Petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin

L'ancien petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin, ancienne maison de retraite Paul-Gauguin jusqu'en 2018, propriété de l'hôpital d'Orléans jusqu'en 2020, est situé à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Il a constitué, de 1846 à 1906, le petit séminaire, école secondaire ecclésiastique dépendant du séminaire d'Orléans, dont les études se déroulaient sur neuf années (de la classe de huitième à celle de philosophie). De 1922 à 1940, il abrite un sanatorium. Entre 1951 et 1967, il accueille le 34th general hospital, hôpital militaire américain.

Petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin
L'ancien petit séminaire
Identité
Devise Virtute et Scientia
Histoire et statut
Fondation
Dissolution 1906
Type Petit séminaire (en)
Administration
Études
Langues Latin, grec
Localisation
Ville La Chapelle-Saint-Mesmin
Pays France
Coordonnées 47° 53′ 09″ nord, 1° 50′ 20″ est
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Géolocalisation sur la carte : France

Description

Au XIXe siècle, le petit séminaire est constitué d'un grand bâtiment carré, avec cour intérieure (l'atrium), entourée de cloîtres. Il abrite les dortoirs[1], le réfectoire, les salles de cours, les cuisines mais également un gymnase[2]. La chapelle de style roman se prolonge sur l'un des côtés, le côté opposé à l'entrée. A droite et à gauche, existent deux grandes ailes (ajoutées en 1850 par Mgr Dupanloup), terminées chacune par une chapelle. Les cours formées à chaque extrémité par le bâtiment et par ces deux ailes, sont munies chacune d'un hangar (ajoutés en 1853[note 1]) pour abriter les élèves[3]. L'ensemble des bâtiments est entièrement protégé par un mur d'enceinte[4]. Le Château des Hauts voisin faisait partie de la propriété.

Vitrail à la Vierge d'argent

Le vitrail situé dans le bas-côté nord de l'Église Saint-Mesmin, représentant une Vierge d'Argent signé Henri-Marcel Magne et réalisé par Charles Lorin, est à l'origine offert par la famille Talleyrand à Mgr Félix Dupanloup qui la légua ensuite au petit séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin. Les anciens du petit séminaire en firent don plus tard à l'église.

Compte-tenu de la taille de la chapelle construite en 1846, Henri Rapine, ancien élève du petit séminaire, architecte en chef des Monuments historiques et architecte diocésain, est chargé de la remplacer en 1899 par une nouvelle et imposante chapelle de style gothique au nord du bâtiment. Celle-ci mesure 35 mètres sur 12 mètres.

L'ancien petit séminaire est inscrit comme élément de paysage remarquable dans le plan local d'urbanisme, approuvé à l’unanimité par le conseil d'Orléans Métropole le .

Histoire

Le château des Hauts
Parc du petit séminaire

Les débuts du petit séminaire

Créé en 1844[5] par Mgr Jean-Jacques Fayet, évêque d'Orléans, pour remplacer le petit séminaire d'Orléans[6], le petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin est édifié dans le parc du Château des Hauts acquis quelques mois auparavant par l'évêque et qui constituait sa résidence[7]. La première pierre est posée par Mgr Fayet le .

L'architecte en chef est Monsieur Breton, de Paris[8]. Après deux années de travaux[note 2], il ouvre en et continue de se développer sous l'épiscopat de Mgr Félix Dupanloup.

Faisant suite au vote de la loi Falloux de 1850 favorable à l’enseignement confessionnel, le petit séminaire prend de l’ampleur en se transformant en collège de plein exercice. Il forme dorénavant non seulement les futurs prêtres mais dispense également une éducation générale chrétienne aux enfants des familles catholiques. Il a compté jusqu'à 300 élèves[9]. Toutefois environ un tiers des élèves seulement consacrent leur carrière à la prêtrise[8]. Outre l'équipe d'enseignants composée essentiellement de prêtres, l'infirmerie du petit séminaire était dirigée par des bonnes sœurs. Les élèves devaient revêtir un uniforme[10].

Paul Gauguin, un de ses élèves les plus illustres y suit ses études de 1859 à 1862[11].

Considéré à l'époque comme un établissement d'un très haut niveau et jouissant d'une réputation internationale dans lequel de nombreux personnages célèbres ont suivi leurs études[12], il est surnommé par Alfred de Falloux le « Palais de l'Éducation ».

