Étienne de La Fléchère

Étienne de La Fléchère (italianisé en Alessio De La Flechere), né à Saint-Jeoire et mort le à Paris, est un homme politique savoyard, à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France, puis homme politique français durant le Second Empire.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de La Fléchère.

Étienne de La Fléchère
Fonctions
Maire de Saint-Jeoire
jusqu'au
Conseiller général
Canton de Saint-Jeoire
-
Député de la Savoie au Parlement sarde
Saint-Jeoire
-
Député de la Savoie au Parlement sarde
Taninges
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Paris
Nationalités
Activité
Père
Claude Joseph de La fléchère
Mère
Joséphine de Jussieu de Saint-Julien
Conjoint
Marie d'Orcières

Biographie

Origines

Marie Ange Alexis Étienne de La Fléchère de Beauregard est né le [1], dans le château familial, jour de la mort de son père, le comte Alexis-Ange de La Fléchère de Beauregard (1771-1822)[2]. Sa mère est Joséphine de Jussieu de Saint-Julien. Son arrière-grand-père est François-Marie de la Fléchère, militaire et syndic de la ville d'Annecy[3].

Il épouse en Marie de Lhuillier d'Orcières (1843-1935)[2], fille du comte Charles de L'huillier (ou Lhuillier) d'Orcières. Ils ont six enfants[3], trois filles et trois garçons, dont Charles hérite du titre de comte[2].

Seigneur de Saint-Jeoire en Faucigny, il sera désigné comme premier syndic de la commune.

Carrière

En 1857, il est choisi, le , par le collège de Taninges comme représentant de la Savoie au parlement du royaume de Sardaigne à Turin, pour la VIe législature[3],[4]. On trouve face à lui, Germain Sommeiller, ancien député et candidat favori du comte de Cavour[5]. Lors de la VIIe législature, le collège de Taninges est redécoupé. Le nouveau collège, celui de Saint-Jeoire, oppose à nouveau les deux hommes. L'élection se déroule le . Étienne de La Fléchère est élu avec 14 voix d'avance[6].

Lors des débats à la veille de l'Annexion de la Savoie à la France (1859-60), il s'oppose au projet d'union de la partie Nord du duché à la Suisse. Comme une partie des nobles du duché, il fait le choix de suivre l'avenir de sa patrie en choisissant de devenir français.

À la suite de l'annexion de 1860, il devient maire de la commune jusqu'à sa mort[3], en 1887. Il devient conseiller général du canton de Saint-Jeoire de 1874 à 1886[3],[7].

Le comte de La Fléchère meurt le , à Paris[1],[2].

Notes et références

  1. François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 257 (lire en ligne).
  2. Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 392-393
  3. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 337.
  4. Benon, p. 10.
  5. Boisier 2003, p. 91.
  6. Régine Boisier, Adrien : Fils de paysan, appelé l'aristo, La Fontaine de Siloé, , 363 p. (ISBN 978-2-84206-213-2, lire en ligne), p. 203.
  7. Danièle Nicoud, sous la direction d'Elisabeht Rabut, directeur des Archives départementales de la Haute-Savoie, « Inventaire des archives de la préfecture relatives aux plébiscites et élections », sur le site des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.cg74.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Didier Dutailly, « La mort du dernier comte de La Fléchère », Le Bénon, no 73, , p. 8-11 (lire en ligne [PDF]).
  • André Palluel-Guillard (dir.), La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe-XXe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X), plus particulièrement les pages 106 à 126.

Articles connexes

Liens externes

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