Énergie en Iran
Le secteur de l'énergie en Iran est extrêmement important dans l'économie nationale et très important au niveau mondial.
Énergie en Iran | |
Cheminée de torchage, dans le champ pétrolifère de la province de Khuzestan. | |
Bilan énergétique (2019) | |
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Offre d'énergie primaire (TPES) | 11 424 PJ (272,9 M tep) |
par agent énergétique | gaz naturel : 67,7 % pétrole : 30,6 % électricité : 1,1 % charbon : 0,4 % bois : 0,2 % |
Énergies renouvelables | 0,7 % |
Consommation totale (TFC) | 7 133 PJ (170,4 M tep) |
par habitant | 86 GJ/hab. (2,1 tep/hab.) |
par secteur | ménages : 31,9 % industrie : 28,6 % transports : 28,1 % services : 6,5 % agriculture : 4,7 % |
Électricité (2019) | |
Production | 322,76 TWh |
par filière | thermique : 92,6 % hydro : 4,9 % nucléaire : 2,2 % éoliennes : 0,2 % autres : 0,1 % biomasse/déchets : 0 % |
Combustibles (2019 - PJ) | |
Production | pétrole : 6274 gaz naturel : 8241 charbon : 42 bois : 21 |
Commerce extérieur (2019 - PJ) | |
Importations | électricité : 10 pétrole : 246 gaz naturel : 38 charbon : 14 |
Exportations | électricité : 23 pétrole : 2930 gaz naturel : 540 charbon : 15 |
Sources | |
L'Iran dispose des 4e réserves de pétrole au monde (8,8 % des réserves mondiales) et est un des principaux pays exportateurs de pétrole ; il a été le premier pays du Moyen-Orient à exploiter cette ressource, depuis 1913. Sa production de pétrole le plaçait au 5e rang mondial en 2011, mais au 7e rang en 2015 du fait de l'embargo décidé par les pays occidentaux, puis au 5e rang en 2018 avec 4,9 % de la production mondiale, après la fin de l'embargo ; en 2021, il est retombé au niveau de 2013 et au 7e rang mondial avec 4,0 % de la production mondiale ; ses exportations se situaient au 3e rang mondial en 2011, puis ont disparu du classement des dix principaux pays exportateurs, avant d'y réapparaître au 10e rang en 2015, puis au 6e rang en 2018 avec 5,1 % du total mondial, et de disparaître à nouveau ensuite.
Le pays possède également les deuxièmes réserves mondiales de gaz naturel (16,5 % des réserves mondiales, derrière la Russie), dont il était en 2021 le 3e producteur mondial avec 6,4 % de la production mondiale, derrière les États-Unis et la Russie ; il consomme 94 % de sa production et exporte le solde vers la Turquie et l'Irak.
La consommation d'énergie primaire du pays atteignait 137,8 GJ par habitant en 2019, supérieure de 74 % à la moyenne mondiale, mais inférieure de 8 % à celle de la France et de 51 % à celle des États-Unis.
La consommation finale d'énergie en Iran dépend pour l'essentiel des combustibles fossiles : 88,6 % en 2019 ; l'électricité n'en couvre que 11,2 %, elle-même produite à 92,6 % par des combustibles fossiles (surtout gaz : 83,7 % et pétrole : 8,6 %). L'Iran cherche à développer ses capacités nucléaires civiles ; le nucléaire assurait 2,2 % de la production d'électricité iranienne en 2019. Les énergies renouvelables en produisaient 5,2 % (hydroélectricité 4,9 %, éolien 0,2 %, solaire 0,1 %).
Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie en Iran ont atteint 7,04 tonnes CO2 par habitant en 2019, niveau supérieur de 60 % à la moyenne mondiale.
Vue d'ensemble
Principaux indicateurs de l'énergie en Iran[1] | ||||||
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Population[k 1] | Consommation énergie primaire |
Production | Exportation nette |
Consommation électricité |
Émissions de CO2[k 1] | |
Année | Million | Mtep | Mtep | Mtep | TWh | Mt CO2éq |
1990 | 56,2 | 2 902 | 7 864 | 4 924 | 53 | 171 |
2000 | 66,1 | 5 150 | 10 620 | 5 453 | 102 | 312 |
2010 | 74,6 | 8 554 | 14 330 | 5 485 | 196 | 499 |
2011 | 75,5 | 8 723 | 14 473 | 5 634 | 200 | 508 |
2012 | 76,5 | 9 106 | 12 453 | 3 368 | 210 | 512 |
2013 | 77,4 | 9 286 | 12 475 | 3 124 | 217 | 536 |
2014 | 78,4 | 9 966 | 13 246 | 3 153 | 234 | 557 |
2015 | 79,4 | 9 944 | 13 511 | 3 372 | 236 | 553 |
2016 | 80,3 | 10 278 | 16 380 | 6 144 | 253 | 563 |
2017 | 81,2 | 11 192 | 17 373 | 6 094 | 270 | 567 |
2018 | 81,8 | 11 445 | 17 123 | 5 587 | 273 | 580 |
2019 | 82,9 | 11 424 | 14 718 | 3 199 | 284,8 | 583,5 |
variation 1990-2019 | +48 % | +294 % | +87 % | -35 % | +437 % | +241 % |
La baisse de 45 % des exportations d'énergie entre 2011 et 2013 témoigne de l'efficacité des sanctions internationales dans le cadre de la crise du nucléaire iranien ; le même phénomène se produit à nouveau en 2018-19 : les exportations baissent de 48 % entre 2017 et 2019.