Enseignements

Félix Dupanloup

Outre les cours de théologie propres aux séminaires, les enseignements littéraire et scientifique qui y étaient dispensés étaient assez semblables à ceux des collèges laïcs. Les élèves les plus jeunes, auxquels étaient confiés bêche, pioche et râteau, bénéficiaient également de cours d'horticulture et disposaient chacun, dans le parc, à partir du printemps, d'une petite plate-bande qu'ils devaient apprendre à cultiver en fleurs ou légumes[13].

Félix Dupanloup entouré des professeurs du petit séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin en 1861/1862 (Cliché d'Eugène Disdéri, lui-même visible à l'extrême gauche, pris devant la façade ouest du château des Hauts de La Chapelle-Saint-Mesmin)[14]

En outre, un cours d'enseignement supérieur institué, était destiné à faire connaître plus parfaitement les œuvres classiques[15] et les ouvrages des plus célèbres écrivains. On y traitait aussi des grandes questions d'histoire, de littérature, de morale et de philosophie[16]. Dans cette perspective, chaque année, à partir de 1855, Monseigneur Félix Dupanloup fait réaliser en fin d'année scolaire, dans la langue d'origine, par les élèves du Petit Séminaire, plusieurs tragédies grecques[17]: de Sophocle: Philoctète (1855 à l’Évêché d'Orléans et 1877 à La Chapelle Saint-Mesmin[18]), Œdipe à Colone (1857 à l’Évêché d'Orléans, 1873 et 1890 à La Chapelle Saint-Mesmin), Antigone[19] (1869 et 1905 à La Chapelle Saint-Mesmin[20]), Électre (1881 à La Chapelle Saint-Mesmin); et d'Eschyle: Les Perses (1862 et 1863[21] salle de l'Institut à Orléans) et Prométhée (1867 salle de l'Institut à Orléans). Toutes ces pièces étaient entrecoupées de chœurs tirés d'Antigone et d'Œdipe à Colone de Felix Mendelssohn traduits pour l'occasion et chantés en grec ancien par les élèves[22],[23],[24]. Des opérettes sont également interprétées par les élèves du petit séminaire, pendant cette période, notamment Monsieur Deschalumeaux de Frédéric Barbier en 1861, Le Royal Dindon de Luigi Bordèse en 1867, A Clichy d'Adolphe Adam, Pattes blanches de Laurent de Rillé, Lischen et Fritzchen et Les Deux Aveugles de Jacques Offenbach et enfin A qui le Neveu de Théodore Botrel[24]. Des extraits de l'opéra Charles VI de Fromental Halévy sont donnés en 1880, 1887 et 1895 et des opéra-comiques tels que Lambert Simnel d'Hippolyte Monpou (1883 et 1897), Haydée et Fra Diavolo d'Esprit Auber (respectivement en 1885, 1901 et 1900), et enfin Le Chalet d'Adolphe Adam (1899). En 1894, les élèves du petit séminaire donnent deux représentations du Mistère du siège d'Orléans d'un auteur anonyme, entrecoupées, notamment de chœurs extraits de Jeanne d'Arc de Charles Gounod. L'intégrale des quatre actes de ce dernier opéra avait été donnée précédemment par les élèves en 1888[24]. Le , La tragédie de Saint-Aignan de l'abbé Gustave Vié, accompagnée par des œuvres pour chœur et orchestre de Felix Mendelssohn, déjà donnée vingt ans plus tôt, le , est présentée par les élèves en présence du cardinal Pierre-Hector Coullié[25].

La fin du petit séminaire

À la suite du vote de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, les derniers élèves quitent le petit séminaire vers la fin de l'année 1906 pour le collège de Pontlevoy lui-même dépendant de l'abbaye de Pontlevoy. Des scellés sont posés sur les portes de l'école début 1907[26]. L'orgue[27] de type romantique qui se trouvait à la tribune de la chapelle du petit séminaire et datant de 1860 avait auparavant appartenu au collège de Pontlevoy. Œuvre du facteur Charles Beaurain, il fut acquis en 1875 par le petit séminaire, puis acheté en 1910 par l'Abbé Thénot, démonté, transporté et remonté vers l'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle qui venait tout juste d'être édifiée[28].

En 1911, l’allée des Tilleuls, propriété de l’ancien petit séminaire, menant de la route d'Orléans vers le « château de l'évêque », est attribuée à la commune et fait l’objet d’un classement dans le domaine communal[29].

