Étienne Narcisse de Durfort
Étienne Narcisse, comte de Durfort (Paris, – Paris, ), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Pour les articles homonymes, voir Durfort.
Étienne Narcisse de Durfort | |
Titre | Vicomte de Durfort |
---|---|
Autres titres | Comte de Durfort |
Arme | Cavalerie |
Grade militaire | Lieutenant-général des armées du roi |
Années de service | 1769 |
Commandement | Régiment de Durfort dragons 6e division militaire (Besançon) |
Distinctions | Chevalier du Saint-Esprit Officier de la Légion d'honneur Grand'croix de Saint-Louis |
Autres fonctions | Membre de la Chambre des pairs |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Durfort[1] |
Naissance | Paris |
Décès | Paris |
Père | Louis-Philippe de Durfort |
Biographie
Étienne Narcisse est connu du vivant de son frère aîné (1752-1801) sous le titre de vicomte de Durfort[2].
Il entre au service, en 1769[2], comme sous-lieutenant au régiment de Chartres dragons), est nommé capitaine au régiment de Condé cavalerie en 1770, guidon des gendarmes de la garde en 1771, mestre-de-camp en second du régiment Royal dragons le , colonel du régiment de Durfort dragons[note 1] le , et chevalier de l'ordre de Saint-Louis[2].
Émigré en 1791, il fait les campagnes à l'armée des princes, et se trouve, en 1795, aide de camp de Monsieur, comte d'Artois (futur Charles X de France)[2], il est nommé maréchal-de-camp en émigration.
Après la restauration du trône des Bourbons, le comte de Durfort est nommé, par le roi, membre de la commission chargée d'examiner et de vérifier les titres et brevets des anciens officiers de l'armée[1] et obtint le grade de lieutenant-général des armées du roi, le [2]
Capitaine-lieutenant des gendarmes de la garde, créé commandeur de l'ordre de Saint-Louis le de la même année 1814, pair de France le [2] : il vote pour la mort dans le procès du maréchal Ney. « Aucun souvenir n'est attaché au rôle parlementaire du comte de Durfort, dont la carrière conserva un caractère essentiellement militaire »[3].
Nommé gouverneur de la 6e division militaire (Besançon)[4], le , il reçoit la grand'croix de l'ordre de Saint-Louis le suivant, et la rosette d'officier de la Légion d'honneur le [4].
M. de Durfort siégea à la Chambre haute jusqu'à sa mort[3].
Il est inhumé au cimetière Montmartre, 19e division, la tombe est orientée face au viaduc Caulaincourt, partie haute de la division (sur la droite du monument de Zola)
Récapitulatif
Titres
- Avant la Révolution
- Vicomte de Durfort ;
- Comte de Durfort (),
- Pair de France :
- - ,
- Comte et pair héréditaire (, lettres patentes du )[5].
- Transmission à son petit-fils (Alexandre Hector de Galard de Brassac de Béarn), par ordonnance royale du [4],[5].
Décorations
- Chevalier du Saint-Esprit (sixième et dernière promotion : palais des Tuileries, , jour de la Pentecôte) ;
- Légion d'honneur[6] :
- Chevalier (), puis,
- Officier de la Légion d'honneur () ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis[2] :
- Chevalier (), puis,
- Commandeur (), puis,
- Grand'croix de Saint-Louis ().
Ascendance et postérité
- Le comte de Durfort a épousé, le [4], Henriette Étiennette Claude Denise (1761 - Paris, ), fille de Denis Philibert Thiroux de Montsauge (1715-1786), fermier général, administrateur des Postes, et de Antoinette Bouret (1746-1813). De ce mariage est issue :
- Antoinette Louise de Durfort (née en 1779), mariée
(1°) ∞ () André-Hector de Galard de Brassac de Béarn (1778-1806), comte de Galard de Béarne
(2°) ∞ () Jacques Auguste Anne Léon Le Clerc, vicomte de Juigné (1774-1850), dont :- (1°) Étienne Alexandre Hector de Galard de Brassac de Béarn ( - ), officier de hussards, appelé, par ordonnance royale du , à succéder à la pairie du comte de Durfort, son aïeul maternel[4], marié le avec Camille Louise Denise Le Sage d'Hauteroche d'Hulst (1815-1894), dont postérité ;
- (2°) Charles Étienne Gustave Le Clerc de Juigné (Paris, - Paris, ), comte Gustave de Juigné, propriétaire et homme politique.
- Antoinette Louise de Durfort (née en 1779), mariée
Notes et références
Notes
- transformé en chasseurs à cheval et renommé régiment des chasseurs de Franche-Comté le 17 mars 1788
Références
- Courcelles 1822, p. 382.
- Courcelles 1827, p. 297.
- Robert & Cougny 1890, p. 525.
- Courcelles 1827, p. 298.
- Velde 2005, p. Lay peers.
- « Cote LH/872/38 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Roglo 2012.
- Courcelles 1827, p. 300.
- Rietstap 1884.
- Courcelles 1827, p. 299.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Louis-Philippe De Durfort, comte de Deyme », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 297-298 ;
- « Durfort (Étienne-Narcisse, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. II, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 525 ;
- « De Durfort (Étienne-Narcisse, comte) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 5, , 492 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 381-382 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
Articles connexes
Liens externes
- « Étienne Narcisse de Durfort », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- (en) François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le ) ;
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