Ressources énergétiques de l'Iran
Production d'énergie primaire
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 23 | 0,3 | 32 | 0,3 | 30 | 0,2 | 34 | 42 | 0,3 % | +81 % |
Pétrole | 7 009 | 89,1 | 8 482 | 79,9 | 9 143 | 63,8 | 6 853 | 6 274 | 42,6 % | -10 % |
Gaz naturel | 801 | 10,2 | 2 087 | 19,7 | 5 096 | 35,6 | 6 520 | 8 241 | 56,0 % | +929 % |
Total fossiles | 7 833 | 99,6 | 10 601 | 99,8 | 14 269 | 99,6 | 13 406 | 14 558 | 98,9 % | +86 % |
Nucléaire | 0 | 0 | 0 | 32 | 78 | 0,5 % | ns | |||
Hydraulique | 22 | 0,3 | 13 | 0,1 | 34 | 0,2 | 51 | 57 | 0,4 % | +161 % |
Biomasse-déchets | 9 | 0,1 | 6 | 0,06 | 26 | 0,2 | 21 | 21 | 0,1 % | +133 % |
Solaire, éolien, géoth. | 0 | 0,1 | 0,001 | 0,6 | 0,004 | 0,8 | 4 | 0,02 % | ns | |
Total EnR | 31 | 0,4 | 20 | 0,2 | 61 | 0,4 | 73 | 82 | 0,6 % | +164 % |
Total | 7 864 | 100 | 10 620 | 100 | 14 330 | 100 | 13 511 | 14 718 | 100 % | +87 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1] |
Entre 2011 et 2013, la production de pétrole a chuté de 25 % sous l'effet des sanctions internationales. Entre 2017 et 2019, une nouvelle baisse de 33 % résulte des nouvelles sanctions américaines appliquées à partir de la fin de 2018.
Pétrole
Réserves de pétrole
Les réserves prouvées de pétrole de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 21,7 Gt (milliards de tonnes) fin 2020, soit 8,8 % du total mondial, au 4e rang mondial derrière le Vénézuela (19,3 %), l'Arabie saoudite (16,2 %) et le Canada (10,8 %), et devant l'Irak (8,0 %) et la Russie (6,0 %)[r 1]. Elles représentaient 152 années de production au rythme de 2020[r 2]. Elles ont augmenté de 6 % depuis 2010[2].
Les réserves pétrolières prouvées de l'Iran étaient estimées fin 2013 à 21,6 milliards de tonnes (157 milliards de barils) ; ces réserves représentent 121 années de production au rythme actuel : 3,56 millions de barils par jour en 2013 (en baisse de 6 % par rapport à 2012 et de 18 % par rapport à 2011, du fait des sanctions internationales), soit 4 % de la production mondiale (7e rang mondial) ; au rythme atteint en 2011, il restait 99 années de production en réserve[3].
La première découverte de pétrole commercialisable en Iran date de 1908, à Masjid-i-Sulaiman ; de nombreux gisements majeurs ont été découverts au cours des deux décennies suivantes, dont ceux d'Āghā Jārī et de Gach Saran. Environ 14 % des réserves de brut et 55 % de celles de liquides de gaz naturel sont situées en mer dans le golfe Persique ; plus de 50 % des réserves terrestres sont concentrées sur cinq gisements géants, dont les plus grands sont Marun (22 Mds bl), Ahwaz (18 Mds bl) et Aghajari (17 Mds bl) ; plus de 80 % des réserves terrestres sont situées dans le bassin du Khouzistan au sud-ouest, près de la frontière irakienne ; l'Iran aurait aussi, selon FACTS Global Energy, des réserves de 100 Mbbl en mer Caspienne[4].