La même année, la salle des fêtes (ancienne lingerie du petit séminaire), les logements de l’asile Saint-Anne, le presbytère (revendu par le commune en 1928) et la chapelle Saint-Anne[note 3] (démolie en 1958 et dont il ne subsiste aujourd'hui que le mur pignon, remplacé par un bûcher puis par l'actuelle caserne des pompiers[30]), propriétés depuis 1866 de l'ancien petit séminaire situé juste en face, sont attribués également à la commune[note 4]. À l'origine, ces bâtiments étaient en partie utilisés comme logements pour les parents des élèves en visite au petit séminaire et gérés par les bonnes sœurs hospitalières. Puis, ils devinrent une annexe de la maison d'éducation réservée aux élèves les plus jeunes[31].

La caserne et l'hôpital militaire

Entrée de la caserne du 45e d'artillerie (années 1910)

Le petit séminaire reste inoccupé jusqu'en octobre 1910[32], date à laquelle sa gestion est confiée au Ministère de la Guerre et s'y installe le 45 e régiment d’artillerie. Pendant la Première Guerre mondiale, il devient l'hôpital militaire 48[33],[34].

Le sanatorium départemental

En mai 1921[35], le conseil général du Loiret propose de créer un sanatorium départemental d'une capacité de 200 lits[36]. Cette décision est votée en septembre 1921 puis avril 1922[37]. Par décret en date du , le petit séminaire et ses dépendances sont attribués au conseil général du Loiret et l'architecte attaché au département, Constant Coursimault, est chargé de rédiger l'avant-projet[36]. En 1923, le coût total d'aménagement du sanatorium est estimé à la somme de 3 500 000 francs financé à parité par l'Etat et le Département[38]. Le , le ministre de l'hygiène, de l'assistance et de la prévoyance sociale Paul Strauss prend connaissance des plans du futur sanatorium, salle de l'Institut d'Orléans[39]. En septembre 1924, le coût du remaniement et d'agrandissement des locaux s'élève à la somme de 2 000 000 francs[40],[41]. La réception des travaux a lieu le [42]. Celui-ci ouvre ses portes fin 1926[43] avec comme 1er directeur : le docteur Victor Le Page[44].

Les cuisines du sanatorium (château des hauts) dans les années 1920

En janvier 1927[45], le château des Hauts voisin devient un sanatorium pour femmes et enfants à la suite de travaux d'aménagement d'un coût s'élevant à la somme de 871 000 francs[46]. En septembre 1927, le projet de budget 1928 du sanatorium s'élève à près de 1 400 000 francs (session du conseil général du Loiret du [47]). Le , le ministre du travail Louis Loucheur visite les locaux du sanatorium[48]. Le , le sanatorium bénéficie d'une subvention de la part du ministère de la santé d'un montant de 98 000 francs afin d'aménager les galeries de cure pour un montant total de 177 000 francs[49],[50]. En 1938, 45 agents, dont une institutrice chargée d'école[51], composent le personnel de l'établissement. Le 1er septembre 1939, le sanatorium est réquisitionné par les autorités militaires et est classé comme hôpital auxiliaire. Une partie du personnel est mobilisée, l'autre est licenciée. Près de 200 malades doivent être évacués de l'établissement en l'espace de trois jours[52]. Début 1940, le sanatorium est réservé aux soldats nord-africains atteints de tuberculose[53]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il redevient hôpital militaire successivement pour les Français puis les Allemands.

L'hôpital américain

L'entrée du 34th general hospital (années 1960)

