Forez », sur https://www.diocese-saintetienne.fr (consulté le )
  2. « L'église de Saint-Rambert », sur https://www.forez-info.com/ (consulté le )
  3. « Prieuré de Saint-Rambert », sur https://www.loire.fr, Département de la Loire (consulté le )
  4. « Notice n°PA00117639 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Laisser vous conter Saint-Just-Saint_Rambert » [PDF], sur www.loireforez.fr, Agglomération Loire-Forez (consulté le )
  6. « Prieuré de Saint-Rambert-en-Forez », sur http://museedudiocesedelyon.com, Musée du diocèse de lyon (consulté le )
  7. « Notice n°PA00117639 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. « Notice n°PM42000751 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. « Notice n°PM42000747 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  10. « Notice n°PM42000749 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  11. « Notice n°PM42000754 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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