Production de pétrole
En 2021, selon BP, l'Iran a produit 160,8 Mt (millions de tonnes) de pétrole, soit 3,62 Mb/j (millions de barils par jour), en hausse de 17,4 % par rapport par rapport à 2020, mais en baisse de 21,4 % par rapport à 2018, du fait du retour des sanctions américaines sur l'export du pétrole iranien. La production de pétrole du pays était en 2021 au niveau de celle de 2013, année où l'effet des sanctions précédant l'accord sur le nucléaire iranien avaient été les plus fortes. Le pays se classe au 7e rang mondial avec 4,0 % de la production mondiale[b 1].
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la production de pétrole iranien (130 Mt) se plaçait au 10e rang mondial en 2020, soit 3,1 % du total mondial, alors qu'elle était en 2018 au 5e rang avec 4,9 % du total mondial ; elle avait reculé au 10e rang en 2012 du fait de l'embargo décidé par les pays occidentaux[k 2].
La production a été de 6 274 PJ en 2019, en baisse de 29 % par rapport à 2018[1].
En 2012, l'Iran produisait environ 3,5 Mbbl/j d'hydrocarbures liquides, dont 3 Mbbl/j de pétrole brut ; la production était en baisse de 17 % par rapport aux 4,2 Mbbl/j de 2011, du fait des sanctions économiques imposées par les pays occidentaux à cause du programme nucléaire iranien[4]. La production maximale a été de 6 millions de barils par jour en 1974. Après la révolution iranienne de 1979, le gouvernement a réduit la production de pétrole quotidienne dans l'optique d'une politique de conservation des réserves de pétrole. D'autres baisses de la production de pétrole se sont produites lors des dommages aux installations pétrolières survenues pendant la guerre avec l'Irak. Au début des années 2000, l'infrastructure industrielle était de plus en plus inefficace en raison des retards technologiques.
Grâce à la levée des sanctions internationales début 2016, l'Iran se dit prêt à signer en 2016 une cinquantaine de projets énergétiques pour faire passer sa production pétrolière de 2,8 Mb/j à 4,8 Mb/j. La Banque mondiale estimait récemment que cela déprimerait d’encore 10 dollars le prix du baril en 2016, ce qui n’empêcherait pas la croissance iranienne de remonter à 5 %[5].
Consommation de pétrole
En 2021, l'Iran a consommé 3,25 EJ (exajoules) de pétrole, soit 1,69 Mb/j (millions de barils par jour), en progression de 1,1 % en 2021 mais en baisse de 5 % par rapport à 2011. Il se classe au 11e rang mondial avec 1,8 % de la consommation mondiale. Sa consommation absorbe 47 % de sa production[b 2].
Exportations de pétrole
Selon l'Agence internationale de l'énergie, en 2019 les exportations de pétrole brut sont tombées à 1 862 PJ, en baisse de 58 % par rapport à 2018 sous l'effet des sanctions américaines, et les importations à 67 PJ[1] ; l'Iran ne figurait plus parmi les dix premiers exportateurs mondiaux en 2019 ; en 2017 il était au 4e rang mondial avec 6,3 % du total mondial ; il ne figurait plus parmi les dix principaux pays exportateurs de 2012 à 2014, après avoir tenu le 3e rang mondial en 2011[k 2].
Les exportations iraniennes de pétrole, qui dépassaient 2,5 millions de barils par jour en 2011, étaient tombées à 1,1 million de barils/jour en 2014. L’Union européenne n’achetait pratiquement plus de brut iranien, alors qu’elle en absorbait 0,6 million de barils/jour en 2011. La Chine et l’Inde avaient aussi réduit leurs achats d’un tiers[6].
Malgré ses réserves de pétrole importantes, l'Iran a dépensé en 2005 quatre milliards de dollars pour des importations de carburant. Ces importations sont dues à une sous-capacité de raffinage dans le pays et à une consommation nationale en constante augmentation. Des subventions sur le prix du carburant sont accordées par l'État aux particuliers. De plus, la contrebande de carburant iranien bon marché vers les pays voisins est assez répandue.
Organisation du secteur
La National Iranian Oil Company, entreprise publique fondée en 1948, produit et distribue le gaz naturel et le pétrole iranien et appartient au Ministère du pétrole iranien.
Réserves de gaz naturel
Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 34 077 Gm3 (milliards de m³) fin 2020. Ces réserves classaient l'Iran au 2e rang mondial avec 16,5 % du total mondial, derrière la Russie (23,2 %) et devant le Qatar (11,6 %), le Turkménistan (6,6 %) et les États-Unis (6,3 %)[r 3]. Elles ont augmenté de 13 % depuis 2010[2]. Elles représentent 134 années de production au rythme de 2020[r 4].