En 1951, Le conseil général du Loiret, toujours propriétaire du bâtiment, le loue à l'armée américaine dans le cadre de la mise en oeuvre du pacte de l'OTAN et du contexte de la guerre froide, qui prévoit l'implantation de bases militaires américaines en France[54]. Le conseil général l'autorise à procéder au réaménagement des locaux pour en faire un hôpital militaire. Comme tous les autres hôpitaux américains installés en France, celui-ci était conçu à l’origine pour soigner les militaires blessés venus d’Allemagne dans l’hypothèse d’une attaque soviétique. D'abord dénommé 302nd Field Hospital (302e hôpital de campagne) à son ouverture en 1951, il est réhabilité pour la somme de 125 000 $[55]. Il devient The 34th General Hospital en 1953. Cette année-là, le commandant du site est le colonel William A. D. Woolgar. La même année, l’hôpital parraine l’orphelinat Jeanne d’Arc d’Orléans en visitant les enfants[56]. En 1955, le commandant est le colonel Hobart D. Belknap[57]. Il emploie 21 médecins, 33 infirmières et peut accueillir 75 patients. Les Américains modernisent les installations pour un coût total de 3,01 millions $[58] portant la capacité d'accueil des malades jusqu'à 250 patients. En 1960, ils aménagent une maternité dans le bâtiment qu'on dénommera plus tard le pavillon les Tilleuls. Entre 1951 et 1967, 5 495 bébés (dont environ 5 000 citoyens américains) naissent dans l'hôpital militaire The 34th General Hospital[59]. Il est le plus important hôpital militaire américain de France ; de nombreuses spécialités médicales y sont exercées : blocs opératoires, consultations ophtalmologiques, dermatologiques, dentaires et vétérinaires. Il y a aussi une pharmacie et des équipements radiologiques ultra-modernes. Jusqu'à 500 soldats U.S.[60] y effectuaient régulièrement leur service militaire[61] et environ 120 civils y ont été employés. Véritable centre de vie, l'hôpital abrite aussi le mess militaire (qui pouvait fournir 500 repas en un seul service), un snack-bar, un club de jazz[62], une salle de cinéma[63], une école, une bibliothèque, un petit libre-service (PX : Post Exchange[64]), un bureau de poste, un kiosque à journaux, une boutique d’artisanat, un salon de coiffure-barbier, une chapelle, des terrains de sport, un court de tennis, un laboratoire de langue, un bureau de la Red Cross[65], mais aussi la cantine scolaire de la commune. Chaque année, comme toutes les autres structures militaires américaines situées en Europe, l’hôpital organise une journée portes ouvertes, généralement au mois de mai[56]. Au cours des années 1960, l’école réservée aux jeunes enfants des militaires (American school) est aménagée dans des bâtiments en préfabriqué sur le site de la propriété des Mouettes, villa située en bord de Loire, non loin de là[66]. Cette école fermera ses portes en juin 1966. Toutefois, au mois de septembre suivant, ses jeunes élèves rejoignent leurs ainés dans le groupe scolaire installé en forêt d’Orléans, dans la commune de Chanteau vers laquelle les fameux school bus font la navette chaque jour[56]. En 1962, une section de Women's Army Corps (WAC) est affectée au site. Le , des médecins français sont invités à venir participer à un colloque médical franco-américain[56]. En mars 1966[67], faisant suite à la décision de la France de cesser de participer aux commandements intégrés de l'OTAN, les bases et hôpitaux militaires américains sont démantelés[68]. L'hôpital américain de La Chapelle-Saint-Mesmin, au terme du bail consenti par le conseil général du Loiret en 1951, ferme ses portes et est restitué le 31 août 1967[69].

La maison de retraite

En 1969, le centre hospitalier régional d'Orléans (CHRO) loue le bâtiment pour en faire une résidence pour personnes âgées[8] qui ouvre ses portes en octobre 1970. En 1980, le conseil général du Loiret cède l'ancien petit séminaire au CHRO. En 1982, un nouveau bâtiment d’une capacité de 80 lits est édifié. De 1990 à 1992, la maison de retraite, qui sera dénommée résidence Paul-Gauguin en 2000, fait l'objet d'une réhabilitation complète et est inaugurée en 1993. Afin d'ouvrir le bâtiment sur l'extérieur, le mur d'enceinte de la propriété que longe la rue des Hauts est entièrement démoli à cette période. Une partie de l'ancienne cour intérieure est alors classée dans le domaine public communal afin de pouvoir y aménager des places de parking. Le pavillon les Tilleuls ferme en 1999 et sera finalement démoli en 2012[70].

Le bâtiment ferme ses portes le [71] et est mis en vente par le CHRO.

En 2020, un promoteur immobilier se positionne pour acquérir et faire procéder à la réhabilitation de l'ensemble des bâtiments en vue d'en faire une résidence services seniors[72].

Personnalités liées au petit séminaire

Sous l'épiscopat de Mgr Dupanloup, de nombreuses personnalités furent invitées au petit séminaire de La Chapelle[73] :

Supérieurs

  • Abbé Isidore Le Cointe : 1846-1849
  • Révérend père Champeau : 1849-1852
  • Abbé Charles-Philippe Place : 1852-1856 (voir plus haut)
  • Abbé Albert Hetsch : 1856-1869 (voir plus haut)
  • Abbé Victor Lebeurier : 1870-1876
  • Abbé Henri Despierre : 1877-1882
  • Abbé Théodore Cornet : 1883-1885
  • Abbé Gustave Vié : 1886-1906 (voir plus bas)

Anciens élèves

Parmi les plus illustres élèves ayant fréquenté le petit séminaire, figurent:

Notes et références

Notes

  1. Ces hangars seront édifiés par Louis Clouet, architecte diocésain, du Département et de la ville d'Orléans Louis Clouet, architecte, né en 1813
  2. Selon Émile Huet, le coût de l'opération s'élève à la somme totale de 646 239 francs (acquisition du château : 119 949 francs et construction du petit séminaire : 526 290 francs).
  3. En 1956, la municipalité restituera la cloche de Sainte-Anne à la paroisse (délibération municipale du 2 mars 1956).
  4. Par décret ministériel le 14 juin 1911.
  5. L'abbé Hetsch fut également proche de l'abbé Gratry.
  6. Il est notamment l'auteur de l'ouvrage ayant permis de développer des extraits de cet article : Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin, Orléans, Paul Pigelet & Fils, 1913

Références

  1. Je revois, drapés de cotonnades d'un jaune abricot, les petits lits bien rangés, sur lesquels, après en avoir, « pour la modestie », complètement rabattu et refermé sur nous les rideaux, nous devions nous déshabiller et nous habiller. Cela ne pouvait s'accomplir que debout, et encore avec de grandes difficultés d'équilibre, étant tous - selon le règlement - enveloppés dans des chemises de nuit d'une longueur (...) et dans les plis desquelles s'empêtraient nos pieds... » Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p., p. 71
  2. Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p., p. 67
  3. Selon Henri Lavedan, en 1867, le petit séminaire comprenait un ensemble de vastes bâtiments d'habitation dans le style du dix-huitième siècle bâtis parallèlement au fleuve et d'où par une pente douce l'on descendait jusqu'au bord de l'eau à travers de magnifiques bois (...) Tout cela, avec les potagers et vergers, les fermes et les communs, se répartissait sur près de cent hectares. Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p., p. 63
  4. « Le petit séminaire de La Chapelle », Journal de l'Orléanais, . Le mur entourant l'ancien petit séminaire sera démoli dans les années 1990.
  5. « Par ordonnance royale du , Mgr l'évêque d'Orléans est autorisé à transférer l'école secondaire ecclésiastique d'Orléans dont les bâtiments sont en état de délabrement, dans la commune de La Chapelle » (Le journal L'Orléanais du ).
  6. « (...) Mgr l'évêque a fait connaitre les motifs qui l'ont déterminé à faire l'acquisition du château de La Chapelle : la salubrité de cet emplacement, la proximité de la ville, l'économie qui devra résulter pour la maison de se retrouver hors des limites de l'octroi, l'immense avantage d'un vaste clos entièrement entouré de murs (...) » (Le journal L'Orléanais du ).
  7. Extrait de l'ouvrage "Vie de Monseigneur Dupanloup" par l'Abbé Lagrange, 1883 : C'était un grand bâtiment carré, avec une cour intérieure, entourée de cloîtres, la chapelle se prolongeant sur l'un des côtés, le côté opposé à l'entrée. L'évêque d'Orléans jeta, à droite et à gauche, deux grandes ailes, terminées chacune par une charmante chapelle, consacrées, l'une à la Sainte Vierge, et l'autre aux Saints Anges : dans sa pensée, ces deux chapelles devaient rendre, et ont rendu, les plus grands services pour les réformes qu'il méditait. De plus, les cours, formées, à chaque extrémité, par le bâtiment et par ces deux ailes, furent munies par lui chacune d'un hangar, pour abriter, mieux encore que les cloîtres, les enfants les jours de pluie: pendant les beaux jours, ils avaient leurs verts quinconces, entre la maison et la Loire.
  8. Huet 1913.
  9. Exactement 303 en 1877, l'effectif le plus élevé de l'histoire du petit séminaire selon Émile Huet en 1913 dans son ouvrage Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin
  10. « Un complet à petits carreaux blancs et noirs, composé d'un pantalon (...) et d'une blouse que serrait à la taille un ceinturon de cuir noir agrafé par une plaque de cuivre où ressortaient en relief une S et une M, initiales de Saint-Mesmin. Et pour coiffure, un petit képi plat (...) également à carreaux. » Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p., p. 68
  11. Extrait du journal de Paul Gauguin : « À 11 ans, j'entrai au Petit-Séminaire où je fis des progrès très rapides (...) Je ne dirai pas (...) que cette éducation n'entre en rien dans mon développement intellectuel : je crois, au contraire, que cela m'a fait beaucoup de bien. Quant au reste, je crois que c'est là où j'ai appris dès le jeune âge à haïr l'hypocrisie, les fausses vertus, la délation (Semper tres) ; à me méfier de tout ce qui était contraire à mes instincts, mon cœur et ma raison
  12. Voir à ce propos l'ouvrage édité par l'Amicale des anciens élèves du petit séminaire : Onzième réunion triennale des anciens maîtres et élèves du petit séminaire de la Chapelle-Saint-Mesmin présidée par S.G. Mgr. l’évêque d'Orléans, archevêque élu de Lyon, le 30 juillet 1893, fête de Notre-Dame-de-Persévérance, Orléans, Paul Pigelet, , 100 p. (lire en ligne)
