Liste des évêques de Digne

Liste des évêques de Digne ; le diocèse de Digne (en latin, dioecesis Diniensis-Reiensis-Sistariensis) a son siège à Digne-les-Bains.

Historique

Le diocèse de Digne était d'abord compris dans la province ecclésiastique d'Embrun. C’est depuis 1790 qu’il est suffragant de l’archevêché d'Aix-en-Provence.

Les évêques de Digne étaient sous l’Ancien Régime seigneurs de la ville, sous la suzeraineté des comtes de Provence.

La dénomination officielle de l’évêché est "évêché de Digne, Riez et Sisteron" depuis le 15 février 1916, les évêchés d’Ancien Régime de Riez et Sisteron ayant été supprimés en 1790 (suppression reconnue par l’Église à la signature du Concordat de 1801), et leurs territoires diocésains rattachés à celui de Digne.

L’établissement de la liste comme des dates est très difficile, jusqu’au XIXe siècle. Les sources ecclésiastiques sont généralement moins regardantes sur la fiabilité des sources pour conserver un nom. Les dates peuvent correspondre à la nomination royale, la confirmation pontificale, à la prise de possession, au sacre, ou encore à l’intronisation, les sources primaires n’indiquant pour de nombreux évêques qu’une seule de ces dates.

Évêques de Digne

Antiquité

Pour cette période, la liste des évêques contient de nombreuses incertitudes. La plupart des noms ne sont donnés que par des sources ecclésiastiques ; les dates de certains épiscopats se chevauchent les unes les autres. L’Atlas historique de la Provence ne retient, avant le Ve siècle, que Vincent de Digne et Superventor.

Moyen Âge

Au milieu du VIIe siècle, les sources ne permettent pas d’avoir de certitudes à propos des deux seuls évêques connus, Agape et Bobon :

  • la Grande Encyclopédie indique que, vers 650, l’évêque est soit Agape, soit Bobon[2] ;
  • le Trésor de chronologie et l’Atlas historique de Provence indiquent un épiscopat commun :
    • selon le Trésor, de 644 à 653 (date de fin incertaine), les deux évêques finissant par être déposés[1] ;
    • l’épiscopat commun, commençant à une date indéterminée, s’acheve en 650 selon l’Atlas[5].

À la fin du VIIIe siècle (788[5], 790[2] ou 791[1]), l’évêque est Raimbaud selon l’Encyclopédie[2] ; le Trésor de chronologie donne Raymbaut ou Recambauldus[1]) et l’Atlas historique de Provence, Ragambaldus[5]

Temps modernes

Révolution française

Régime concordataire (1801-1905)

Époque contemporaine

Notes

  1. Selon le Trésor de Chronologie.
  2. Selon La Grande Encyclopédie.
  3. Nominis : Saint Domnin
  4. Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses et chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des églises jusqu'à nos jours, par M. l'abbé Hugues Du Tems, éd Brunet, 1775, page 279
  5. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 111
  6. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 404.
  7. "de La Bruyère" donné par La Grande Encyclopédie seulement.
  8. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 142

Sources

L’absence de note sur une date, un nom ou une ligne indique qu’aucune source ne contredit les autres.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

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