Les réserves sont principalement situées en mer, bien que la production soit en grande partie terrestre, associée au pétrole ; plus des deux tiers des réserves prouvées ne sont pas associées au pétrole, et n'ont pas été développées ; les principaux gisements sont : South Pars, North Pars, Kish, Kangan-Nar, Golshan et Ferdowsi ; le gisement offshore géant de South Pars, dont une partie seulement est sur le territoire iranien (la partie qatarie est dénommée North Dome), contient 47 % des réserves totales et produit 35 % du gaz iranien ; l'USGS estime les réserves non encore découvertes entre 5 660 et 22 640 milliards de m³[7].
Production de gaz naturel
En 2021, selon BP, l'Iran a produit 256,7 Gm3 (milliards de m³) de gaz naturel, soit 9,24 EJ (exajoules), en progression de 3,1 % en 2021 et de 70 % depuis 2011. Il se classe au 3e rang mondial avec 6,4 % de la production mondiale, derrière les États-Unis (23,1 %) et la Russie (17,4 %), et devant la Chine (5,2 %), le Qatar (4,4 %) et le Canada (4,3 %)[b 3].
Selon l'AIE, l'Iran était en 2020 le 3e producteur mondial de gaz naturel avec 235 Gm3, soit 5,9 % de la production mondiale, mais ne figurait pas parmi les dix principaux pays exportateurs[k 3].
Consommation de gaz naturel
En 2021, l'Iran a consommé 241,1 Gm3 de gaz naturel, soit 8,68 EJ (exajoules), en progression de 3,2 % en 2021 et de 58 % depuis 2011. Il se classe au 4e rang mondial avec 6,0 % de la consommation mondiale, derrière les États-Unis (20,5 %), la Russie (11,8 %) et la Chine (9,4 %). L'Iran consomme 94 % de sa production[b 4].
Exportations et importations de gaz naturel
En 2021, les exportations par gazoduc de gaz naturel de l'Iran ont atteint 17,3 Gm3, destinées surtout au Moyen-Orient : 7,7 Gm3 et à la Turquie : 9,1 Gm3[b 5].
L'Iran importe du gaz naturel de son voisin le Turkmenistan ; les importations ont bondi à 1,1 milliard de pieds cubes par jour en 2011 à la suite de l'achèvement du gazoduc Dauletabad-Hasheminejad ; l'Iran exporte du gaz par gazoduc vers la Turquie et l'Arménie[7].
Charbon
Les réserves prouvées de charbon de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 1 203 Mt (millions de tonnes) fin 2020. L'Iran a produit seulement 1,5 Mt en 2020[r 5].
Consommation d'énergie primaire
La consommation d'énergie primaire de l'Iran atteignait 137,8 GJ par habitant en 2019, supérieure de 74 % à la moyenne mondiale (79,1 GJ/hab) mais inférieure de 8 % à celle de la France (150,5 GJ/hab) et de 51 % à celle des États-Unis (282 GJ/hab)[k 1].
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 30 | 1,0 | 61 | 1,2 | 62 | 0,7 | 48 | 42 | 0,4 % | +40 % |
Pétrole | 2 109 | 72,7 | 2 868 | 55,7 | 3 330 | 38,9 | 3 299 | 3 497 | 30,6 % | +66 % |
Gaz naturel | 732 | 25,2 | 2 204 | 42,8 | 5 114 | 59,8 | 6 503 | 7 738 | 67,7 % | +957 % |
Total fossiles | 2 871 | 98,9 | 5 133 | 99,7 | 8 506 | 99,4 | 9 849 | 11 277 | 98,7 % | +293 % |
Nucléaire | 0 | 0 | 0 | 32 | 78 | 0,7 % | ns | |||
Hydraulique | 22 | 0,8 | 13 | 0,3 | 34 | 0,4 | 51 | 57 | 0,5 % | +161 % |
Biomasse-déchets | 9 | 0,3 | 6 | 0,1 | 26 | 0,3 | 21 | 21 | 0,2 % | +134 % |
Solaire, éolien, géoth. | 0 | 0,1 | 0,003 | 0,6 | 0,007 | 0,8 | 4 | 0,03 % | ns | |
Total EnR | 31 | 1,1 | 20 | 0,4 | 61 | 0,7 | 73 | 82 | 0,7 % | +165 % |
Solde exp.électricité | 0 | -2 | -0,05 | -13 | 0,2 | -10 | -13 | -0,1 % | ns | |
Total | 2 902 | 100 | 5 150 | 100 | 8 554 | 100 | 9 944 | 11 424 | 100 % | +294 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
Consommation finale d'énergie
