Église Saint-Mesmin de La Chapelle-Saint-Mesmin
L’église Saint-Mesmin est une église catholique française de style préroman édifiée aux XIe et XIIe siècles, située à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire[1]. L'édifice a été bâti en consécration de saint Mesmin l'Ancien (Maximin de Micy), sur la falaise dans laquelle est creusée la grotte du dragon de Béraire et à partir duquel la commune tire son nom. Elle est l'une des plus anciennes du Val de Loire.
Type |
Eglise |
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Destination initiale |
Culte catholique |
Destination actuelle |
Culte catholique |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse de La Chapelle-Saint-Mesmin (d) |
Style | |
Construction |
XIe siècle |
Hauteur |
35,80 mètres (clocher) |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Site web |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
47° 53′ 13″ N, 1° 50′ 36″ E |
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Géographie
L'église est située dans le département français du Loiret et la région naturelle du Val de Loire, sur le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin, à proximité du sentier de grande randonnée 3.
Histoire
Moyen Âge
La légende raconte qu'aux environs du VIe siècle, saint Mesmin, qui avait établi un monastère à Micy, de l'autre côté de la Loire, terrassa un dragon (symbole du mal) dans la grotte située sous Béraire (en latin : Villa Berarii), premier nom de la commune.
Avant l'édification de la première église au-dessus de la grotte, il subsiste encore à cette époque une ancienne villa gallo-romaine ayant appartenu à un certain Berarius (francisé : Béraire).
À sa mort en 520, saint Mesmin se fait ensevelir dans la grotte située sous la Villa Berarii. Sa sépulture devient un lieu de pèlerinage.
Vers 550, une première église basilique funéraire est érigée au-dessus du tombeau de saint Mesmin à l'initiative du vicomte d'Orléans, Agylus[2],[3].
En 675, les reliques de saint Mesmin sont transférées vers la collégiale Saint-Aignan d'Orléans. Mais jusqu'à cette époque, ceux qui le souhaitaient pouvaient être ensevelis au plus près de celui-ci (ad sanctus[4]) dans le cimetière, qui à l'origine entourait l'église au nord et à l'est.
Au IXe-Xe, la première église est détruite à la suite des invasions normandes. L'église actuelle est construite aux XIe et XIIe siècles. La plus ancienne mention de l’église comme bien de l'abbaye de Micy est consignée dans une bulle pontificale du pape Pascal II du .
Durant la Guerre de Cent Ans, l'église est ruinée. Elle est réparée dans la seconde moitié du XVe siècle, en partie grâce aux subsides alloués par le duc Charles d’Orléans[5].
Au XVe, celle-ci fait l'objet de pillages et de destructions. En 1493, le reliquaire de saint Mesmin est confié à l'abbaye de Micy.
Ancien régime
En 1562, l'église est incendiée et la grotte profanée[6]. En 1570, les moines de Micy, ruinés, vendent leurs possessions de la paroisse au chapitre de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.
Au XVIIe siècle, le clocher de l'église est édifié[7].
En 1755, une porte extérieure donnant sur la place est murée et l'aile Sud dite « de la Saint-Vierge » est rallongée jusqu'à la façade Ouest. Deux fenêtres sont également percées à l'Ouest et au Sud. Enfin, le mur qui séparait le clocher et le collatéral Nord est détruit pour faire communiquer les deux espaces. Une autre fenêtre est percée au rez-de-chaussée du clocher afin d'éclairer le bas-côté Nord[8].
Plus tard, une partie des reliques de saint Mesmin est conservée dans l'église Saint-Mesmin[9].
Révolution
Après la Révolution française, le , le prêtre de la paroisse Jacques Gaudry (depuis 1788) prête serment à la nouvelle Constitution civile du clergé. Armand-Anne-Auguste-Antonin Sicaire de Chapt de Rastignac, seigneur de La Chapelle-Saint-Mesmin et abbé de Micy à partir de 1772, dont dépend la paroisse, est arrêté et emprisonné à Paris le et meurt lors des massacres de Septembre.
Sous le directoire, les Théophilanthropes exigent de pouvoir célébrer leur culte[10] et contraignent les catholiques à partager l'église[11]. Ceux-ci font arrêter le curé Jacques-Denis Poignard (avec le curé de Chaingy) qui est déporté en 1798 vers la Guyane[12]. Il mourra en 1806, lors de son voyage de retour vers la France[13]. Les théophilanthropes resteront actifs dans la commune au moins jusqu'au , date à laquelle le maire leur demande de cesser la pratique publique de leur culte[14].
Le , l'assemblée communale refuse la réquisition des cloches de l'église par le conseil du département pour qu'elles soient fondues. Cependant, chaque paroisse ne pouvant désormais détenir qu'une seule cloche, deux des trois cloches seront tout de même conduites à Orléans le [15].
