Louis-Émile Vanderburch
Louis-Émile Vanderburch, né le à Paris et mort le à Rueil[1], est un écrivain et dramaturge français.
Pour les articles homonymes, voir Vanderburch.
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(à 67 ans) Rueil-Malmaison |
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Biographie
Louis-Émile Vanderburch est le petit-fils du peintre Dominique Joseph Vanderburch (1722-1785).
Après avoir commencé une carrière dans l'enseignement comme professeur d'histoire, Vanderburch se consacra à la littérature et plus particulièrement au théâtre à partir de 1816. Il a écrit plus d'une centaine de pièces, dont plusieurs obtinrent beaucoup de succès.
Il a habité de 1836 à 1853 le Petit château de La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret) qui héberge l'actuelle mairie de cette commune de 10 000 habitants[2].
Œuvres
- Théâtre
- 1816 : Un brelan de gascons, ou C'est un des trois, comédie en un acte et en vers, au théâtre de l'Ambigu ()
- 1825 : Le Marchand de parapluies, ou la Noce à la guinguette, comédie grivoise en 1 acte, mêlée de couplets, avec Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers et W. Lafontaine, au théâtre des Variétés (5 décembre)
- 1826 : Le Baron allemand, ou le Blocus de la salle à manger, comédie-vaudeville en un acte, avec Gabriel de Lurieu et Armand, au théâtre des Variétés ()
- 1826 : La Salle de police, tableau militaire en 1 acte mêlé de vaudevilles, avec Pierre Carmouche, théâtre de la Gaîté (4 novembre)
- 1827 : Le Barbier de Paris, drame en trois actes imité du roman de M. Paul de Kock, au théâtre de l'Ambigu ()
- 1828 : Henri IV en famille, avec Ferdinand de Villeneuve et Auguste Pittaud de Forges, tableau-anecdote en un acte et en prose, mêlé de couplets, donnée au théâtre Comte ()
- 1831 : Louis XV chez madame Dubarry, comédie-vaudeville en un acte, (co-auteur Anicet Bourgeois), Paris, ed. Malaisie, lire en ligne sur Gallica, théâtre du Palais-royal ()
- 1833 : Camarade de lit, comédie en deux actes mêlée de couplets, avec Ferdinand Langlé, au théâtre du Palais-Royal ()
- 1835 : Allez vous coucher !, folie-vaudeville en un acte, avec Gabriel de Lurieu, au théâtre de la Porte-Saint-Martin (1er mars)
- 1835 : Jacques II, drame historique en quatre actes et en prose, au Théâtre-Français ()[3]
- 1835 : Les Deux Créoles, comédie-vaudeville en deux actes, avec Jean-François Bayard, au théâtre du Gymnase ()
- 1836 : Le Gamin de Paris, comédie-vaudeville en deux actes, avec Jean-François Bayard, au théâtre du Gymnase ()
- 1838 : La Suisse à Trianon, comédie en un acte mêlée de chants, avec Saint-Georges et Adolphe de Leuven, musique d'Albert Grisar, au théâtre des Variétés ()
- 1838 : Clermont, ou Une femme d'artiste, comédie-vaudeville en deux actes, avec Eugène Scribe, au théâtre du Gymnase ()
- 1839 : Les Camarades du ministre, comédie en un acte et en vers, au Théâtre de la Renaissance ()
- 1840 : Charlot, comédie en trois actes, avec Lockroy et Anicet Bourgeois, au théâtre des Variétés ()
- 1841 : Les Bombé, folie-vaudeville en un acte, avec Jean-François Bayard, au théâtre des Variétés ()
- 1843 Le Mariage du gamin de Paris, comédie-vaudeville en un acte, avec Laurencin, au Folies-Dramatiques (16 novembre)
- 1846 : Une nuit au Louvre, drame en trois actes et en prose, au Théâtre-Français ()
- 1847 : Le Braconnier, opéra-comique en un acte, avec Adolphe de Leuven, musique de Gustave Héquet[4], au théâtre de l'Opéra-Comique ()
- 1854 : Le Sanglier des Ardennes, ou le Spectre du château, mélodrame nouveau en cinq actes à grand spectacle, musique de Léon Fossey[5], au théâtre de la Gaîté ()
- 1855 : Le Sergent Frédéric, comédie-vaudeville en cinq actes, avec Dumanoir, au théâtre de la Gaîté ()
- 1857 : Amour et Pruneaux, comédie-vaudeville en un acte, avec Charles Varin, au théâtre du Palais-Royal ()
- 1863 : Peau d'âne, avec Laurencin et Clairville, grande féérie en quatre actes et vingt tableaux, musique de Léon Fossey, au théâtre de la Gaîté ()
- Divers
- L'Épingle noire, 1816
- Le roi Margot, Bruxelles, Meline, 1836
- Scènes contemporaines laissées par Madame la Vicomtesse de Chamilly, Urbain Canel, 1828.
- Souvenirs de France, d'Écosse et d'Angleterre pendant les règnes de François I, Henri II, François II, Marie Stuart et Elisabeth, 1832.
- Le Gamin de Paris à Alger, 1841-1843.
- Histoire militaire des Français. À l'usage des écoles régimentaires et des écoles communales, 1851.
Bibliographie
- Émile Chevalet, Les 365. Annuaire de la littérature et des auteurs contemporains, 1858[7].
- Charles Vander-Burch Fils, Biographie d'un homme de lettres, Imprimerie veuve Théolier Ainé et Cie, In-8°, 19 pages, Saint-Étienne, 1863 [lire en ligne]
Fonds Vanderburch
Provenant d'un don de Philippe Collin, son arrière-petit neveu, le fonds Émile Vanderburch rassemble à la Bibliothèque nationale de France (Département des arts du spectacle) des papiers personnels, 9 pièces manuscrites inédites, 8 pièces éditées, 4 recueils de poèmes et chansons, 3 œuvres de jeunesse manuscrites, des écrits intimes, de la correspondance, des programmes, des documents concernant son activité théâtrale et des articles de presse.
Notes et références
- Acte de décès à Rueil, n° 39, vue 13/70.
- Charles Vander-Burch Fils, Biographie d'un homme de lettres, Imprimerie veuve Théolier Ainé et Cie, In-8°, 19 pages, Saint-Etienne, 1863
- « Je n'ai pas voulu dîner avant de vous écrire, parce que je n'aurais pas pu manger et puis je pense que si vous voulez voir Jacques II, vous viendrez me prendre de bonne heure et qu'il faut que je sois prête. Alors je vous baise les mains, les pieds, quoi encore ? Tout votre joli petit corps ». Lettre de Juliette Drouet à Victor Hugo, 13 juillet 1835.
- Gustave Héquet (1803-1865) était également journaliste et écrivain.
- Léon Fossey (1829-1877) fut second puis premier chef d'orchestre au théâtre de la Gaîté de 1849 à 1869 puis premier chef de celui de l'Ambigu de 1869 à sa mort.
- J.M. Quérard, Les supercheries littéraires dévoilées, galerie des auteurs apocryphes..., 1847
- « Voilà M. Émile Vanderburch qui a obtenu dans le vaudeville des succès étourdissants [...] : on se souvient de la vogue du Gamin de Paris, de Clermont ou la Femme artiste. Est-ce ambition ? Est-ce absence d'idées à vaudevilles ? M. Vanderburch a, un beau jour, renoncé au théâtre et s'est mis à fabriquer des romans de mœurs et puis il vous a taillé à grands coups de ciseaux, une histoire de France. » p. 122.
Liens externes
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