La consommation finale d'énergie en Iran (après raffinage, transformation en électricité, transport, etc) a évolué comme suit :
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 7 | 0,3 | 14 | 0,4 | 11 | 0,2 | 25 | 32 | 0,4 % | +339 % |
Produits pétroliers | 1 707 | 74,5 | 2 386 | 60,1 | 2 725 | 41,3 | 2 803 | 2 911 | 34,6 % | +71 % |
Gaz naturel | 392 | 17,1 | 1 223 | 30,8 | 3 165 | 48,0 | 3 990 | 4 509 | 53,6 % | +1051 % |
Total fossiles | 2 106 | 92,0 | 3 623 | 91,3 | 5 901 | 89,5 | 6 818 | 7 453 | 88,6 % | +254 % |
Biomasse-déchets | 7 | 0,3 | 6 | 0,1 | 26 | 0,4 | 21 | 21 | 0,2 % | +209 % |
Électricité | 178 | 7,8 | 340 | 8,6 | 670 | 10,2 | 760 | 941 | 11,2 % | +430 % |
Total | 2 291 | 100 | 3 969 | 100 | 6 597 | 100 | 7 599 | 8 415 | 100 % | +267 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1] |
La répartition par secteur de la consommation finale d'énergie a évolué comme suit :
Filière | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Industrie | 594 | 25,9 | 778 | 19,6 | 1 612 | 24,4 | 1 710 | 2 038 | 24,2 % | +243 % |
Transport | 546 | 23,8 | 1 067 | 26,9 | 1 677 | 25,4 | 1 994 | 2 002 | 23,8 % | +267 % |
Résidentiel | 526 | 23,0 | 1 239 | 31,2 | 1 947 | 29,5 | 2 131 | 2 276 | 27,0 % | +333 % |
Tertiaire | 173 | 7,5 | 313 | 7,9 | 468 | 7,1 | 456 | 466 | 5,5 % | +170 % |
Agriculture | 176 | 7,7 | 182 | 4,6 | 270 | 4,1 | 304 | 333 | 4,0 % | +90 % |
Non spécifié | 11 | 0,5 | 67 | 1,7 | 13 | 0,2 | 15 | 17 | 0,2 % | ns |
Usages non énergétiques (chimie) | 265 | 11,6 | 321 | 8,1 | 611 | 9,3 | 990 | 1 282 | 15,2 % | +383 % |
Total | 2 291 | 100 | 3 969 | 100 | 6 597 | 100 | 7 599 | 8 415 | 100 % | +267 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]. |
Secteur électrique
En 2004 la puissance installée des centrales électriques de l'Iran dépassait 39 000 MW, dont 50 % brûlant du gaz naturel, 18 % du pétrole et 6 % hydroélectriques. En 2004, l'Iran a ouvert son premier parc éolien et des centrales géothermiques, et la première centrale solaire était prévue pour 2009. La démographie et l'industrialisation intensive ont produit une augmentation moyenne de la demande en énergie électrique de 5 % par an de 1967 à 2004. Le gouvernement prévoyait une accélération de cette croissance à 7 % par an et projetait d'atteindre une capacité installée de 53 000 mégawatts en 2010 en mettant en service de nouvelles centrales thermiques au gaz financées par des producteurs indépendants d'énergie (y compris ceux s'appuyant sur des investissements étrangers) et en développant la capacité de production hydroélectrique et nucléaire[8].
Avec la construction du barrage Karun-3 dans le Khuzestan, l'Iran a émergé en tant qu'important constructeur de barrages au cours des dernières années, tandis que son gaspillage d'énergie électrique atteint 1,1 milliard $ en 2006[9].
Production d'électricité
En 2021, selon les estimations de BP, l'Iran a produit 357,8 TWh d'électricité, en progression de 6,4 % en 2021 et de 52 % depuis 2011, au 11e rang mondial avec 1,3 % de la production mondiale, loin derrière la Chine (30,0 %), les États-Unis (15,5 %), l'Inde (6,0 %) et la Russie (4,1 %)[b 6]. Cette production se répartissait en 94,4 % de combustibles fossiles (gaz naturel : 80,6 %, charbon : 0,2 %, pétrole : 13,6 %), 1,0 % de nucléaire et 4,7 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 4,2 %, autres 0,5 %)[b 7]. La production d'électricité solaire est estimée à 0,7 TWh (0,2 %), celle de l'éolien à 1,1 TWh (0,3 %), celle tirée de la biomasse et des déchets est négligeable[b 8].