  13. Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p., p. 84
  14. Selon Emile Huet, pour cette année scolaire, le petit séminaire était composé des maîtres suivants: Albert Hetsch (supérieur), Charles Godefroy (directeur, préfet de religion et des études), Rocher, Bozon, Verrat, Téron, Broquerre, Mariau (discipline et études), Liger (économe), Empart (philosophie), Despierre (rhétorique), Bernard (seconde), Aubert (3ème), Robichon, Tournemiche (4ème), Bonnaz (5ème), Magnien (6ème), Wahl (préparatoire), Rocher (histoire), Boisbourdin, Castera (sciences), Dumontel (dessin), Crofton (langues), Blandin (musique). Emile Huet, Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin, Orléans, Paul Pigelet & Fils, , 450 p., réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 1166792625 et 978-1166792626)
  15. L'abbé Gillet, ancien supérieur du petit séminaire de Reims, dans ses mémoires (J. Gillet, Dix ans au petit séminaire de Reims, Charleville, 1903. p. 202-203), témoigne en effet de la surprise qu'éprouve en 1851, le supérieur de La Chapelle Saint-Mesmin, M. Hetsch, en apprenant de M. Tourneur, préfet des études au petit séminaire de Reims, que, dans cette maison et dans les collèges du diocèse on continuait à traduire les auteurs païens, alors que les avait proscrits complètement l'archevêque Gousset, fougueux défenseur de Gaume. « Il crut rêver », quand son interlocuteur lui assura que, sous les yeux et le contrôle du prélat, Horace, Virgile, Cicéron, Démosthène, Sophocle demeuraient en usage, convenablement choisis bien entendu et expurgés, et que, dans chaque classe, on y joignait l'explication d'un recueil d'extraits de Pères grecs et latins. « Mais, s'écria M. Hetsch sur un ton de joyeuse vivacité, c'est la théorie de Mgr Dupanloup et de ceux qui défendent les classiques ! C'est précisément ce que nous essayons de faire à La Chapelle. Alors, Mgr Gousset, qu'on nous oppose, pense et agit exactement comme nous ». Or, quand son préfet des études lui relata cet entretien, loin de rectifier ce qu'avait avancé celui-ci, l'archevêque Gousset au contraire le renforça, avec sa puissance d'affirmation coutumière, en avouant son admiration pour Virgile et Horace, dont il cita longuement, de mémoire, les Églogues et les Odes. In Jean Leflon, « Les petits séminaires de France au XIXe siècle », Revue d'histoire de l'Église de France, no 166, , p. 31 (lire en ligne)
  16. Jean-René Perrin (préf. Préface de Jean-Pierre Sueur Sénateur du Loiret), La Légende du Dragon de Béraire, Edilivre, , 112 p. (ISBN 978-2-7521-0302-4)
  17. Jules Claretie, « Préface », dans L. V Gofflot, Le Théâtre au Collège du Moyen Âge à nos jours, Paris, Honoré Champion, , 367 p. (lire en ligne).
  18. Les représentations chapelloises avaient lieu dans la cour d'honneur (atrium) du petit séminaire, aménagée pour l'occasion.
  19. Petit séminaire, « Représentation en grec de l'Antigone de Sophocle, TABLEAU FINAL (cliché 11 FI 1073) », sur www.archives-loiret.fr (consulté le ).
  20. Voir à ce sujet, sur le site Gallica.Bnf, l'ouvrage Antigone consacré à la traduction et à la représentation du 25 juillet 1869 donnée par les élèves du petit séminaire
  21. voir compte-rendu par le Journal du Loiret du 9 février 1863 http://aurelia.orleans.fr/wrap/img-viewer/1861_1880/452346101_1863/452346101_18630209109387/jpeg-109387/iipviewer.html?base=mets&monoid=ark:-bmo-mets-doc-109387&treq=&vcontext=mets&ns=10000002.jpg
  22. In Lettre à Elissa page 9, Réflexion sur l'histoire et la fonction des opéras pour enfants, de Claude-Henry Joubert, publiée in ORFEO OPERA, 20 années de rencontres chorales d'enfants, Éditions ADEM 06, Nice, 2004
  23. In Vie de Monseigneur Dupanloup, évêque d'Orléans, page 122 et 123, par M. L'abbé F. Lagrange, Librairie Poussielgue Frères, tome II, 1883, Paris
  24. Huet 1913, p. 325-326.
  25. Le Journal du Loiret, page 3, « Le cardinal Coullié au petit séminaire de La Chapelle : La tragédie de Saint-Aignan de M. l'Abbé Vié », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ).
  26. Petit séminaire, « Séquestre, Scellés, la Chapelle de la Sainte-Vierge (Juin 1907) », sur www.archives-loiret.fr (consulté le ).
  27. page 325 de l'Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret, François-Henri Houbart, 2016, édition Delatour
  28. http://ventdouest45.free.fr/GPSJR.php
  29. Délibération du conseil municipal du 30 avril 1911 (archives municipales).
  30. Délibération municipale du 30 octobre 1958.
  31. Huet 1913, p. 134 et suiv..
  32. « Revue de presse locale et régionale : Les anciens séminaires », Le Journal du Loiret, (lire en ligne, consulté le )
  33. Journal du Loiret du .