XIXe siècle
L'église sert de dépôt de salpêtre entre 1793 et 1796 et reste fermée jusqu'en 1802. En 1807, un devis prévoit la restauration des couvertures de la nef et des bas-côtés. A cette époque, les deux collatéraux sont couverts en tuiles, la nef en ardoise et en tuiles et le clocher en ardoises. Il est alors envisagé de recouvrir le collatéral Sud en ardoises et de laisser le bas-côté Nord en tuiles[16]. La même année, il est décidé de peindre une partie des murs de l'église[17]. En 1812, le registre de la Fabrique mentionne des frais occasionnés « pour les couvertures en ardoises[18] ».
De 1821 à 1834, le serpent, instrument de la famille des instruments à vent, est utilisé dans l'accompagnement des chants liturgiques et du chœur dont il renforce la partie grave lors des offices religieux[19]. Le serpent sera remplacé en 1833 par un ophicléide, instrument grave de la famille des cuivres dont l'utilisation était plus aisée et sonnait plus juste, et ce jusqu'à l'installation de l'orgue en 1897[20].
Le cimetière, ancienne nécropole de l'époque mérovingienne, d'une superficie de 378 m2, qui à l'origine entourait l'église au nord et à l'est, est déplacé en 1822 vers l'actuelle rue du four et connaîtra ensuite trois agrandissements successifs en 1837, 1918 et 1928.
La cloche d'origine Mesmin, fêlée, est fondue en 1833 par la fonderie Bollée. De 1844 à 1846, l'église est restaurée[21] : de nouvelles fenêtres sont percées (deux dans le collatéral Sud et une dans le collatéral Nord), les fenêtres existantes (bas-côté Sud) sont agrandies, la voûte de la nef centrale est abaissée, les deux sacristies des collatéraux (eux-mêmes plafonnés) sont réaménagées en chapelles[22] et les nefs latérales sont désormais à plafond plat. La sacristie contiguë est ajoutée au nord[23].
Dans les années 1860[24], la voûte placée trop bas a assombri l'église et le carrelage étant hors d'usage, une nouvelle restauration rétablit la voûte de la nef, met en place des voûtes dans les collatéraux et ouvre les fenêtres de la grande nef[25]. Plusieurs vitraux font l'objet de dons de la part de paroissiens[26]. La bénédiction de l'église est faite par Mgr Félix Dupanloup le .
Entre 1869 et 1873, le clocher étant jugé trop bas[27], on entreprend de nouveaux travaux en le surmontant d'une flèche, à la suite d'une souscription collectée auprès des habitants. Les travaux ne seront achevés qu'en 1873[28]. En 1874, le clocher s'enrichit de deux nouvelles cloches : Jeanne-Marie et Françoise-Paule[10].
Au XIXe siècle, la gestion courante des biens matériels est assurée par le conseil de fabrique qui est composé de huit marguilliers. Le curé Séjourné (1831-1851) se voit conféré le titre de chanoine honoraire de la cathédrale par l'évêque d'Orléans en 1843[29]. Le curé Auguste Fleury fait l’objet d’une demande de renvoi par le conseil municipal en 1896, compte tenu de « son esprit vindicatif et parce qu’il s’est fait trop d’ennemis dans la commune »[30],[31],[32].
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862[1] et tous travaux envisagés dans le périmètre protégé de 500 m autour de l'église sont soumis à une autorisation d'urbanisme sur dérogation de l'architecte des bâtiments de France (ABF).
En 1871, le reliquaire de saint Mesmin, constitué d'un coffret doré et émaillé, qui avait l'objet d'une translation de l'église vers la grotte le , est dérobé par les troupes prussiennes[33]. Celui-ci avait été précédemment offert par Alexandre Collin, l'ingénieur chargé de la réhabilitation de la grotte en 1857[34].
XXe siècle
Dans la 1ère moitié du XXe siècle, l'éclairage de la nef était assuré par une série de onze lustres de cristal[35]. En 1935, la restauration des couvertures du bas-côté Sud et de l'abside est réalisée[36]. En 1938, Charles Lorin offre un vitrail représentant la Vierge entourée des armoiries de quatre évêques d'Orléans. Le modèle de la Vierge est celui de la statue offerte par Mgr Dupanloup au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin ou Lorin avait été élève[37]. En 1943, des travaux de couverture sont réalisés sur le collatéral Nord[38]. En 1947, une forte bourrasque endommage les couvertures du versant Nord de la nef et de celles du clocher. Des réparations sont réalisées en 1948[39]. La même année, les vitraux détériorés par le bombardement allié de 1944 sont réparés[40] ou remplacés[41]. En 1956[42], la restauration de la couverture et de la charpente du clocher ainsi que les maçonneries de la façade Sud du clocher est effectuée[43]. La fiche d'inventaire régional de 1968 mentionne « la vétusté des peintures et des moulures de poutres, cachées par de fausses voûtes »[44]. En 1970, le bas de la façade Sud du clocher fait l'objet d'un ravalement[45]. La réfection des enduits au mortier de chaux de la face Est du clocher est réalisée en 1975[46]. En 1978, de nouveaux travaux de maçonnerie sont entrepris[47]. La même année, des éléments de charpente du bas-côté Nord et de la sacristie sont remplacés[48]. En 1983, des travaux de restauration des parties hautes de la façade occidentale et des deux clochetons Ouest du clocher sont réalisés[49].
