Église Saint-Hippolyte de Paris
L'église Saint-Hippolyte est une église catholique située avenue de Choisy dans le 13e arrondissement de Paris. Elle ne doit pas être confondue avec l'ancienne église Saint-Hippolyte de Paris, qui se situait rue Saint-Hippolyte au no 12 de l'actuel boulevard Arago, dans le quartier de Croulebarbe.
Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Hippolyte.
Église Saint-Hippolyte | |||
Présentation | |||
---|---|---|---|
Culte | Catholique romain | ||
Dédicataire | Saint Hippolyte | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Archidiocèse de Paris | ||
Début de la construction | 1909 | ||
Fin des travaux | 1924 | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Paris | ||
Ville | Paris | ||
Arrondissement | 13e arrondissement | ||
Coordonnées | 48° 49′ 17″ nord, 2° 21′ 47″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
| |||
Elle est placée sous le vocable de saint Hippolyte, soldat romain.
Le lundi matin a lieu - hors vacances d'été - le petit café Saint-Hippolyte, où tous sont conviés gratuitement.
Histoire
L'église a été construite de 1909 à 1924 par l'architecte Jules-Godefroy Astruc. Elle a été consacrée à saint Hippolyte en référence à Hippolyte Panhard, qui a donné le terrain sur l'emplacement des usines Panhard, ainsi qu'à l'ancienne église Saint-Hippolyte située dans le nord de l'arrondissement[1].
À l'intérieur du tympan, une inscription commémorative rappelle les circonstances de l'édification :
TEMPLI HUJUS
QUO NUNC PARISIIS
SANCTI HIPPOLYTI MARTYRIS
NOMEN RENASCITUR DECUSQUE
LEO-ADULPHUS CARDINAL.(IS) AMETTE
AEDIFICANDI AUCTOR FUIT ANNO MCMX[2]
IDEM
LUDOVICUS CARDINALIS DUBOIS
ANNO MCMXXIV[3] FAUSTE COMPLEVIT
CUI.CREANDO.AUGENDO.PERFICIANDOQUE
GEOR.(GIUS) WIESNEGG HIER.(ONYMUS) LABOURT JOAN.(NES) GASTON
TRES EX ORDINE VICISSIM PAROCHI
FORMA A J.(ULIO) ASTRUC DESCRIPTA ET EXACTA
PIO STUDIO AC LABORE OPERAM NAVARUNT.
Le texte latin se traduit ainsi :
« En l'an 1909, le cardinal Léon Adolphe Amette entreprit la construction de cette église grâce à laquelle le nom et la gloire du martyr saint Hippolyte renaissent aujourd'hui auprès des Parisiens. De plus, le cardinal Louis Dubois mena le chantier à bon terme en l'an 1924 ; les trois curés Georges Wiesnegg, Jérôme Labourt et Jean Gaston le servirent successivement, chacun à son tour, en créant, développant et parachevant l'œuvre, par un zèle et un travail pieux, selon un plan conçu et réalisé par J(ules) Astruc ».
Intérieur
L'église Saint-Hippolyte comprend une nef et deux bas-côtés, sans chapelles latérales. Le style est néo-gothique, avec des arcades en arcs brisés, des chapiteaux à feuillage et une voûte d'ogives[1].
Les bas-côtés sont ornés de vitraux représentant des saints, signés « Lux Fournier, 1926 ».
Une chapelle a été installée dans le chœur en 2001-2002 par l'architecte Paul Arnould. Un tableau de l'école française du XVIIe siècle représentant la Visitation[1] occupe le mur du fond. La chapelle est séparée de la nef par une verrière réalisée par le calligraphe Frank Lalou. La verrière comprend neuf panneaux consacrés à la Trinité, aux cinq sens et à l'amour, avec des citations de la Bible[4].
La chapelle absidiale gauche est consacrée à la Vierge, avec une mosaïque d'A. Girard (1911) et une statue de la Vierge à l'enfant, intitulée « Notre-Dame de toutes les Nations », par Dominique Kaeppelin[1]. La chapelle absidiale droite est consacrée au Saint-Sacrement, avec une statue du Sacré-Cœur de Jésus.
Notes et références
- Patrimoine de Paris.
- lire : « millesimo nongentesimo decimo », soit « millième, neuf-centième, dixième ».
- lire : « millesimo nongentesimo vigesimo quarto », soit « millième, neuf-centième, vingtième, quatrième ».
- Source : panneau d'affichage, bas-côté gauche de l'église
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Site Internet de la paroisse
- Présentation de l'église Saint-Hippolyte à Paris, Patrimoine de Paris
- Portail de l’architecture chrétienne
- Portail du catholicisme
- Portail de Paris