Îles Danger (Antarctique)

Les Iles Danger constituent un archipel inhabité située à 13 miles nautiques (24 km) 13 nmi (24 km) à l’Est-Sud-Est de l'Île de Joinville près de la pointe de la péninsule Antarctique.

Îles Danger
Danger Island (en)
Géographie
Continent Antarctique
Localisation Océan Austral
Coordonnées 63° 25′ 00″ S, 54° 40′ 00″ O
Point culminant 366 m
Administration
Statut Fait partie des îles sub-antarctiques de Nouvelle-Zélande
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Antarctique
Îles Danger
Antarctique

Ces îles ont été découvertes le par une expédition anglaise conduit par James Clark Ross, qui les a ainsi baptisées parce que cachées par de grands blocs de glace[1]. Elles sont soumises au Traité sur l'Antarctique

Refuge pour les oiseaux

Ces îles, encore épargnées par les effets du réchauffement climatique sont le refuge le plus important du Manchot Adélie[2]

Ces îles ont été récemment identifiées par les ornithologues comme des "zones d’importance majeure pour les oiseaux" , dont par BirdLife International en raison du fait qu’elles abritent une colonie majeure de Manchot Adélie et d’autres oiseaux marins dont le Pétrel géant[3].

Cinq colonies distinctes de Manchot Adélie y ont été identifiées, et en une nouvelle colonie de 1.5 million a été découverte[4] ; c'est plus que le nombre de Manchots Adélie de tout le reste de la péninsule antarctique.

Selon les images aériennes et satellitaires disponibles en 2018 environ 750 000 couples reproducteurs vivent dans ces îles[5] ce qui en fait un point chaud de biodiversité pour l'espèce alors que dans l'ouest les colonies déclinent rapidement en raison de la disparition de la glace de mer[6].

Les îles du danger sont situées dans une des régions antarctiques à ce jour peu affectée par le réchauffement ;
Des scientifiques suggèrent de les classer en aire marine protégée et refuge pour le Manchot Adélie et d'autres espèces[4].

Références

  1. Geographic Names Information System ; site internet
  2. Harris, C., Lorenz, K., & van Franeker, J. A. (2015). bird areas in Antarctica 2015. BirdLife Int. and Env. Research & Assessment.
  3. BirdLife Data Zone |url=http://datazone.birdlife.org/site/factsheet/danger-islands-iba-antarctica/text | website=BirdLife International |consulté =2018-03-04
  4. Borowicz, A (2018) Multi-modal survey of Adélie penguin mega-colonies reveals the Danger Islands as a seabird hotspot ; Scientific Reportsvolume 8, Article number: 3926 doi:10.1038/s41598-018-22313-w
  5. Elizabeth Pennisi (2018) Satellites discover 1.5 million more penguins in Antarctica ; 2 mars 2018]
  6. BBC Newshour, March 2, 2018

Voir aussi

Bibliographie

  • Hamer, R. D., & Hyden, G. (1984) The geochemistry and age of the Danger Islands pluton, Antarctic Peninsula. British Antarctic Survey Bulletin, 64, 1-19.
  • Harris, C. M., Carr, R., Lorenz, K., & Jones, S. (2011). Important Bird Areas in Antarctica: Antarctic Peninsula, South Shetland Islands, South Orkney Islands–Final Report. Prepared for BirdLife International and the Polar Regions Unit of the UK Foreign & Commonwealth Office. Environmental Research & Assessment Ltd., Cambridge, 4.
  • Harris, C., Lorenz, K., & van Franeker, J. A. (2015) bird areas in Antarctica 2015. BirdLife Int. and Env. Research & Assessment.
  • Naveen, R., Forrest, S. C., Dagit, R. G., Blight, L. K., Trivelpiece, W. Z., & Trivelpiece, S. G. (2000). Censuses of penguin, blue-eyed shag, and southern giant petrel populations in the Antarctic Peninsula region, 1994–2000. Polar Record, 36(199), 323-334|résumé.
  • Watts, D. R., Watts, G. C., & Bramall, A. M. (1984). Cretaceous and early Tertiary paleomagnetic results from the Antarctic Peninsula. Tectonics, 3(3), 333-346|résumé.

Articles connexes

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