En 1990, des travaux de maçonnerie d'entretien sont réalisés[50]. En 1991 et 1992, le parvis et l'esplanade de l'église sont totalement refaits par la ville. En 1994, les Services départementaux de l'architecture et du patrimoine préconisent un programme de restauration[51]. Les abat-sons du clocher sont remplacés à l'identique en 2008.
D'importants travaux de restauration de l'église sont réalisés par la Ville en 2012 et 2013[52] (extérieur)[53], puis en 2018 (intérieur[54]) sous l'égide de l'architecte en chef des Monuments Historiques[55],[56].
Ce projet d'un montant de 1,6 million d'euros, conduit par la ville de 2012 à 2018, a bénéficié du soutien financier de l’État (ministère de la Culture) et du département du Loiret.
Liste des abbés connus de l'église Saint-Mesmin du XVIIIe au XXe siècle
- Rimbaud (en 1719)[57]
- Thauvin (en 1752)
- Louy François Bordier (1763-1788)
- Jacques Gaudry (en 1788)[58]
- Guillaume Bazinet (1817-1828)
- Séjourné (1831-1851)
- Amédée Blandin (1851-1855)
- Charles Honoré Mejasson (1855-1860)
- Nicolas Fleury (1860-1872)
- Édouard Sauvegrain (1872-1876)
- Auguste Fleury (à partir de 1876)
- Couturier (?-?)
- P. Delahay (jusqu'au )
- J. Caillette (1910-1931)
- Breton (1931-1940)
Description
L'édifice
L’église Saint-Mesmin est bâtie aux XIe et XIIe siècles à flanc de coteau au-dessus de la grotte dite « du dragon », positionnée « en balcon », surplombe la Loire (altitude de 110 m)[59] et constitue avec son clocher et ses trois nefs un monument tout en simplicité et en harmonie.
Longue de 32 m pour 17 m de large hors-œuvre, la flèche de son clocher s'élevant à 35,80 m et le faîte de la toiture de la nef se situant à une hauteur de 14 m, elle possède un plan basilical dépourvu de transept, trois nefs et est construite selon le style préroman.
L'accès à l'église par le côté Ouest se fait en traversant un espace public aménagé en 1993 en parvis (pierre de taille et pavés en calcaire de Beauce) dégagé et planté, avec une vue imprenable sur la Loire et la rive opposée. La porte principale est surmontée d'un caquetoire en charpente sur potelets, couvert en ardoises, reconstitué en 2013 dans le style local, dont l'existence est déjà mentionnée en 1844. Le tambour d'entrée forme sas avec le porche. Le pignon compte de nombreuses briques caractéristiques de la construction romane[60]. Le dallage actuel est posé en 1862. À l'entrée, le sol est en dalles de pierre posées à joints rompus. Celui du chœur et de l'allée centrale est constitué d'un damier de calcaire et ardoise. Les travées des bas-côtés et sous le clocher, de carreaux de terre cuite. Dans les absides du chevet, le sol est mixte à cabochons. À l'Est, l'abside est contournée à l'extérieur par la poursuite du chemin de halage supérieur, au-devant des propriétés riveraines du bord du fleuve[61].
Le clocher (5,20 m sur 5,20 m à la base) rehaussé au cours du XIXe siècle, correspond à une formule architecturale courante dans le département du Loiret[62]. Les baies géminées du dernier niveau du clocher, protégées par huit séries d'abat-sons, sont surmontées d'un pignon de pierre et les quatre angles flanqués de pinacles. La flèche est constituée d'une charpente couverte d'ardoises. La tourelle d'escalier à vis, accolée à la face Nord du clocher et couronnée d'un revêtement de pierre de taille, mène aux trois niveaux de la tour, constitués chacun d'un plancher de bois, le dernier niveau, à la base de la flèche, regroupant les cloches[61].
Les élévations emploient des matériaux très variés, dont certains sont des remplois : calcaire de Beauce, calcaire oolithique et calcaire d’Apremont, grès, briques à poignet et tuiles correspondent à des remplois tardo-antique et du haut Moyen Âge, datations confirmées par thermoluminescence[63]. Le portail (large d’1,94 m pour 3,14 m de hauteur sous clef) en plein cintre, certainement la partie la plus ancienne de l'édifice, est décoré de claveaux pentagonaux et losangés qui s'alternent les uns dans les autres en trois rangées. La nef comprend cinq travées et débouche sur un chœur surmonté d'une voûte en berceau, formé d'une travée droite et d'une abside en cul-de-four. Les arches en plein cintre retombent sur des piliers rectangulaires. La naissance des voûtements du bas-côté et de la nef repose sur des culs-de-lampe. Les bas-côtés débouchent sur des absidioles également en cul-de-four. La chapelle des fonts baptismaux, au bas du collatéral Sud, est dédiée à saint Jean-Baptiste. Placé en bordure de falaise, le mur du bas-côté sud est soutenu par des contreforts. On y devine l'emplacement de quelques fenêtres primitives.