  34. Ministère de la guerre, « Hôpital complémentaire n°48, ancien petit séminaire », sur www.archives-loiret.fr (consulté le ).
  35. Jean-François Montes, L'autre front de la grande guerre : L'accueil des soldats tuberculeux dans le Loiret, Orléans, Conseil général du Loiret (AD45), , 25 p. (lire en ligne), p. 20
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  37. « Chronique : Conseil général du Loiret : Le sanatorium de La Chapelle, la lutte contre la tuberculose, le cancer et les maladies spécifiques », Le Journal du Loiret, (lire en ligne, consulté le )
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  52. Lire en ligne le Journal du Loiret du 9 novembre 1939
  53. Extraits de la conférence présentée le 25 septembre 2016 à l'Espace Béraire par Jean-François Montes, historien et ancien archiviste, et intitulée "De la station sanitaire au sanatorium: les trois vies du château et du petit séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin (1915-1940)".
  54. Décision gouvernementale du 27 septembre 1951
  55. « Orleans American High School », (consulté le ).
  56. Blanchet 2021.
  57. « usarmygermany.com site de soldats vétérans américains », (consulté le )
  58. « Le programme de construction des hôpitaux militaires américains de la Communication Zone pendant la décennie 1950-1960 et les difficultés de sa mise en oeuvre », (consulté le ).
  59. De 1954 à 1966, entre 300 et 500 accouchements y seront pratiqués chaque année.
  60. dont certains sont logés dans des baraquements installés dans le parc : Voir les clichés de la Page flickr U.S. Army de Brave Heart, vétéran de l'armée US
  61. Une anecdote rapporte qu’en 1952, la gendarmerie est saisie d’une plainte par un agriculteur chapellois dont l’un de ses champs a été investi par des GIs comme terrain de base-ball ; in Blanchet 2021.
  62. Celui-ci était en fait situé en face de l’entrée de l’hôpital. Il était en principe réservé aux militaires américains. Il disposait d’une piste de danse et d’une scène sur laquelle se produisaient des groupes de jazz. Les civils français pouvaient y accéder sur invitation. L’auberge de Bellevue toute proche, située en bord de Loire, accueillait également tous les soirs de nombreux soldats américains ; in Monique Veillon et Marie-Jo Pitou, Groupe d’histoire locale La Chapelle-Saint-Mesmin n°12 : Les américains à La Chapelle, La Chapelle-Saint-Mesmin, GHL, , 44 p. (ISSN 0981-0706), p. 35-43.
  63. « Dépliant présentant en 1964 les 5 films présentés chaque semaine sur le site Orleans American High School », (consulté le ).
  64. Voir article Wikipédia Liste des bases de l'OTAN en France
  65. Service d’action sociale équivalent à la Croix rouge.
  66. Christian Veillon, Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale n° 23 : Au bord du fleuve : 5 - Les Mouettes, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, , 66 p. (ISSN 0981-0706), p. 37.
  67. Période où les effectifs du personnel de l’hôpital s’élèvent à 600 personnes dont 30 médecins ; in Blanchet 2021.
  68. En septembre 1966, on compte encore une cinquantaine de logements chapellois loués par les Américains ; in Blanchet 2021.
  69. Monique Veillon et Marie-Jo Pitou, Groupe d’histoire locale La Chapelle-Saint-Mesmin n°12 : Les américains à La Chapelle, La Chapelle-Saint-Mesmin, GHL, , 44 p. (ISSN 0981-0706), p. 35-43.
  70. Site de l'Aphor (consulté le 24 mai 2021)
  71. La rédaction, « La chapelle-saint-mesmin - La résidence Paul-Gauguin ferme ses portes », La République du Centre, (lire en ligne, consulté le ).
  72. Permis de construire n° 045 075 20A 0015 déposé le par la société Promaris et délibération du conseil municipal du .
  73. Voir aussi le site internet de l'Association des Amis du Patrimoine Hospitalier d'Orléans
  74. Abbé Lagrange, Vie de Monseigneur Dupanloup : Evêque d'Orléans, Membre de l'Académie Française, t. 1, 2 et 3, Paris, Librairie Poussielgue Frères, , 1548 p. (lire en ligne)
  75. in Fête de la cinquantaine et douzième réunion triennale des anciens présidées par S. G. Mgr: l'évêque d'Orléans le 26 juillet 1896 : petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin consultable sur le site BNF Gallica https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54898296/f1.item
  76. Oeuvres et documents sur Albert Hetsch sur le site de la BNF
  77. disponible sur le site de la BNF Gallica
  78. Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin d'Émile Huet, Éditeur : Paul Pigelet & Fils, Orléans, 1913, 450 pages. Réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 1166792625 et 978-1166792626)
  79. Amédée Guiard, poète, romancier…, article de La République du Centre le 9 octobre 2012
  80. L'Hebdo d'Orléans no 90 du 21 janvier 2015, article de Benjamin Visset (page 28)

