Émile Vernaudon
Émile André Vernaudon, né le à Papeete, est un homme politique français, ancien député à l'Assemblée nationale française, ancien ministre des Postes et Télécommunications de Polynésie française.
Émile Vernaudon | |
Émile Vernaudon | |
Fonctions | |
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Député français | |
– | |
Élection | 26 juin 1988 |
Circonscription | 2e de Polynésie française |
Législature | IXe |
Groupe politique | NI |
Député français | |
– | |
Élection | 17 mai 1997 |
Circonscription | 2e de Polynésie française |
Législature | XIe |
Groupe politique | NI |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Papeete, Polynésie française |
Nationalité | Française |
Parti politique | E'a Api (jusqu'en 1982) Ai'a Api (depuis 1982) |
Profession | Géomètre |
Biographie
Géomètre de profession, Émile Vernaudon devient maire de Mahina en 1977. Issu d'E'a Api, il fonde, en 1982, le parti Ai'a Api, qu'il préside par la suite.
Il est député (non-inscrit) de la deuxième circonscription de la Polynésie française de 1988 à 1993 et de 1997 à 2002, et membre de l'Assemblée de la Polynésie française, où il fait partie du groupe Polynésiens ensemble.
Entre 2005 et 2006, il est ministre des Postes et Télécommunications du gouvernement local d'Oscar Temaru.
Le , Vernaudon est placé en détention provisoire dans l'affaire de la gestion de l'Office des postes et télécommunications[1]. Au second tour de l'élection municipale de mars 2008 à Mahina, la liste qu'il mène depuis sa cellule de la prison de Nuutania obtient la majorité des sièges au conseil municipal et il parvient à se faire réélire maire. Il sort finalement de prison le 2 avril suivant.
Le , il est condamné par la cour d'appel de Papeete, dans l'affaire du cabanon de Tautira, à 12 mois de prison avec sursis, à un an d'inégibilité et à 25 140 euros d'amende (3 millions de FCFP). En conséquence, il perd son poste de maire de Mahina quelques mois plus tard, après le rejet de son pourvoi en cassation[2].
Il est à nouveau incarcéré le , à la suite d'une condamnation à cinq ans de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour recel et complicité de détournement de fonds publics, complicité de faux et usage de faux, et prise illégale d'intérêts[3]. Le mois suivant, lors du second tour de l'élection municipale partielle de Mahina, la liste qu'il conduit arrive en troisième position, recueillant 23,2 % des suffrages exprimés. Fin , toujours en prison, il démissionne de son poste de conseiller municipal et quitte la vie politique[4],[5]. Il bénéficie d'une mesure de libération conditionnelle le [3].
Notes et références
- « Émile Vernaudon reste en détention provisoire », Tahitipresse, 11 mars 2008.
- « Me Haussariat confirme le rejet du pourvoi d'E.Vernaudon », Tahitipresse, 5 décembre 2008.
- « L'ancien député Emile Vernaudon est sorti de prison », sur TAHITI INFOS, les informations de Tahiti (consulté le ).
- « Après 34 ans de vie politique, le “Sheriff” rend les armes », La Dépêche de Tahiti, 1er juin 2011.
- « Emile Vernaudon quitte la politique », Tahitipresse, 1er juin 2011.
Lien externe
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