Les brisis des toitures des deux bas-côtés sont surmontés d'étroits terrassons en zinc, invisibles depuis le sol[61].
Les charpentes actuellement visibles dans les combles de la nef et du chœur de l’église correspondent à une reconstruction datée d’entre la fin du XVe siècle et la fin du XVIe siècle. Celle de la nef conserve encore des chevrons chevillés aux pannes[61]. Ces travaux se sont accompagnés sans doute de la reconstruction du sommet du pignon de la façade occidentale de l’église. Au-dessus de la voûte en pierres réalisée en 1844 subsiste encore, cachée par cette dernière, la voûte primitive en bois[64].
La grande croix en bois, positionnée au bas de la face Sud du clocher jusqu'en 2013, aujourd'hui accolée à la base du mur Nord du clocher, date d'une mission de 1886.
- Eglise Saint-Mesmin rénovée.
- Entrée de l'église et son caquetoire.
- Côté sud de l'église.
- Côté nord de l'église.
- Intérieur de l'église.
Le mobilier
Le chemin de croix est un modèle classique en plâtre moulé, doré et peint. Le confessionnal, la chaire, les bancs, la tribune de l'orgue, les fonts baptismaux constituent avec les trois autels l'essentiel du mobilier.
La Vierge à l'Enfant en bois doré[65] qui se trouve dans l'absidiole Sud a été offerte en 1813 par Mademoiselle Raucourt, locataire du château des Hauts au début du XIXe siècle.
La plupart des vitraux sont modernes[66] et proviennent de l'atelier Gouffault d'Orléans. Celui situé dans le bas-côté nord, représentant une Vierge d'argent, fut à l'origine offert par la famille Talleyrand à Mgr Félix Dupanloup qui la légua ensuite au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin. Les anciens du petit séminaire en firent don enfin à l'église.
Parmi les œuvres d'art du mobilier de l'église signalé dans les différents inventaires[67], figurent :
- Adoration des mages, tableau donné en 1846 par un paroissien[68] ;
- Christ guérissant les malades, tableau attribué à Bon Boullogne, donné en 1846 par un paroissien, classé en 1908 et restauré en 1995. Il se trouve actuellement à l'hôtel de ville ;
- Plaque d'épitaphe en pierre (1631) ;
- Christ en croix (XVIe siècle/XVIIe siècle), bois taillé et peint[69] ;
- Vierge à l'enfant, bois doré et peint (XVIIIe siècle)[70].
Les vitraux
L'ensemble des baies est pourvu de vitraux dont la plupart sont récents:
- Vitrail : guérison d'un aveugle.
- Vitrail : miracle du blé et du vin.
- Vitrail : défrichement du val par les moines.
- Vitrail : Vierge d'argent.
L'orgue
L'orgue, instrument de type romantique, est l'œuvre du facteur Charles Anneessens (1835-1903) d'Halluin dans le Nord. Il est réalisé en 1897 et comporte 19 jeux (18 réels) avec une transmission tubulaire, deux claviers de 56 notes et un pédalier de 27 touches. La console est séparée et située en balustrade de la tribune. Aimée Gramain, fille d'Ernest Pillon — le découvreur de la Grotte du dragon de Béraire — en fit don à l'église, mais la commune dut financer les frais d'aménagement de la tribune[71]. L'inauguration eut lieu le , sous les doigts d'Arthur Berthier, organiste de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. En 1911, devant le refus de la municipalité, Aimée Gramain se résout à financer sa remise en état. En 1975, l'Association des amis de l'orgue et de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin voit le jour afin d'aider à l'entretien de l'instrument et d'organiser des concerts. La même année, le premier concert est donné par André Pagenel, titulaire des grandes orgues de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. En 1978-1979, compte tenu du mauvais état de l'orgue, sur les conseils de François-Henri Houbart, l'instrument est relevé[72] avec un moteur neuf par le facteur alsacien Paul Adam et inauguré le par Marie-Claire Alain. En 1981, Paul Adam change toutes les rasettes des six jeux d'anches. L'orgue est inscrit à l'inventaire supplémentaire par la Commission des orgues historiques en [73],[74],[75].
Composition
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Les cloches
Les trois cloches en airain sont suspendues au troisième niveau du clocher, à la base de la flèche. La plus ancienne Mesmin est fondue en 1833, les deux plus récentes, Françoise Paule et Jeanne Marie en 1874. Raccordées aujourd'hui à un système électrifié, elles proviennent toutes de la fonderie de cloches Bollée de Saint-Jean-de-Braye[61].
