Étienne Jumentier
Étienne Jumentier, né le à Chartres (Eure-et-Loir) (paroisse Saint-Chéron) où il est mort le , est un juriste, agronome et homme politique français.
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Président Conseil de préfecture | |
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Adjoint au maire Chartres | |
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Député d'Eure-et-Loir Chambre des représentants Eure-et-Loir | |
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Député d'Eure-et-Loir Corps législatif | |
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Président Société d'agriculture d'Eure-et-Loir (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Chartres |
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Biographie
Famille
Fils de Claude Jumentier, vigneron à Chartres, paroisse Saint-Chéron, et d'Anne Mercier, mariés le à Chartres, Étienne Jumentier est le frère de l'abbé Claude-Adrien Jumentier (1749-1840), vicaire épiscopal, député suppléant du Clergé pour le bailliage de Chartres aux États généraux de 1789, auprès duquel il est inhumé, après des obsèques célébrées en l'église Saint-Pierre de Chartres.
Carrière
Il étudie les humanités au collège de Chartres, puis, en 1776, il devient clerc de procureur et de notaire à Chartres et à Paris. En 1787, il est praticien et demeure à Chartres, rue Muret[1].
En 1789, il est député par les habitants de Trizay-au-Perche et fait partie du tiers réduit à l'assemblée générale des trois ordres du bailliage de Chartres, ainsi que du comité de rédaction du cahier de doléances du Tiers état.
Nommé en 1790 membre du directoire du district de Chartres, puis, en 1791, du directoire du département d'Eure-et-Loir, il devient suspect par son attitude en faveur des émigrés et se trouve destitué après le 18 fructidor an V ().
Sous le Consulat, il est nommé conseiller de préfecture à Chartres le , avec installation le , puis conseiller municipal de cette ville. Il est désigné, le 6 germinal an X (), par le Sénat conservateur, pour représenter au Corps législatif le département d'Eure-et-Loir ; il y siège jusqu'en 1807. Jumentier fait encore partie de la Chambre des Cent-Jours, comme représentant du collège de département d'Eure-et-Loir.
En 1810, il est avocat[2].
Après la Révolution de Juillet, il devient adjoint au maire de Chartres et est nommé de nouveau, par ordonnance royale du , conseiller de préfecture d'Eure-et-Loir, son installation se fait le . Il préside le Conseil de préfecture (composé de trois membres) avant de quitter cette fonction en 1837.
Il reçoit la Légion d'honneur.[réf. nécessaire]
Activités agricoles
Il étudie scientifiquement les questions agricoles. Dans ses propriétés, il expérimente des méthodes nouvelles qui peu à peu, se répandirent et s'imposèrent, contribuant pour une part importante aux progrès réalisés en Beauce, et écrit à leur sujet des notices, notamment publiées dans le journal chartrain Le Glaneur. Il est élu président de la Société d'agriculture d'Eure-et-Loir.
Mariage et descendance
En 1788, il épouse Julie-Victoire Aubin (1761-1852[3]), née à La Loupe, fille de Mathurin Aubin, maître de poste à La Loupe et de Marie-Jeanne Vivant[4], et belle-sœur de Nicolas-Pierre Paillart, dont sont issus :
- Adrienne Julie Mathurine Jumentier, née le à Chartres, épouse le à Chartres Louis-François Dimier (veuf de Louise Thérèse Justine Bignon et fils de Jean François Dimier, notaire à Châteaudun, et de Marie-Anne Le Dauphin[2], et grand-père du général Louis Gaëtan Dimier de La Brunetière) avocat, juge au tribunal civil et conseiller d'arrondissement de Châteaudun, ainsi que maire de Saint-Pellerin (commune où il s'était fait construire son château du Corbuchet).
- Pierre Étienne Alexandre Jumentier, né le à Chartres, baptisé à la cathédrale de Chartres le ayant pour parrain Nicolas-Pierre Paillart. Deuxième prix de rhétorique au lycée de Versailles, il est un ami d'enfance du jurisconsulte et abolitionniste François-André Isambert, étant, en outre, tous deux à l'école centrale de Chartres. En 1820, il est principal clerc de notaire de Me Jean-Tite-Eloy Bouvet, notaire à Chartres. Le , lors de la déclaration du décès à Chartres de sa tante et marraine, Marie Anne Jumentier, il se déclare étudiant en droit. Célibataire, il est mort à Chartres le [5].
- Aubin Luc Paix Jumentier, né le à Chartres, clerc de notaire[6], puis négociant en vins et agent d'affaires, il possédait un dépôt à Chartres, quartier Saint-Chéron. Célibataire, il est mort à Chartres le [7].
Références
- Bail par Étienne Jumentier, praticien, demeurant à Chartres, rue Muret, paroisse Saint-André. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2 E 16 159
- Contrat de mariage de Louis François Dimier et Adrienne Julie Mathurine Jumentier, reçu par Maître Hallier, notaire à Chartres, le 15 octobre 1810. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2E16 216
- Acte de décès, image 36/124.
- Contrat de mariage d'Étienne Jumentier et Julie Victoire Aubin, reçu par Maître Hallier, notaire à Chartres, le 18 février 1788. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2E16 161
- Acte de décès, image 81/138.
- Procuration par René Simon Bediou au profit de M. Luc Paix Aubin Jumentier, clerc de notaire, demeurant à Chartres, reçue par Maître Marie Eloy Levassor, notaire à Chartres, le 18 septembre 1817. Archives départementales d'Eure-et-Loir, cote 2E4 864
- Acte de décès, image 193/208.
Sources
- « Étienne Jumentier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean François Eugène Robinet, Adolphe Robert, Julien Le Chaplain, Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815., 1899
- Notice biographique publiée dans l'Annuaire d'Eure-et-Loir, année 1846.
- Article publié dans L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du .
- Nécrologie publiée dans le journal chartrain Le Glaneur du .
- Nécrologie publiée dans le Journal de Chartres du .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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