Église de la Sainte-Trinité de Pinterville
L'église de la Sainte-Trinité de Pinterville est une église située à Pinterville, dans le département français de l'Eure. Construite au XIIe siècle et restaurée au XIXe siècle, elle est inscrite au titre des monuments historiques.
| Type | |
|---|---|
| Diocèse | |
| Paroisse |
Paroisse de Père-Laval-Louviers-Boucle-de-Seine (d) |
| Dédicataire | |
| Religion | |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
| Adresse |
|---|
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| Coordonnées |
49° 11′ 27″ N, 1° 10′ 18″ E |
|---|
Historique
Nous connaissons à ce jour peu de chose concernent l'église de la Sainte-Trinité de Pinterville mise à part qu'elle fut donnée par Richard I en 955 en dédommagement des raids viking à l'abbaye de Saint Taurin à Evreux[1].
L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 26 décembre 1927[2],[3].
Architecture
La pierre de Vernon
Son architecture est celle d'une église romane avec ses rares ouvertures et ses pierres de taille en pierre de Vernon. Cette pierre exportée à l'époque de la Normandie ducale jusqu'en Angleterre est facile à travailler[4].
Le chœur de l'église
Le chœur de l'église date du XVIe siècle, les destructions provoquées par les guerres de Religion, a contrario de la croyance habituelle concernant le patrimoine, furent plus destructrices pour le patrimoine normand que le vandalisme de la Révolution française (1789-1799)[5]. En revanche la sacristie fut refaite au XVIIe siècle probablement à l'époque du roi de France Louis XIV[5].
La nef
La nef, c'est-à-dire la partie qui joint l'entrée du transept accueillant les fidèles lors des messes et de diverses célébrations est la partie la plus ancienne de l'église datent du Moyen Âge probablement du XIIe siècle[6]. Elle fut percée de fenêtres aux XVIe et XIXe siècles.
Les vitraux
Les vitaux d'inspiration gothique, c'est-à-dire du Moyen Âge central (XIIe – XIVe siècles), ont été refaits au XXe siècle pour raconter l'histoire du prêtre abolitionniste de l'esclavage à l'île Maurice, le père Désiré Laval[7],[8]. Ce dernier est en cours de canonisation au Vatican. Le père Désiré Laval fut membre d'une congrégation créée en 1843 sous l'égide du Père Libermann, juif converti au catholicisme, les spiritains ou congrégation du Saint-Esprit. Le père Désiré Laval fait l'objet d'un pèlerinage des Mauriciens catholiques[9].
Notes et références
- collectif, « L'église Sainte-Trinité de Pinterville », sur www.patrimoine-religieux.fr (consulté le )
- « Notice n°PA00099509 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jules Burthe d'Annelet, « Églises et monuments classés », Bulletin Monumental, vol. 106, no 1, , p. 193–195 (lire en ligne, consulté le )
- Angiolino Tomat, « La pierre en vallée de Seine de Vernon au Havre », Études normandes, vol. 58, no 3, , p. 15–20 (DOI 10.3406/etnor.2009.1771, lire en ligne, consulté le )
- « Église de la Trinité », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le )
- « Église de la Trintié », sur Sauvegarde de l’Art Français (consulté le )
- Jean Séguy, « Michel (Joseph) De l'esclavage à l'apostolat; les auxiliaires laïcs du Bienheureux Jacques Laval, apôtre de l'Ile Maurice », Archives de Sciences Sociales des Religions, vol. 72, no 1, , p. 280–280 (lire en ligne, consulté le )
- Gillette Staudacher-Valliamée, Catéchisme créole et mission des Noirs à l'Ile Bourbon : Etude linguistique et sociohistorique des manuscrits de Frédéric Levavasseur, 1842-1849, Peeters Publishers, , 202 p. (ISBN 978-90-429-0930-4, lire en ligne)
- Eglantine Gauthier, « Du séga créole à la danse nationale. Recompositions locales et circulations transnationales mauriciennes », s Revue européenne des migrations internationales, , p. 129-152 (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Père François Delaplace, L'apôtre de l'Ile Maurice ; vie du serviteur de Dieu, père Désiré Laval, 1855
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
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