- Jeanne Marie, située à l'Est, sonne le « Fa3 » ;
- Mesmin, située au Sud, sonne le « Sol3 » ;
- Françoise Paule, située au Nord, sonne le « La3 »[76].
Notes et références
- « Église Saint-Mesmin », notice no PA00098732, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Selon la légende, Agylus possédait un esclave qui commit une grave faute ; cherchant à échapper à son maître, celui-ci se réfugia auprès du tombeau de saint Mesmin. Parvenu à l'entrée de la grotte et voulant punir l'esclave, Agylus se sent brusquement frappé de paralysie. Ayant supplié saint Mesmin de lui rendre la santé en échange de l'édification d'une église, celui-ci tient finalement promesse (cf. Monique Veillon, dépliant de présentation de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin (1982-1994).
- Voir Saint-Ay.
- « Près du saint ».
- Polluche, Recueil pour servir à l'histoire ecclésiastique d'Orléans : BMO : Ms 554, t. 2
- J-M Banchereau, CAF : La Chapelle Saint-Mesmin, , p. 271
- J-M Banchereau, CAF : La Chapelle Saint-Mesmin, , p. 271 et 274
- Archives municipales : 9M1. Devis du 18 juin 1755.
- Lettre de l'abbé Bordier au syndic du clergé Monsieur de Guyenne en 1771 (Bulletin annuel du GHL chapellois).
- Thion 2007.
- Registre des délibérations municipales du 16 brumaire an VI : « Il est accordé aux catholiques, les deux nefs dites du centre et de Saint Vincent, et aux théophilanthropes celle de la Vierge ».
- Jean-Claude Dumort, « La Théophilantropie à La Chapelle-Mesmin et à Chaingy », sur loirebeauce-encyclopedia.fr.
- Luce Madeline, « La vie religieuse à La Chapelle-Saint-Mesmin sous la Révolution », Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6, 1989.
- Courrier adressé au préfet du Loiret à cette date par les dénommés Jacques Mothiron père, Jacques Mothiron fils, Jacques Deshayes Mothiron, Jacques Blanchard, Jean Lejeune, Jacques Mothiron, ?-? Rouilly, Jean Lejeune et ?-? Deshayes, archives départementales du Loiret.
- Reine-M. Mothiron, « L'administration communale », Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6, 1989.
- Archives municipales : 9M1. Devis du 10 juin 1807.
- « Le conseil de fabrique souhaite faire peindre en jaune au badigeon, en forme de pierre de taille à cause des lignes noires qui tranchent sur le badigeon d'une manière décente, le devant des murs de l'église suivant ce qu'il s'est fait dans les paroisses d'Ingré et de Changé et autres villes [...] laquelle peinture descendra jusqu'au siège des places [...]. Il a été décidé que toute l'église, excepté le sanctuaire, serait peint comme il est marqué ci-dessus [...], qu'on mettrait plus de colle dans l'aile Saint-Vincent (au Nord) que partout ailleurs à cause de l'humidité et du vert sur les murs causé par l'humidité. La peinture commencera au lambris et finira au siège et place, soit dans la grande nef, soit dans les deux basses ailes jusqu'aux portes intérieures inclusivement [...]. » Archives paroissiales: Registre de Fabrique, séance du 28 octobre 1807.
- Archives paroissiales : Registre de la fabrique, séance de l'année 1812.
- Les deux instrumentistes qui jouaient le serpent furent Claude Girard de 1821 à 1831 et Joseph Blanchard de 1827 à 1830.
- Archives municipales, série 1 p2 et archives paroissiales.
- « 1) La réunion des deux anciennes sacristies aux nefs latérales aura pour résultat de rendre à l’église son caractère primitif, la forme cintrée, de donner plus de développement aux nefs, d’y faire circuler l’air avec plus de facilité, d’augmenter le nombre de places et en conséquence le revenu de la fabrique, 2) Que la nouvelle sacristie qui d’ailleurs est indispensable pour le service du culte aura sur les sacristies qu’on supprime, l’avantage d’être disposée pour assurer la conservation des ornements, 3) Que les nouvelles ouvertures indiquées donneront plus d’air et de jour dans l’intérieur de l’église qui est toujours très obscure même en été, 4) Qu’il est indispensable de placer des gouttières au moins à la partie Nord de la toiture de l’église pour éviter les dégradations que plus de 400 tonneaux d’eaux pluviales causent annuellement dans les fondations, 5) Qu’il est nécessaire de faire un petit conduit souterrain longeant le mur Nord surbaissé et encaissé par les terres adjacentes, et comme l’air y circulera, de cette manière le pied du mur et le sol très bas de l’église serait assaini et préservé de l’humidité, 6) Que le plafonnage et le badigeonnage de l’intérieur de l’église aura pour effet de la rendre plus propre et d’un aspect plus agréable, 7) Que la construction qui serait faite à l’Ouest de la nef Sud augmentera l’étendue de l’église qui est loin d’être en rapport avec la population et qu’une partie de cette construction serait destinée à faire une chapelle baptismale dont l’église manque, 8) Que le toit formant hangar au-dessus de la grande porte donnerait la facilité d’entendre les offices aux personnes qui ne peuvent supporter la chaleur intolérable qu’on éprouve dans l’intérieur de l’église quant il s’y trouve beaucoup d’assistants. » (Registre de fabrique, séance du 14 avril 1844).