Source | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Charbon | 0,07 | 0,1 | 0,5 | 0,4 | 0,4 | 0,15 | 0,5 | 0,6 | 0,2 % | +878 % |
Pétrole | 22,0 | 37,1 | 25,4 | 20,9 | 46,0 | 19,8 | 40,5 | 27,9 | 8,6 % | +27 % |
Gaz naturel | 31,0 | 52,5 | 91,8 | 75,7 | 176,9 | 75,9 | 222,4 | 270,2 | 83,7 % | +772 % |
Total fossiles | 53,0 | 89,7 | 117,7 | 97,0 | 223,3 | 95,8 | 263,4 | 298,7 | 92,6 % | +463 % |
Nucléaire | 0 | 0 | 0 | 2,9 | 7,1 | 2,2 % | ns | |||
Hydraulique | 6,1 | 10,3 | 3,65 | 3,0 | 9,5 | 4,1 | 14,1 | 15,9 | 4,9 % | +161 % |
Biomasse-déchets | 0 | 0 | 0,01 | 0,004 | 0,01 | 0,02 | 0,01 % | ns | ||
Éolien | 0 | 0,04 | 0,03 | 0,16 | 0,07 | 0,2 | 0,6 | 0,2 % | ns | |
Solaire | 0 | 0 | 0 | 0,4 | 0,1 % | ns | ||||
Total EnR | 6,1 | 10,3 | 3,7 | 3,0 | 9,7 | 4,2 | 14,3 | 16,9 | 5,2 % | +177 % |
Total | 59,1 | 100 | 121,4 | 100 | 233,0 | 100 | 280,6 | 322,8 | 100 % | +446 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[10] |
Nucléaire
En 2021, l'Iran a produit 3,5 TWh d'électricité nucléaire, en baisse de 44 %, soit 1 % de la production d'électricité du pays[b 7].
Au , l'Iran exploite un réacteur nucléaire de 915 MW de puissance installée à la centrale nucléaire de Bouchehr, qui a produit 1,8 % de l'électricité du pays en 2019[11]. Un deuxième réacteur, Bouchehr-2, de 974 MW, de type VVER-1000, est en construction depuis [12]
L'Iran projetait au début des années 2000 de produire 6 000 MW d'électricité par la technologie nucléaire d'ici 2010 pour satisfaire sa demande croissante d'énergie. La première centrale nucléaire produisant de l'électricité, la Centrale nucléaire de Bouchehr, est un réacteur à eau pressurisée de type VVER-1000 de 915 MW, dont la construction, débutée en 1975 par Siemens, puis interrompue par la guerre Iran-Irak, a été achevée par les Russes en 2010, inaugurée en et a atteint sa pleine puissance à la fin de 2012.
La Russie a conclu le avec l'Iran un accord prévoyant la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires et des activités en Iran dans le domaine des combustibles nucléaires[13]. La construction de ces deux réacteurs de 1 000 MW a commencé le ; elle durera dix ans et coûtera dix milliards de dollars[14].
Énergies renouvelables
En 2010, le gouvernement iranien annonça des plans pour construire 2 000 MW d'installations à énergies renouvelables sur les cinq années suivantes. L'Iran disposait alors de 8 500 MW de centrales hydroélectriques et 130 MW d'éoliennes. Des officiels iraniens ont déclaré que des compagnies privées avaient signé des contrats pour construire plus de 600 MW de centrales à biomasse et 500 MW de nouveaux projets éoliens[15].
Hydroélectricité
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « List of power stations in Iran » (voir la liste des auteurs).
En 2021, l'Iran a produit 14,9 TWh d'hydroélectricité, soit 4,2 % de la production d'électricité du pays, en recul de 36 % par rapport à 2020[b 7] ; la production est passée de 0,11 EJ en 2011 à 0,32 EJ en 2019, avant de retomber à 0,14 EJ en 2021. Elle représente seulement 0,3 % de la production mondiale, mais figure au 2e rang du Moyen-Orient derrière la Turquie (1,3 %)[b 9].
La puissance installée des centrales hydroélectriques iraniennes atteignait 12 169 MW fin 2019 (dont 1 040 MW de pompage-turbinage), loin derrière la Chine (356 400 MW) et l'Inde (50 017 MW) ; leur production s'est élevée à 28,6 TWh en 2019[16]. En 2018, elle avait été réduite à 10,03 TWh par la sécheresse qui affectait le Moyen-Orient depuis plusieurs années. La puissance installée atteignait 11 951 MW fin 2018. Les deux derniers groupes de la centrale de Daryan (210 MW), dans la province de Kermanshah, ont été mises en service en 2018. Les projets en construction de Sardasht et de Bakhtiari ajouteront 1 650 MW[17].
- Carte des barrages du bassin Karun-Dez
- Barrage de Karun-3 en 2011.
- Barrage de Karun-4 en 2008.
