Île Tourte Blanche
L'île Tourte Blanche est une île du fleuve Saint-Laurent située au nord-est de Montréal au Canada dans les îles de Boucherville.
Île Tourte Blanche | ||||
Géographie | ||||
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Pays | Canada | |||
Archipel | Îles de Boucherville | |||
Localisation | Fleuve Saint-Laurent | |||
Coordonnées | 45° 37′ 30″ N, 73° 28′ 47″ O | |||
Géologie | Île continentale | |||
Administration | ||||
Province | Québec | |||
Commune | Boucherville | |||
Démographie | ||||
Population | Aucun habitant | |||
Autres informations | ||||
Découverte | Préhistoire | |||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | |||
Géolocalisation sur la carte : Région métropolitaine de Montréal
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Île au Canada | ||||
Géographie
L'île Tourte Blanche fait environ 1 200 mètres de longueur et 200 mètres de largeur maximales. Elle est située dans le fleuve Saint-Laurent au nord-est de l'île de Montréal. Elle fait partie des îles de Boucherville, séparée à l'est de l'île Lafontaine par le chenal dit Le Paresseux, au nord de l'île Dufault et au sud des Grandes Battures Tailhandier par des bras marécageux plus ou moins inondés, en fonction de la saison, du chenal du Courant.
L'île se trouve sur la rive-Sud de Montréal à l'ouest de la ville de Boucherville à laquelle elle est administrativement rattachée mais ne fait pas partie du parc national des Îles-de-Boucherville.
Histoire
En 1984 lors de la création du parc national des Îles-de-Boucherville, l'île Tourte Blanche – qui est une propriété fédérale possédée et gérée par les autorités du port de Montréal – n'est pas intégrée au parc. Depuis cette période, la cession de l'île à l'administration du parc est en discussion entre les autorités fédérales, celles provinciales du Québec, la ville de Montréal et la Sépaq, gestionnaire du parc national[1]. En 2008, les autorités portuaires font cesser les activités agricoles pratiquées sur l'île[2].
L'île Tourte Blanche, comme les autres îles de Boucherville n'appartenant pas au parc national, est un lieu de chasse à la sauvagine et au Cerf de Virginie (dont les autorisations dépendent de la province du Québec) ouvert aux détenteurs de permis ; depuis 2020 les autorités portuaires montréalaises tentent d'interdire cette pratique[3].
En raison de ses herbiers inondables, l'île est aussi un lieu de frai des poissons que les autorités du port de Montréal essayent de développer par des aménagements (creusement des chenaux reliant les îles pour maintenir un niveau d'eau suffisant durant l'étiage et suppression des colonies de roseaux)[2].
Notes et références
- Alexandre Shields, « La zone de protection des îles de Boucherville sera élargie », Le Devoir, 24 avril 2019.
- « Les îles, aux poissons ! », Autorités du port de Montréal, consulté le 13 novembre 2020.
- François Laramée, « Le Port de Montréal tente d’interdire la chasse et la pêche sur les battures Tailhandier de Boucherville », La Relève, 8 octobre 2020.