- Les chapelle de la Vierge et chapelle de Saint-Vincent où sera placé « un autel en bois avec gradins et tabernacle en bois doré » (source : archives paroissiales, registre de fabrique, séance du 14 avril 1844 et inventaire de 1863).
- En 1910, l'abbé Couturier se rappelle l'église de son enfance : « Les basses nefs étaient simplement plafonnées à plat et l'eau qui glissait à travers les ardoises faisait des dégâts considérables. La voûte de la grande nef était beaucoup plus basse qu'à présent et descendant jusqu'aux piliers sans nervures et sans chapiteaux, obstruant les fenêtres d'en haut ce qui faisait l'église très obscure. Obscure aussi était le sanctuaire dans lequel il n'y avait pour donner le jour qu'un petit triangle de verre jaune emblème de la Sainte-Trinité, lequel était environné d'une gloire en plâtre dorée. » Abbé Couturier, L'Echo de La Chapelle Saint-Mesmin : Souvenirs de l'abbé Couturier, , p. 1570-1571
- Archives paroissiales : registre de fabrique. Mémoire adressé à M. l'archidiacre d'Orléans et à MM. les membres de la commission diocésaine pour la restauration des églises, 25 avril 1862.
- Archives paroissiales : registre de fabrique. Séances des 22 juillet et 3 août 1862.
- « Dépense totale de [...], dans ce chiffre ne sont pas compris les dons des particuliers : le grand autel en pierre, le vitrail de saint Mesmin, les deux autres vitraux du sanctuaire, le vitrail de la Sainte Famille de Mme Leroy, les deux vitraux de la Vierge et de saint Vincent dons de Mgr Dupanloup, M. Milan, deux grands tableaux : un Christ guérissant le paralytique et saint Pierre ». Archives paroissiales : registre de fabrique, séance du 12 avril 1863. Rapport sur la restauration de l'église.
- Le clocher est jugé « disgracieux et tellement bas qu'on le distingue à peine des toitures des maisons voisines et le son des cloches ne peut s'étendre dans toute la commune ». Archives paroissiales : Registre de fabrique. Séance du 14 février 1869.
- Le chantier sera interrompu un moment par la guerre de 1870. Archives paroissiales : Registre de fabrique, séance du 2 octobre 1870.
- cf. L'Orléanais, .
- cf. Délibération du conseil municipal du , archives municipales.
- Monique Veillon, Bulletin du GHL chapellois, no 4, .
- Archives départementales et registre des délibérations de la Fabrique.
- Fait mentionné en 1935 à la suite d'une visite pastorale. Archives paroissiales : Registre de fabrique.
- Abbé Patron (préf. Mgr Dupanloup), Recherches historiques sur l'Orléanais : où Essai sur l'histoire, l'archéologie, la statistique des villes, villages, hameaux, églises, chapelles, châteaux forts abbayes, hôpitaux et institutions de l'Orléanais proprement dit: depuis l'époque celtique jusqu'à nos jours, t. 1 (lire p.368) & 2, Blanchard, 1870 et 1871, 511 et 621 p. (lire en ligne)
- Comme le montre le cliché d'une carte postale ancienne Mieusement pris vers cette époque.
- Pose d'une couverture en ardoises d'Angers sur un voligeage en sapin du nord, restauration et redressage de la charpente, travaux de zinguerie et de reconstruction du raval. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-047. Devis approuvé le 2 janvier 1934 et règlement de compte général du 31 décembre 1935.
- La maquette est due à Henri-Marcel Magne (1877-1944) et l'exécution est le travail de Charles Lorin. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-47. Lettre du 22 novembre 1938 de P. Sardou Architecte en Chef des Monuments Historiques au ministre de l'Education Nationale.
- Réfection des couvertures en ardoise d'Angers, calage et redressement des vieilles charpentes, remplacement des chevrons défectueux et voligeage en sapin du Jura. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-047. Mémoire du 14 décembre 1943, travaux exécutés d'octobre à décembre 1943 par l'entreprise Bourdin et Fils.
- Calage et redressement de la charpente du versant Nord de la nef, remplacement des chevrons brisés, nouveau voligeage, et pose d'ardoises d'Angers au-dessus de la nef et sur le clocher. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-047. Mémoire des travaux exécutés en décembre 1948, 15 mars 1949 et 28 juillet 1950 par l'entreprise Bourdin et Fils.
- MdP : 81-45-07-047. Devis de 1946 approuvé le 21 février 1947 et règlement de compte général de 1948.