Centrale | Province | Rivière | Mise en service | Puissance | Notes |
Karun-3 | Khouzestan | Karun | 2005-06 | 2 280 MW | [18] |
Karun-1 (Shahid Abbaspour) | Khouzestan | Karun | 1976-2004 | 2 000 MW | [18] |
Karun-2 (Masjed Soleyman) | Khouzestan | Karun | 2002-07 | 2 000 MW | [18] |
Siah Bishe | Mazandéran | 2013 | 1 040 MW | pompage-turbinage | |
Karun-4 | Khouzestan | Karun | 2010-11 | 1 020 MW | [18] |
Gotvand | Khouzestan | Karun | 2012 | 1 016 MW | [18] |
Dez | Khouzestan | Dez, affluent du Karun | 1962-70 | 520 MW | [18] |
Seimare | Ilam | Seimare, affluent du Karkheh | 2013 | 480 MW | [18] |
Karkheh | Khouzestan | Karkheh, affluent du Tigre | 2002-03 | 420 MW | [18] |
Le barrage de Bakhtiari sur la rivière du même nom, affluent de la Dez, dans la province du Lorestan, est en construction depuis 2013 ; avec une puissance de 1 500 MW, il prendra place au 4e rang parmi les plus puissantes centrales hydroélectriques iraniennes[19].
Biocarburant
En 2016 , la Société Iranienne de Biocarburants (IBS) en collaboration avec la vice-présidence pour la science de la technologie et de Téhéran et la Suburbs Bus Company met en œuvre le premier projet pilote urbain pour l'utilisation des déchets de cuisson (huiles usagées) dans la fabrication d'un biodiesel à destination de la flotte de bus de Téhéran. Le but étant de sensibiliser le public en ce qui concerne le changement climatique mondial, dans lequel ils recommandent « la réduction des émissions de dioxyde de carbone anthropiques nettes dans l'atmosphère » et « minimiser les perturbations anthropiques de gaz atmosphériques par remplacement partiel des combustibles fossiles par des biocarburants de déchets orientés »[20]. Le programme a également été soutenu par le programme de petites subventions, Fonds pour l'environnement mondial, Programme des Nations unies pour le développement (SGP/GEF/UNDP) Bureau en Iran[21].
Éolien
L'énergie éolienne a produit 555 GWh en Iran en 2019, soit 0,17 % de l'électricité du pays[10].
La puissance installée éolienne atteignait 308 MW en 2020, en progression de 3 MW en 2020 et de 101 % depuis 2015[22].
Solaire
L'énergie solaire a produit 435 GWh en Iran en 2019, soit 0,13 % de l'électricité du pays[10].
La puissance installée solaire atteignait 430 MW en 2020, en progression de 84 MW en 2020 et de 4483 % depuis 2015[22].
Consommation finale d'électricité
La consommation d'électricité du pays atteignait 3 435 kWh par habitant en 2019, supérieure de 5 % à la moyenne mondiale (3 265 kWh/hab), mais inférieure de 51 % à celle de la France (7 043 kWh/hab) et de 73 % à celle des États-Unis (12 744 kWh/hab)[k 1].
La répartition par secteur de la consommation finale d'électricité a évolué comme suit :
Secteur | 1990 | % | 2000 | % | 2010 | % | 2015 | 2019 | % 2019 | var. 2019/1990 |
Industrie | 14,4 | 29,3 | 33,0 | 34,9 | 63,1 | 33,9 | 55,4 | 87,4 | 33,4 % | +506 % |
Transport | 0 | 0,01 | 0,01 | 0,3 | 0,2 | 0,5 | 0,5 | 0,2 % | ns | |
Résidentiel | 17,3 | 35,2 | 31,3 | 33,2 | 60,9 | 32,7 | 76,1 | 87,7 | 33,5 % | +405 % |
Tertiaire | 11,9 | 24,2 | 17,3 | 18,3 | 34,0 | 18,3 | 38,9 | 41,7 | 16,0 % | +250 % |
Agriculture | 3,7 | 7,5 | 9,1 | 9,7 | 24,2 | 13,0 | 36,1 | 39,3 | 15,0 % | +958 % |
Non spécifié | 1,9 | 3,8 | 3,8 | 4,0 | 3,6 | 1,9 | 4,0 | 4,7 | 1,8 % | ns |
Total | 49,3 | 100 | 94,4 | 100 | 186,1 | 100 | 211,1 | 261,4 | 100 % | +430 % |
Source des données : Agence internationale de l'énergie[10] |
Impact environnemental
Les émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie en Iran ont atteint 7,04 tonnes CO2 par habitant en 2019, niveau supérieur de 60 % à la moyenne mondiale : 4,39 tonnes (États-Unis : 14,44 ; France : 4,36)[k 1].
