Église Saint-Barthélemy de Fleury-la-Montagne

L'église Saint-Barthélemy de Fleury-la-Montagne est une église située sur le territoire de la commune de Fleury-la-Montagne dans le département français de Saône-et-Loire et la région Bourgogne-Franche-Comté.

Présentation
Type	église paroissiale
Culte	catholique
Rattachement	diocèse d'Autun
Diocèse	Diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon
Paroisse	Paroisse Saint-Hugues-en-Brionnais-Bords-de-Loire (d)
Religion	Catholicisme
Patrimonialité	Inscrit MH (1926)

Localisation
Pays	France
Région	Bourgogne-Franche-Comté
Commune	Fleury-la-Montagne

Coordonnées	46° 12′ 20″ N, 4° 07′ 08″ E

Localisation sur la carte de France

Localisation sur la carte de Saône-et-Loire

Historique

L'église est sans doute du XII^e siècle : le chœur, l'abside, une partie du clocher et le portail occidental sont romans. La transformation de l'intérieur a commencé en 1783 et s'est poursuivie dans la première partie du XIX^e siècle.

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 29 octobre 1926[1].

Description

Le clocher est une tour carrée construite sur la travée de chœur. Il comprend trois niveaux de baies, ce qui est inhabituel pour une église à nef unique[2]. Le portail ouest a deux chapiteaux. Celui au nord est orné de feuilles d'acanthe et de deux animaux musiciens : un bouc et un âne. Celui du sud, également orné de feuilles d'acanthe, montre un faune habillé d'un pagne tenant une fronde dans la main gauche et un bouclier dans la main droite. Le linteau figure l'adoration des mages et le tympan le ^[Quoi ?].

L'une des particularités remarquables de l'église est de disposer d'un cadran solaire (mur oriental de la travée de chœur, au sud de l'abside)[3].

le chevet
Le tympan
Le cadran solaire
L'intérieur de l'église
Chapiteau, l'âne musicien

Articles connexes

Liste des monuments historiques de Saône-et-Loire

Références

Notice n^o PA00113279, base Mérimée, ministère français de la Culture
Anelise Nicolier, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane : Thèse? spécialité : Archéologie médiévale, Lyon, Université Lyon II, 2015, Tome 3, volume 2 : Corpus pp. 3-18
Il est gravé sur trois blocs contigus à 2,57 m du sol. Il mesure 35 cm de haut et 20 cm de large. Il est composé de sept rayons de longueurs inégales et à l’extrémité desquels est inscrit un chiffre romain. Le gnomon a disparu. Source : Anelise Nicolier, Les cadrans solaires des églises romanes du Brionnais : mesurer le temps dans les temples de l'Éternel, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 194 (juin 2018), pp. 14-15.

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[M-1] Notice n^o PA00113279, base Mérimée, ministère français de la Culture

[2] Anelise Nicolier, La construction d’un paysage monumental religieux en Brionnais à l’époque romane : Thèse? spécialité : Archéologie médiévale, Lyon, Université Lyon II, 2015, Tome 3, volume 2 : Corpus pp. 3-18

[3] Il est gravé sur trois blocs contigus à 2,57 m du sol. Il mesure 35 cm de haut et 20 cm de large. Il est composé de sept rayons de longueurs inégales et à l’extrémité desquels est inscrit un chiffre romain. Le gnomon a disparu. Source : Anelise Nicolier, Les cadrans solaires des églises romanes du Brionnais : mesurer le temps dans les temples de l'Éternel, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 194 (juin 2018), pp. 14-15.