- Les verrières du bas-côté Sud qui avaient été abîmées durant la guerre sont remplacées par des vitraux illustrant de la vie de saint Mesmin et de l'abbaye de Micy de décembre 1948 à janvier 1949. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-047. Devis du 10 octobre 1947 approuvé le 5 avril 1948. Ces vitraux représentent : saint Euspice recevant de Clovis la terre de Micy, le défrichement du val par les moines, la construction du monastère de Micy, la guérison d'un aveugle par saint Mesmin, le miracle du blé. Médiathèque du Patrimoine : 81-45-07-047. Mémoire de travaux de vitrerie exécutés en décembre 1948, édité le 18 janvier 1949 par les établissements Gouffault.
- MdP : 81-45-07-047. Soumissions des 9 et 14 mars 1956 des établissements Bourdin et engagement de dépense du 14 avril 1956.
- Archives départementales du Loiret, versement de la Direction régionale des affaires culturelles : lettre du 10 novembre 1956 de M. Lablaude au Secrétaire d'Etat aux Arts et aux Lettres signalant que les travaux du clocher ont été exécutés.
- Inventaire régional : fiche d'inventaire du 20 décembre 1968.
- Archives municipales : 9M10 (W 368). Mémoire de travaux exécutés en octobre 1970, « [...] réfection d'enduit en mortier de chaux [...], rejointoiement sur pierre de taille vieille du soubassement [...] ».
- Médiathèque du Patrimoine : 1990-22-3-19. Lettre du 7 décembre 1974 de Boitel, architecte des bâtiments de France à Lemort, architecte en chef des monuments historiques et lettre du 22 mars 1975 de Lemort au maire. Règlement de compte définitif des travaux du 13 octobre 1975.
- « Pose de pierre de taille de Garchy (jambage et fenêtre du portail d'entrée et les morceaux d'angle et le glacis du contrefort), rejointoiement sur la pierre de taille vieille des parties les plus abîmées du contrefort et reprise de la maçonnerie en moellon neuf du mur en élévation à une face alignée au pourtour de la pierre de taille neuve ». Médiathèque du Patrimoine : 1990-22-3-19. Devis du 4 mars 1978 et règlement de compte du 18 octobre 1978.
- Archives municipales : mémoire du 20 décembre 1978 de l'entreprise Battais: « Charpente en chêne neuf posée : panne et chevrons sur bas-côté et sur sacristie, coyau, moise sur entrait, charpente vieille assemblée déposée sans réemploi. Repose de charpente chêne entaillage simple, boulons, pose et serrage de boulons. Pose de moellons : maçonnerie en pied de noue pour arase du mur en élévation. Traitement des bois par produits solvants [...]. Ardoises fournies [...]. Au bas des versants dépose et repose de gouttières zinc [...] ».
- « Pose de pierres de taille de Garchy pour les clochetons, dépose en conservation pour remploi de pierre de taille vieille, retaille préalable des lits de joints sur la pierre de taille vieille, pose de goujons et d'agrafes en laiton, brossage et émoussage sur la pierre de taille conservée ». Médiathèque du Patrimoine : 1990-22-3-19. Devis du 12 novembre 1980 et règlement de compte du 23 juillet 1983.
- Services départementaux de l'architecture et du patrimoine : Devis du 31 octobre 1990 de l'entreprise Lagarde.
- Lettre du 16 mai 1994 : « [...] il est nécessaire de prévoir par tranches : la confortation et la stabilisation de la grotte, la vérification de l'état des voûtes et de la stabilité des murs, la réfection des enduits intérieurs des murs, des voûtes ou bien la mise en valeur des piliers en pierre de taille et des murs en moellons, la réfection de l'installation électrique, la restauration des revêtements de sols. »
- Dont un accès facilité pour les personnes à mobilité réduite. Le chauffage à panneaux rayonnant sur mats datant de 1998 est remplacé en 2013 par une diffusion sous les bancs à partir du sol.
- « Le parvis de l'église de la Chapelle-Saint-Mesmin - Pôle d'archéologie d'Orléans Métropole », sur archeologie.orleans-metropole.fr (consulté le ). En , lors des travaux de restauration, on découvre enterrés au pied du portail de l'église, deux sarcophages superposés datant des VIe et VIIIe siècles. Le socle géologique, composé d’un calcaire aquitanien, se situe à environ 1,40 m de profondeur sous le sol actuel. Il n’est recouvert par aucun niveau antique, mais la présence de nombreux fragments de tuiles de cette période remployés dans l’élévation de l’église actuelle incite à envisager la présence d’un édifice antique ou tardo-antique (probablement la Villa Berarii remplacée plus tard par basilique funéraire de Saint-Ay) dans l’environnement proche. Les murs de l'église sont constitués de petits moellons de calcaire disposés en assises régulières et de briques utilisées en remploi, probablement datées de l’Antiquité tardive. La fouille a également livré des vestiges d'un probable porche primitif installé au devant du portail et détruit vraisemblablement entre le XIe et le XIIIe siècle.