1971 | 1990 | 2018 | var. 2018/1971 | var. 2018/1990 | var.Monde 2018/1990 | |
Émissions[h 1] (Mt CO2) | 38,9 | 171,2 | 579,6 | +1390 % | +239 % | +63 % |
Émissions/habitant[h 2] (t CO2) | 1,33 | 3,04 | 7,09 | +433 % | +133 % | +13,9 % |
Source : Agence internationale de l'énergie |
---|
Combustible | 1971 Mt CO2 | 1990 Mt CO2 | 2018 Mt CO2 | % 2018 | var. 2018/1990 | var.Monde 2018/1990 |
Charbon[h 3] | 0,4 | 1,2 | 5,4 | 1 % | +350 % | +78 % |
Pétrole[h 4] | 33,0 | 136,2 | 191,4 | 32 % | +41 % | +34 % |
Gaz naturel[h 5] | 5,5 | 33,8 | 382,7 | 66 % | +1032 % | +93 % |
Source : Agence internationale de l'énergie |
---|
Émissions 2018 | part du secteur | Émissions/habitant | Émiss./hab. UE-28 | |
Secteur | Millions tonnes CO2 | % | tonnes CO2/hab. | tonnes CO2/hab. |
Secteur énergie hors élec. | 40,7 | 7 % | 0,50 | 0,41 |
Industrie et construction | 153,7 | 27 % | 1,88 | 1,55 |
Transport | 139,5 | 24 % | 1,71 | 1,85 |
dont transport routier | 135,4 | 23 % | 1,66 | 1,71 |
Résidentiel | 162,5 | 28 % | 1,99 | 1,30 |
Tertiaire | 43,8 | 8 % | 0,54 | 0,86 |
Total | 579,6 | 100 % | 7,09 | 6,14 |
Source : Agence internationale de l'énergie[h 6] * après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation |
---|
Les émissions iraniennes sont supérieures de 15 % à celles de l'Europe, surtout dans le secteur résidentiel (+53 %) ; par contre, le transport routier est légèrement au-dessous de la moyenne européenne.
Annexes
Notes
Références
- (en) Agence internationale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2021, [PDF], septembre 2021.
- p. 60-69
- p. 13
- p. 15
- (en) CO2 Emissions from Fuel Combustion 2020 : Highlights, Agence internationale de l'énergie, [xls].
- tab.FC
- tab.CO2-POP
- tab.CO2 FC-Coal
- tab.CO2 FC-Oil
- tab.CO2 FC-Gas
- tab.SECTOREH
- (de) Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 175 p. (lire en ligne [PDF])
- p. 73
- p. 75
- p. 90
- p. 92
- p. 101
- (en) BP Statistical Review of World Energy 2022 - 71st edition [PDF], BP, .
- p. 15-16
- p. 20-21
- p. 29-30
- p. 31-32
- p. 37
- p. 50
- p. 51
- p. 45
- p. 42
- Autres
- (en) Energy Statistics Data Browser - Iran : Balances 2019, Agence internationale de l'énergie, octobre 2021.
- (de) Kurzstudie Reserven, Ressourcen und Verfügbarkeit von Energierohstoffen 2011 (pages 43, 53, 61, 69), Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR), 8 décembre 2011.
- (en) [PDF] BP Statistical Review of World Energy June 2014
- (en)World Energy Resources: 2013 Survey - chap.2 : Oil (voir p.8, 10, 24), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 3 avril 2014.
- Iran : la levée des sanctions occidentales se prépare, Les Échos, 19 octobre 2015.
- Iran : les investisseurs misent sur une levée des sanctions, Les Échos, 3 avril 2015.
- (en)World Energy Resources: 2013 Survey - chap.3 : Natural Gas (voir p.23 et 42), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 8 avril 2014.
- Library of Congress Country Profile: Iran
- (en) « Domestic Economy », sur Iran Daily,
- (en)Energy Statistics Data Browser - Iran : Electricity 2019, Agence internationale de l'énergie, octobre 2021.
- (en)IAEA - PRIS - Country statistics - Iran, AIEA, 05/12/2020.
- (en) IAEA - PRIS - BUSHEHR-2, AIEA, 05/12/2020.
- Accord entre la Russie et l'Iran pour 2 réacteurs nucléaires, Les Échos, 12 novembre 2014.
- Iran: début de la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, L'Express, 10 septembre 2016.
- (en)Invest in Iran's renewable energy? Not so crazy., The Christian Science Monitor, 10 septembre 2012.
- (en) [PDF] 2020 Hydropower Status Report (pages 37 et 45), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2020.
- (en) [PDF] 2019 Hydropower Status Report (pages 89 et 100), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 13 mai 2019.
- (en)Hydroelectric Power Plants in Iran, Industcards.
- (en)News: Bakhtiari, World 's Highest Dam, Kicks off in the Presence of Mahmood Ahmadinejad, Iran Water and Power Resources Development Co, 25 mars 2013.
- (en) « تفاهم نامه استفاده از سوخت های زیستی در اتوبوسرانی تهران امضا شد »
- (en) « UNDP-GEF Small Grant Programme »
- (en) Energy profile : Iran, IRENA, 29 septembre 2021.
Articles connexes
Liens externes
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