Voir aussi

Bibliographie

  • Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007,2016, 93 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3).
Le Petit séminaire de La Chapelle Saint Mesmin d'Emile Huet
  • Jean-François Montes, La Chapelle Saint-Mesmin et la tuberculose : L’évolution du château des évêques et du petit séminaire de 1914 à 1940, Conférence du 25-09-2016 à La Chapelle Saint-Mesmin, AAMSSA, 29 p.
  • Jean-François Montes, L'autre front de la grande guerre : L'accueil des soldats tuberculeux dans le Loiret, Orléans, Conseil général du Loiret (AD45), , 25 p. (lire en ligne).
  • Pierre Labrude, Le programme de construction des hôpitaux militaires américains de la Communication Zone pendant la décennie 1950-1960 et les difficultés de sa mise en œuvre, hal.archives-ouvertes.fr (hal-02981662), , 24 p. (lire en ligne).
  • Sylvie Blanchet, Orléans et ses environs, 1950-1967 : La parenthèse américaine, Paris, L'Harmattan, , 246 p. (ISBN 978-2-343-23473-1).
  • Emile Huet, Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin, Orléans, Paul Pigelet & Fils, , 450 p., réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 1166792625 et 978-1166792626).
  • Collectif, Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin : le site, l'histoire, l'œuvre, Orléans, Herluison, 32 p.
  • Henri Lavedan, Avant l'oubli : Volume 1 : Un enfant rêveur, Paris, Librairie Plon, , 290 p.
  • Fête de la cinquantaine et douzième réunion triennale des anciens présidées par S. G. Mgr : l'évêque d'Orléans le 26 juillet 1896 : petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin, Orléans, Paul Pigelet, , 70 p. (lire en ligne)
  • Abbé Lagrange, Vie de Monseigneur Dupanloup : Evêque d'Orléans, Membre de l'Académie Française, t. 1, 2 et 3, Paris, Librairie Poussielgue Frères, , 1548 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN 0981-0706).
  • Du Boys, Netty (1837-1890), L'Abbé Hetsch : par l'auteur des Derniers jours de Mgr Dupanloup ; avec introduction de Mgr Perraud, Paris, Librairie Poussielgue Frères, , 692 p. (lire en ligne) .
  • François-Henri Houbart, Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret : Inventaire des orgues, facteurs, organistes, compositeurs, Sampzon, Delatour France, , 482 p. (ISBN 9782414068753).
  • Abbé Eugène Jarossay, Histoire de l'Abbaye de Micy-Saint-Mesmin Lez-Orléans (502-1790), son influence religieuse et sociale : d'après les archives et les documents originaux, pièces justificatives et gravures, avec une lettre de Mgr Touchet, Orléans, M. Marron, , 543 p. (lire en ligne). Réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 978-1167713569). Disponible sur le site de University of Toronto Libraries (lire en ligne).
  • Jean Leflon, « Les petits séminaires de France au XIXe siècle », Revue d'histoire de l'Église de France, no 166, , p. 25-35 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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