- « Opération préventive de diagnostic - Eglise Saint-Mesmin », sur www.journals.openedition.org (consulté le ).
- « Terres de Loire - Inauguration de l’église Saint-Mesmin restaurée », sur www.terresdeloire.com (consulté le ).
- Voir les clichés et la liste des travaux de restauration sur le site Internet de la commune.
- Les sources qui ont permis d'établir la liste des curés connus de la paroisse pour cette période proviennent des divers bulletins annuels du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin.
- La Chapelle Saint-Mesmin : Les différentes municipalités de la Révolution à L'Empire sur loirebeauce-encyclopedia.fr.
- « L'église Saint-Mesmin », notice no PA00098732, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le parvis de l'église de la Chapelle-Saint-Mesmin - Pôle d'archéologie d'Orléans Métropole », sur archeologie.orleans-metropole.fr (consulté le ). Les murs de l'église sont en effet constitués de petits moellons de calcaire disposés en assises régulières et de briques utilisées en remploi, probablement datées de l’Antiquité tardive.
- Régis Martin, architecte DPLG, architecte en chef des MH, Église Saint-Mesmin, restauration et mise en valeur intérieure et extérieure : Étude préalable aux travaux de monuments historiques, , 54 p.
- On note sa ressemblance avec les ouvrages de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Montargis et surtout Dampierre-en-Burly.
- Julien Courtois, Clément Alix, « Chapelle-Saint-Mesmin (La) (Loiret). Parvis de l'église » [notice archéologique], Archéologie médiévale En ligne, 48 | 2018, mis en ligne le 01 mars 2019, consulté le 09 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/16978 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.16978
- Robert Pillault, Notes : Exemplaire du questionnaire de la Société Historique et Archéologique d'Orléans, Archives départementales du Loiret : 139J 6
- Cette statue, acquise en Italie, a fait l'objet d'un classement par les Monuments Historiques en 1969. Archives paroissiales : registre de fabrique et inventaire de 1822.
- La plupart des vitraux d'origine ont été détériorés le par l'explosion d'une bombe lâchée par une formation alliée de bombardiers sur la rive opposée de la Loire (cf. « Je me souviens 1939-1945 2de Guerre Mondiale à La Chapelle-Saint-Mesmin », Groupe d'histoire locale, édition spéciale hors série no 2, 2011).
- Archives paroissiales : inventaires de 1863 et de 1905.
- Adoration des mages, XVIIe, inscrit au titre objet en 1997, base Palissy
- Christ en croix, inscrit au titre objet, base Palissy (1981)
- Vierge à l'enfant, inscrit au titre objet, base Palissy (1969)
- Pour la somme de 80 000 francs (cf. délibération du conseil municipal du , archives municipales).
- Le montant total de la restauration à l'identique s'élève à la somme de 123 480 francs.
- Bulletin du groupe d'histoire locale de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 29, 2012.
- Monique Veillon, dépliant de présentation de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin.
- François-Henri Houbart, Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret, Éditions Delatour, 2016.
- Elles sont accordées selon le tempérament en usage au XIXe siècle, c'est-à-dire au diapason du La 430 Hertz environ, soit un quart de ton plus bas que le diapason actuel (La 440 Hz).
Annexes
Bibliographie
- Abbé Eugène Jarossay, Histoire de l'Abbaye de Micy-Saint-Mesmin Lez-Orléans (502-1790), son influence religieuse et sociale : d'après les archives et les documents originaux, pièces justificatives et gravures, avec une lettre de Mgr Touchet, Orléans, M. Marron, , 543 p. (lire en ligne). Réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 978-1167713569). Disponible sur le site de University of Toronto Libraries (lire en ligne).
- Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, , 91 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3).
- Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN 0981-0706).
- Régis Martin, architecte DPLG, architecte en chef des MH, Eglise Saint-Mesmin, restauration et mise en valeur intérieure et extérieure : Etude préalable aux travaux de monuments historiques, , 54 p..
- J-M Banchereau, CAF : La Chapelle saint-Mesmin, .
- Polluche, Recueil pour servir à l'histoire ecclésiastique d'Orléans : BMO : Ms 554, t. 2.
- François-Henri Houbart, Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret : Inventaire des orgues, facteurs, organistes, compositeurs, Sampzon, Delatour France, , 482 p. (ISBN 978-2-7521-0302-4).
- Berthold de Micy, Vie de Saint-Mesmin : Vita Sancti Maximini, dédiée à Jonas, évêque d’Orléans, Abbaye de Micy, . Édité en 1668 par Dom Jean Mabillon, ASOB saec1, Paris, 1668, pp. 580-597. Bibliotheca hagiographica latina, Vol. 2, Vita BHL 5817, page 851, Bruxelles, 1898-1899 [lire en ligne].
Articles connexes
Liens externes
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