Éric Pliez

Éric Pliez suit une formation d'éducateur spécialisé [1].

Il rejoint l'association Aurore en 2001 et en deviendra le directeur général jusqu'en avril 2020. Il est également nommé président du Samu social en 2013 jusqu'à démissionner de son mandat en 2019[2].

Éric Pliez est candidat pour la première fois sur une liste féministe aux élections européennes de 2014[1] et le sera à nouveau, en 2019, sur la liste Génération.s conduite par Benoît Hamon[3].

En 2019, il est annoncé comme étant la tête de liste dans le 20^e arrondissement de Paris en commun, la plateforme portant la candidature d'Anne Hidalgo pour les élections municipales de 2020[4]. Cette candidature intervient alors que la maire sortante, Frédérique Calandra, élue sous l'étiquette socialiste en 2018 et 2014, déclare rejoindre Benjamin Griveaux[5]. Le 28 juin 2020, la liste qu'il conduit remporte l'élection avec 56,95 % des voix dans une quadrangulaire face à François-Marie Didier, candidat soutenu par Rachida Dati, Danielle Simonnet, candidate de La France insoumise, et Frédérique Calandra, maire sortante et candidate soutenue par Agnès Buzyn[6]. Il est élu maire du 20^e arrondissement lors du conseil d'arrondissement du 11 juillet 2020[7].

En 2020, il est élu président de l'office public de l'habitat de la ville de Paris, Paris Habitat[8].

En 2021 il tente d'imposer coûte que coûte une salle de shoot dans le 20e arrondissement de Paris entre 4 écoles, 2 crèches et 2 ehpad. selon Eric Pliez " c'était le seul emplacement disponible dans le 20e"

Décision unilatérale sans même consultation des riverains ni du Conseil Municipal d'arrondissement.

Face à la forte mobilisation et la colère des administrés, il renonce finalement au projet. Néanmoins, il persiste à vouloir installer une salle de shoot dans le 20e arrondissement et ce, malgré le fait qu'il " n'y avait pas d'autre emplacement disponible"

Lors d'une réunion publique, il ne prendra pas la peine d'aller affronter les habitants mobilisés devant le gymnase et sortira par la porte arrière.

la gestion de la salle de shoot était confiée à l'Association Aurore dont il a été président de  nombreuses années avant son mandat de Maire laissant présager un conflit d'intérêts. _______

Bien que ne figurant pas dans son Programme de campagne à la Mairie du 20e arrondissement, Éric Pliez a travaillé durant l'été 2021 avec la Mairie de Paris à l'ouverture d'une structure d'accueil de consommateurs de crack. Le 30 août 2021, la Mairie de Paris a adressé un courrier au Premier Ministre proposant l'ouverture de quatre nouvelles salles de consommation à moindre risque dont une dans le 20e arrondissement.

Proposé dans un premier temps au 172 rue Pelleport dans les locaux d'une école maternelle et à quelques mètres de groupes scolaires, d'EHPAD et de crèches, le projet à suscité contre lui une forte mobilisation des riverains, du Collectif Paris 20, et des élus locaux,.

Le 15 septembre 2021 le Gouvernement a donné son feu vert à l’aménagement de nouveaux sites d’accueil de consommateurs de crack à Paris, avec une réserve formulée par le Premier Ministre sur la salle du 20e : « J’appelle d’ores et déjà votre attention sur la difficulté évidente que représenterait la création d’un tel équipement sur un site mitoyen d’une école élémentaire ». Réserve partagée par le porte parole du gouvernement Gabriel Attal : « Ce qui nous semble juste totalement impossible, [c’est] d’installer une de ces salles à proximité immédiate d’une école, comme ça a été proposé par la Mairie de Paris. ».

Désapprouvé par le Gouvernement sur son projet, accueilli le soir même par des "Pliez démission" lors d'une réunion publique d'information au Gymnase des Pyrénées, Éric Pliez a confirmé son souhait d'accueillir un site dans l'arrondissement. Une position incomprise par ses administrés puisque qu'il ne répondrait à aucun besoin local, l'arrondissement n'étant pas sujet à la consommation de crack comme le confirme le rapport de l'INSERM de mai 2021. Une position qui par ailleurs contreviendrait aux recommandations des députés Caroline Janvier et Stéphane Viry, chargés de mission sur le sujet des salles de consommation à moindre risque, qui concluent qu’il faut privilégier l’ouverture de nouvelles salles « au niveau de scènes déjà existantes ».

Malgré une consommation de crack inexistante dans l'arrondissement, une opposition forte des habitants et de certains élus locaux,, et contrevenant aux conclusions des co-rapporteurs de la mission sur les salles de consommation à moindre risque qui jugent nécessaires le "consentement territorial" et l'ouverture "au niveau de scènes déjà existantes", Éric Pliez maintient sa volonté d'ouvrir une salle et recherche toujours un site.